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Estimation et cote de l'artiste Francis Picabia
Francis Picabia est un peintre, dessinateur et graveur rattaché au mouvement Dadaïste. Affilié au Groupe de Puteaux, il expose à la Section d’Or, et des Dadaïstes de Zurich, Paris et New York.
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Formation d’un Dada de la bonne société parisienne
Né dans une famille cultivée et aisée à Paris en 1879, Francis Picabia s’initie au dessin et à la peinture pour tromper l’ennui. Sa famille encourage ses aspirations artistiques, et l’un de ses tableaux est accepté au Salon des Artistes Français en 1894, alors qu’il n’a que 15 ans. Confirmé dans sa vocation, Francis Picabia étudie à l’école des Beaux-Arts en 1897, dans le studio de Fernand Cormon, puis à l’École des Arts Décoratifs en 1901. Il fréquente ensuite l’Académie du Louvre et l’Académie Humbert, où il rencontre Georges Braque et Marie Laurencin. Jusqu’en 1908, les peintures de Francis Picabia sont inspirées par l’Impressionnisme tardif d’Alfred Sisley. Sous l’influence des œuvres d’Henry Moret, Camille Pissaro, et de Paul Gauguin, il imite leur manière d’appliquer les couleurs en aplat. Artiste prolifique, il a déjà produit plus de 1000 peintures en 1908, dont il présente une sélection à Paris à la Galerie Haussemann.
Picabia et le groupe de Puteaux
Dès 1911, Francis Picabia rencontre Marc Duchamp, qui le reçoit chez lui à Puteaux. Dans le groupe de Puteaux, il côtoie Guillaume Apollinaire, Albert Gleizes et Jean Metzinger. Avec eux, il participe au Salon de la Section d’Or en 1912. Cette année-là, il réalise plusieurs toiles d’inspiration cubistes, telles que La Procession, Séville, La danse du printemps, ou encore Tarentelle. Francis Picabia est d’ailleurs cité dans les Peintres Cubistes, ouvrage de Guillaume Apollinaire publié en 1913, qu’il aurait contribué à financer.
New York, un choc esthétique pour le peintre Picabia
En 1913, Francis Picabia se rend à New York, et est invité à exposer à l’Armory Show, la première présentation d’Art Moderne en Amérique. Il y rencontre le photographe Alfred Stieglitz, qui avait ouvert une galerie au numéro 291 de la Cinquième avenue en 1906. Fasciné par le dynamisme de New York, Francis Picabia peint une série d’aquarelles représentant la Cité, sa modernité et ses rythmes. Il manifeste un intérêt pour le Jazz. Marqué par le mécanisme du monde moderne, Francis Picabia introduit le sujet des machineries dans ses peintures à partir de 1913, avec Catch as Catch Can. Il explore ce thème jusqu’aux années 1922.
Mobilisé pour la Première guerre mondiale, Francis Picabia sert comme chauffeur pour un général avant d’être envoyé en mission spéciale à Cuba. Ce séjour aux Amériques lui permet de rencontrer de nouveau Marcel Duchamp à New-York en 1915. Alfred Stieglitz, qui dirige alors la revue 291 publie alors certaines des œuvres au mécanisme savant de Francis Picabia.
Francis Picabia : de la peinture à l’écriture
En 1916, Francis Picabia quitte New-York pour Barcelone, et fonde en 1917 la revue 391, en hommage à celle de son ami Alfred Stieglitz. Cette même année, Francis Picabia publie ses premiers recueils de poèmes, 52 Miroirs en 1917, puis Poèmes et Dessins da la Fille Née sans Mère en 1918. Ses écrits attirent l’attention du groupe Dada de Tristan Tzara, Jean Arp, et Hugo Ball à Munich.
De retour à Paris en 1919, Francis Picabia participe aux côtés de Tristan Tzara et d’André Breton aux activités du groupe Dada. Il fait alors des expérimentations plastiques liées aux recherches dadaïstes, composant des œuvres par les collages et assemblages, et effectuant même des tableaux entièrement composés de mots tel que Le double monde (1919). Il a alors une intense activité littéraire, et dirige en 1920 une nouvelle revue, Cannibale. L’aventure Dada dure cependant peu de temps, et il quitte le groupe en 1921. Il s’éloigne d’André Breton, et manifeste son opposition au groupe Surréaliste alors naissant dans sa revue 391 en 1924.
En 1924, en complément de ses activités de peintre et écrivain, il conçoit des décors et costumes pour le ballet Relâche de Rolf de Maré, ainsi que les décors du court métrage de l’entracte du ballet, Entracte, de René Clair. Peu de temps après, en 1925, il quitte Paris pour s’installer dans le sud de la France. Il n’y revient qu’après la Seconde guerre mondiale. Il est contraint d’arrêter de peindre en 1953, pour des raisons de santé.
Estimation et cote de Francis Picabia sur le marché de l'art
Avant la vente, les œuvres de Francis Picabia sont authentifiées auprès du Comité Picabia, fondé en 1990 par Olga Picabia. Capitales pour la scène artistiques française et américaine du XXème siècle, la valeur de ses créations connait une croissance constante sur le marché de l’art. On enregistre une hausse des prix de 495% entre 2000 et 2022. Les maisons de vente des États-Unis et de France se partagent ses œuvres, les plus onéreuses s’échangeant sur le marché américain, mais l’offre étant plus abondante et diversifiée sur le marché français. Les œuvres les plus accessibles sont les dessins et aquarelles, qui représentent en 2022 presque la moitié du marché. S’il est possible d’en acquérir pour moins de 300€, les prix peuvent dépasser 2 000 000 €, surtout si le sujet est une Transparence
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