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Estimation et cote de l'artiste Nicholas Kalmakoff

Nicholas Kalmakoff est connu pour ses peintures surréalistes et mystiques. Son œuvre, influencée par des récits fantastiques, présente de nombreuses représentations de femmes. Sa carrière est marquée par différentes périodes d’inspiration et de représentation.

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Une courte biographie de Nicholas Kalmakoff

Nicholas Kalmakoff est né en 1873 à Nervi et mort à Paris en 1924. Peu après sa naissance sur la riveria espagnole, son père, un officier russe, et sa mère, italienne, décident de retourner à Saint-Pétersbourg, en Russie. De 1890 à 1895, Nicholas Kalmakoff étudie à l’École Impériale de Droit de la ville.

En 1905, il commence à s’intéresser à la peinture, après avoir suivi des cours d’anatomie et de peinture en Italie. Aujourd’hui, aucune œuvre de cette période n’est connue. À cette époque, Nicholas Kalmakoff rejoint le mouvement ascétique des Scoptes, consistant à s’imposer une autodiscipline à travers des renoncements et des privations.

Entre 1908 et 1911, Nicholas Kalmakoff conçoit des costumes et des décors pour des pièces de théâtre, tout en produisant des illustrations pour des livres et magazines. Vers l’année 1920, il est cependant contraint de partir en exil, à cause des tensions portées par la Première Guerre mondiale. Il part alors s’installer à Tallinn, puis à Constantinople, où il développe le côté artistique de sa vie.

En 1924, Nicholas Kalmakoff met le cap sur la Côte d’Azur, avant de finir ses jours en région parisienne.

La peinture de Nicholas Kalmakoff

L’œuvre de Nicholas Kalmakoff est imprégnée d’une force symbolique et étonnante. En effet, dès son enfance, le peintre est bercé par les récits fantastiques d’ETA Hoffmann et par les contes des frères Grimm. Il développe alors, presque naturellement, un goût pour l’occulte, le mysticisme, voire l’étrange. La peinture de Nicholas Kalmakoff met également en avant son adhésion à l’ascétisme Scopte, à travers des compositions où la sexualité et les femmes deviennent des thèmes récurrents. Plus encore, la femme est dépeinte comme une pécheresse tentatrice et une déesse solaire.


Dans ses créations, Nicholas Kalmakoff opte pour des décors aux références exotiques et historiques, venues de mythes anciens. Très inspirée par les mythes grecs et les légendes orientales, la peinture de Nicholas Kalmakoff peut, en ce sens, se rapprocher des visions inquiétantes et hallucinées de Gustave Moreau ou de Klimt.

L’évolution esthétique de Nicholas Kalmakoff

Il semble que l’œuvre de Nicholas Kalmakoff puisse être divisée entre trois grandes périodes, chacune avec son propre esthétisme. La première se situe entre 1908 et 1913 ; à cette période, Nicholas Kalmakoff utilise les caractéristiques du mouvement Mir Iskousstva, à savoir l’utilisation de couleurs vives, des lignes nettes, d’un fond à spirales et de la mise en avant de la couleur or.

De 1913 à 1928, Nicholas Kalmakoff privilégie des couleurs plus douces, des lignes plus floues ainsi qu’une iconographie plus développée.

Enfin, de 1928 à 1955, le peintre s’inspire de la Renaissance italienne et française, notamment des œuvres de l’École de Fontainebleau, à travers des figures masculines plus musclées et des figures féminines élancées.

La redécouverte de Nicholas Kalmakoff et de son œuvre

Mort dans l’oubli et le dénouement le plus total, Nicholas Kalmakoff n’a jamais connu de vrai succès de son vivant. Cependant, son travail est redécouvert, sept ans après sa mort, par deux français. En effet, Bertrand Collin de Bocage et Georges Martin du Nord découvrent un lot de ses peintures aux Puces de Saint Ouen, par hasard.

Deux expositions découlent alors de cette (re)découverte, l’une en 1964 à la galerie Motte et une grande rétrospective au musée-galerie de la Seita en 1986.

Grâce à, et depuis, cette redécouverte française, les peintures de Nicholas Kalmakoff sont exposées dans plusieurs musées russes, dont le musée du Théâtre et la galerie nationale Tretiakov à Moscou.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Nicholas Kalmakoff

La redécouverte des créations de Nicholas Kalmakoff permet à l’artiste, et à son œuvre, de sortir de l’ombre et d’atteindre des prix notables sur le marché de l’art. Cependant, les œuvres de Nicholas Kalmakoff sont rares dans les ventes aux enchères. Depuis 2005, seulement 30 lots ont été présentés à la vente.

Les peintures de Nicholas Kalmakoff sont influencées par les ascètes Scoptes, les mythes et les légendes de récits mythologiques. La représentation centrale est souvent dédiée à la figure féminine, insérée dans un contexte mythologique. Les estimations basses de ces peintures débutent à 1 000 euros et les estimations hautes gravitent autour de 300 000 euros. L’œuvre la plus cotée de Nicholas Kalmakoff, intitulée Aphrodite with Eros and Anteros, est adjugée à plus de 294 000 euros en 2010. Plus récemment, en février 2023, un autoportrait de Nicholas Kalmakoff est vendu à 21 000 euros.

Les dessins de Nicholas Kalmakoff rencontrent également une belle cote, leurs prix de vente se situant entre 10 000 euros et 60 000 euros. En décembre 2011, une aquarelle nommée La Vestale est adjugée à 17 000 euros. Huit ans plus tard, le dessin Dionysos, daté de 1908, est adjugé à 48 260 euros.

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