Home » Estimation, Cote et valeur artiste » Suzanne Valadon
Estimation et cote de l'artiste Suzanne Valadon
Suzanne Valadon (1865-1938) est une artistique peintre, dessinatrice et pastelliste du tournant du XXème siècle, résolument attachée à la représentation de la simplicité du réel. S’exprimant à propos de son œuvre, elle soutient que « dans ce qu[elle a] peint, pas une touche, pas un trait, qui ne soit appuyé sur la nature. »
Comment estimer une œuvre de Suzanne Valadon
Vous souhaitez expertiser une œuvre de Suzanne Valadon et recevoir son estimation ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer une œuvre de Suzanne Valadon en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
Qui est Suzanne Valadon ?
Née sous le nom de Marie-Clémentine Valade, Suzanne Valadon grandit à Paris, où elle commence à dessiner en 1874. Elle entre dans le milieu artistique dès 1880, posant comme modèle pour Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Renoir, Gustave Henner, et surtout son voisin de palier Henri de Toulouse-Lautrec dès 1880. Suzanne Valadon rencontre Edgar Degas, qui la surnomme « la terrible Maria » en 1883. C’est le début d’une amitié fructueuse. La même année, elle se familiarise avec le pastel, réalisant son premier autoportrait au pastel, et donne naissance à son fils Maurice Utrillo. Ses premières œuvres, au dessin et à la sanguine, sont collectionnées par des personnalités telles que Louis Léon Lebarc, Ambroise Vollard, Edgar Degas, ou encore le critique Robert Rey.
Début d'envol pour Suzanne Valadon
La carrière de Suzanne Valadon tarde cependant à démarrer, et elle n’expose publiquement qu’en 1894 à la Société Nationale des Beaux-Arts. Sur l’incitation d’Edgar Degas, Suzanne Valadon s’initie à la gravure au vernis-mou, procédé permettant de décalquer un dessin sur une plaque métallique. Elle exécute 12 planches entre 1895 et 1896, qu’Ambroise Vollard publie en 1897 dans Le Reve et l’Idée et Atelier des Peintres Graveurs.
Après son mariage en 1896 avec Paul Mousis, responsable d’une maison de commerce, Suzanne Valadon emménage à Pierrefitte et se consacre désormais à la peinture. Sa carrière prend un essor nouveau, et elle multiplie les expérimentations techniques en gravure. En 1908, elle pratique l’eau-forte, et adopte la pointe sèche en 1908. Elle admire les graveurs du XVIème siècle, en particulier Lucas Cranach, mais mène des recherches qui rejoignent celles de ses contemporains, qui lui font des retours sur son œuvre. Dans ses créations, Suzanne Valadon représente des scènes domestiques dans un environnement simple. A l’aide de rares accessoires, elle illustre la thématique des ablutions, que l’on retrouve chez Edgar Degas et Henri de Toulouse-Lautrec à la même époque. La plastique de ses personnages lui est cependant propre. Elle représente la crudité des corps nus, les femmes et enfants ne dissimulant ni leur embonpoint ni leur maigreur durant la toilette, avec un dessin à la fois « dur et souples » aux dires d’Edgar Degas. Elle exécute également quelques autoportraits, des portraits de famille, et des paysages. Entre 1903 et 1908, Suzanne Valadon expérimente la peinture à l’huile. Elle y reproduit son emploi des cernes, qu’elle réservait à ses gravures. Conseillée par Auguste Renoir, elle adopte la couleur pure, et affirme un style propre avec Ni blanc ni noir (1909) puis Grand-mère et petit-fils (1910). Son style, arrivé à maturité, évolue vers plus de sobriété d’exécution et de ressemblance. Si elle n’adhère à aucun mouvement artistique, elle analyse et s’inspire des recherches de ses contemporains. Elle puise également inspiration auprès des maîtres du XVème siècle. Cherchant à représenter la vie intime, elle réalise des portraits et effigies familiales. L’œuvre de Suzanne Valadon, désormais artiste reconnue, est présentée dans une première exposition particulière chez le marchand Clovis Sagot en 1911.
Après son divorce avec Paul Mousis en 1913, et son nouveau mariage avec le peintre André Utter, Suzanne Valadon doit peindre davantage pour se maintenir. Elle consacre également beaucoup de son temps à s’occuper de son fils, Maurice Utrillo, qui souffre d’alcoolisme et de troubles psychologiques. Elle continue à faire des scènes de genre, des natures mortes et des nus. Son élection au secrétariat du Salon d’Automne et la vente de ses œuvres en ventes publiques à Drouot en 1920 témoigne de son succès sur le marché de l’art. A partir de 1928, elle expose également à l’étranger. En 1937, sa santé faiblit. Elle fait alors moins d’œuvres, mais elle bénéficie d’importants achats de la Nation au profit des musées nationaux, à l’initiative du ministre Jean Zay, du directeur Général des Beaux-Arts Georges Huisman et l’inspecteur général Robert Rey.
Artiste polyvalent, Daniel Buren a exploré les différents médiums et s’est essayé à de nombreuses matières. Dessins, objets, estampes, sculptures ou encore peintures : ce sont là tous les travaux qu’il laisse derrière lui, car plus l’artiste a progressé dans sa démarche artistique, et plus ses œuvres sont devenues éphémères au fil du temps. Ces pièces rares peuvent être accessibles comme être particulièrement prisées des collectionneurs, notamment en ce qui concerne ses peintures et ses sculptures.
La cote des œuvres de Suzanne Valadon
L’estimation d’une peinture de Daniel Buren varie entre 469€ et 1 338 825€. À titre d’exemple, une Peinture aux formes variables de 1966 est estimée entre 400 000€ et 600 000€. Quant aux sculptures, le modèle sur bois Barre haute de 2001 s’est vendu à 8900€, mais son Cadre décadré – 04 a4, lui, est estimé entre 35 000€ et 45 000€.
Vous souhaitez faire expertiser une œuvre de Suzanne Valadon et recevoir son estimation. Remplissez votre demande via notre formulaire. Estimer œuvre de Suzanne Valadon en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
Illus. Autoportrait (Wikipedia)
En lien avec Suzanne Valadon
Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?
Remplir le formulaire
Joindre vos photos
Réponse en 48 heures