Estimation gratuite contrebasse

La contrebasse est l’instrument le plus grand et le plus grave de la famille des cordes frottées. Cet instrument, inventé au XVIème siècle en Italie, est relativement peu estimé jusqu’au XIXème siècle. Il connaît un véritable essor au début du XXème siècle, avec le développement du jazz. Vous souhaitez faire expertiser une contrebasse ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre contrebasse sur le site Estimon’objet !

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Composition de la contrebasse

La contrebasse est composée d’une caisse de résonnance qui amplifie la vibration des cordes, elles-mêmes relevées par un chevalet de bois. Les cordes sont fixées au cordier en partie basse, et à la tête du manche en hauteur. Les premières contrebasses disposent de trois à six cordes réalisées en boyau naturel. Le boyau demeure le matériau privilégié pour les cordes jusqu’aux années 1930. Le corps de la contrebasse est lui-même constitué d’une table et d’un fond, reliés par l’âme. Les ouïes, ouvertures taillées dans la table, transmettent la vibration des cordes à l’ensemble de la contrebasse. L’instrument se joue en frottant un archet sur les cordes, ou bien en tirant les cordes avec les doigts. Les contrebasses ont un registre étendu mais un son peu puissant. La forme de la contrebasse a longtemps été considérée comme inspirée de la viole de gambe. En réalité, il s’agit d’une transformation du violon. La caisse harmonique et le mécanisme de tension des cordes sont transformés pour faciliter le jeu du musicien avec un instrument de volume plus grand.

Les premières contrebasses

Les premières contrebasses sont nées en Italie au XVIème siècle. Le modèle se diffuse dès le XVIIème siècle dans l’Europe entière. Des contrebasses à quatre, cinq et six cordes sont proposées. Ce sont les contrebasses à cinq cordes qui se répandent le plus aisément en Italie, en Allemagne et en Autriche. En France, la diffusion est légèrement plus tardive, et d’abord réservée au contexte religieux. Avec son timbre bas, la contrebasse est alors l’instrument idéal pour soutenir l’orgue. Cependant, à partir de 1660, les contrebasses se voient employées également dans les théâtres. A la même période, ils intègrent les orchestres. Ainsi, Pierre Chabanceau de La Barre est le premier contrebassiste à entrer dans les « Vingt-Quatre Violons du roi » en 1663. La pratique de la contrebasse demeure cependant délaissée au profit d’autres instruments. Ainsi, rares sont les virtuoses de la contrebasse en France au XVIIIème siècle. De la même manière, il n’existe pas d’ouvrage théorique enseignant la pratique de la contrebasse avant 1830.

Essor des contrebasses

Les contrebasses prennent un nouvel essor au XIXème siècle. Le premier compositeur à proposer des partitions autonomes pour les contrebasses, indépendantes des violoncelles, est Ludwig van Beethoven. La contrebasse prend alors le statut d’instrument à part entière. La contrebasse est intégrée dans les orchestres symphoniques, et prend davantage d’ampleur dans la musique de chambre. De rares solos pour contrebasses sont même composés à la fin du XIXème siècle. 

La contrebasse bénéficie ainsi d’un intérêt nouveau au XIXème siècle, qui s’accentue au XXème siècle avec l’engouement du public pour le jazz. Les contrebasses à quatre cordes sont alors les plus fréquentes. Dans les années 1930, les cordes de métal sont adoptées. Elles confèrent davantage de profondeur et de richesse au son. Certains luthiers mêlent les cordes : ainsi, Gary Peacock et Charlie Haden jouaient avec deux cordes graves en métal et deux cordes aiguës en boyau. Le jeu acoustique domine jusqu’à ce que l’on commence à disposer un microphone devant l’instrument à partir des années 1920. Cette amplification électrique de la contrebasse permet de jouer dans des salles plus grandes, cependant les bruits à proximité tels que la batterie sont également amplifiés. 

La création de la guitare basse dans les années 1970 répond à cette problématique. Cette transformation donne plus de légèreté à l’instrument, et lui permet de ne pas être couvert par la batterie. Le premier modèle, crée par Leo Fender, était la Precision Bass. Depuis lors, cet instrument a pris sont autonomie. Les principaux luthiers qui encouragent cet essor de la contrebasse au XXème siècle sont Victor Quenoil, qui s’est spécialisé dans la réparation et la copie des modèles anciens italiens, et Jean Aurey en ce qui concerne la fin du XXème siècle.

Faire estimer gratuitement une contrebasse

Les contrebasses circulent peu sur le marché de l’art, notamment en raison de leurs dimensions et de l’essor tardif de cet instrument sur la scène musicale. Les contrebasses de collection s’échangent pour un prix compris entre 2 000 et 10 000 €, à moins qu’il ne s’agisse d’une création d’un maître luthier d’exception. Ainsi, une contrebasse de Charles Quenoil marquée et en excellent état de conservation a été vendue à Paris en 2008 pour 12 000 €. Les archets de contrebasse s’échangent eux aussi. Les plus recherchés sont ceux réalisés par François Xavier Tourte, surnommé le « Stradivari de l’archet ».  Vous souhaitez faire expertiser une contrebasse et recevoir son estimation. Faites estimer une contrebasse en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Contrebasse King Mortone, finition originale blonde, 1957

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