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Estimation et cote d'Henri Émilien Rousseau (1875-1933), peintre français

Henri Émilien Rousseau (1875-1933), dit Henri Rousseau, est né le 17 décembre 1875 au Caire, en Égypte. Connu pour être un peintre voyageur à dos de cheval, il consacre son art aux pays d’Orient tout en restant proche de la France, comme en témoignent ses œuvres sur l’Afrique du Nord, la Camargue et la Provence. Il refuse l’exotisme ou l’érotisme courants de l’orientalisme pour se concentrer sur la vérité offerte par les sujets, ainsi que leur lumière.
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Henri Émilien Rousseau, formations artistiques

Henri Émilien Rousseau est l’aîné d’une fratrie de neuf enfants, fils de Léon Rousseau et de Marie-Angèle Donna. Il naît au Caire mais est contraint de quitter l’Égypte pour la France alors qu’il n’a que six ans, pour s’installer à Versailles. Bien qu’il remplisse ses carnets de dessins, Henri Émilien Rousseau est un élève sérieux à l’école. Il est poussé par son père à intégrer le lycée Hoche en 1893 pour suivre un cursus mathématique, mais son attirance pour l’art est si forte qu’il prépare son entrée aux Beaux-Arts dès l’année suivante. Grâce à Jean-Léon Gérôme (1824-1904), que son père côtoie, Henri Émilien Rousseau intègre l’École Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris au sein de son atelier. Le succès de l’élève ne se fait pas attendre puisqu’il obtient le second Grand Prix de Rome en 1900 ainsi qu’une bourse de voyage lors de sa participation au Salon des Artistes Français.

Henri Émilien Rousseau, le peintre voyageur

Désireux d’étudier les grands maîtres de près, Henri Émilien Rousseau entreprend un long voyage à travers la Belgique, la Hollande, l’Afrique du Nord, l’Italie et l’Espagne. Bien qu’admiratif des plus grands artistes du monde, notamment des travaux de Camille Corot (1796-1875) et d’Eugène Delacroix (1798-1863), Henri Émilien Rousseau décide de s’éloigner du classicisme académique appris dans l’atelier de Gérôme pour développer son propre style, loin des courants de son époque. Pendant de nombreuses années, Rousseau voyage principalement en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Il sillonne les terres d’Orient à cheval, un élément cher à ses yeux puisqu’il le représente dans la grande majorité de ses œuvres. Henri Émilien Rousseau était passionné par les chevaux et fasciné par la race arabe, monture qu’il considérait comme noble et dotée d’une souplesse et d’une élégance féminines propres aux félins. Cet animal, dont la robe soyeuse capte la lumière unique orientale, est ainsi souvent mise en valeur par le pinceau de Rousseau. Toutefois, l’artiste a aussi représenté des chevaux français, notamment à travers les manades de Camargue.

Henri Émilien Rousseau, la période provençale

En 1901, Henri Émilien Rousseau passe six mois en Algérie et en Tunisie, puis emménage à Versailles pour y installer son atelier à la Villa des Arts. Mais pendant dix ans, de 1902 à 1913, l’artiste ne peut rester en place et voyage alors continuellement entre l’Afrique du Nord et Paris. Dans la capitale française, il réalise des paysages de campagne, tandis qu’en Orient il se concentre davantage sur les cavaliers berbères de l’Atlas, les fantasias et les caïds locaux. En 1919, Henri Émilien Rousseau se fixe à Aix-en-Provence avec sa famille, en partie dans l’espoir de guérir leur enfant malade.
Sa période provençale durera jusqu’à ses derniers jours.
L’artiste réalise de nombreuses expositions en France, en Belgique et en Suède, vit aisément de ses toiles grâce à une clientèle bourgeoise qui lui commande des portraits. Pendant la guerre du Rif, Henri Émilien Rousseau est hébergé par son frère au Maroc, mais il réalise ses derniers voyages dans ce pays en 1930 et 1932. Après cela, l’artiste demeure en Provence, avec quelques expéditions en Normandie, terre natale de son épouse.

La cote des œuvres d'Henri Émilien Rousseau

Il existe plus de peintures que de dessins de l’artiste, mais Henri Émilien Rousseau laisse tout de même derrière lui plus de 900 tableaux, pas moins de 300 aquarelles et des huiles sur panneau de petit format, sans compter les centaines d’études à l’huile et les milliers de dessins au crayon, à la gouache ou aux pastels. Ses dessins et illustrations, qui représentent bien souvent des paysages orientaux, sont estimés entre 4000 et 6000 €, tandis que ses peintures sont évaluées entre 1200 et 180 000 €. Pour exemple, sa toile Les Fauconniers de 1925, estimée entre 115 000 et 172 000 €, a été adjugée 360 000 € en 2008. La taille des tableaux ou des panneaux est un critère qui influe énormément sur la cote des œuvres de Henri Émilien Rousseau.

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(Illus.) Henri Émilien Rousseau – Le soir aux portes de Meknès (1925)

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