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Estimation gratuite de service en argent
Les objets d’orfèvrerie qui composent un service en argent participent au raffinement des arts de la table, et évoluent au rythme des usages des maîtres de maison.
Comment faire estimer un service en argent en ligne
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Histoire des services en argent
Les objets d’argenterie participent au service de table dès le Moyen Âge, mais sont considérés comme trop précieux pour être disposés sur la table. Les éléments du service sont disposés sur le dressoir, meuble décoratif à gradin.
Ces objets ostentatoires ne sont véritablement disposés sur les tables qu’au XVIIIème siècle. Ils composent des services qui donnent à la table un aspect luxueux, et participent au confort et au divertissement des convives. C’est à ce moment que l’on élabore le service à la française : tous les plats sont disposés sur la table avant l’arrivée des convives. Il faut alors démultiplier les éléments du service pour permettre de dresser des tables avec de nombreux couverts.
Les services se complexifient, et les orfèvres proposent progressivement de véritables ensembles. La préciosité du service est garantie à la fois par le raffinement du décor des pièces, et par la qualité du métal, certifiée par le poinçon de l’orfèvre. Des maisons historiques telles que Christofle et Odiot créent des services spectaculaires. Ainsi, la maison Odiot crée en 1831 un service de 219 pièces d’argent pour le prince Demidoff.
Les formes d’un service en argent
Les formes constitutives d’un service en argent se sont codifiées au fil du temps, et correspondent aux usages des convives.
Les pièces du service liées à la boisson
De nombreuses pièces du service de table en argent sont liées à la boisson.
On compte tout d’abord les vases à boire. Ainsi, les gobelets sont les objets d’argent les plus simples et les plus répandus que l’on connaisse. Ils sont très appréciés pour des raisons d’hygiène depuis l’Antiquité. Les hanaps se distinguent des gobelets par la richesse du décor et la taille imposante de l’objet. Ils sont réservés au souverain jusqu’au XVIème siècle, puis leur usage se généralise. Ils connaissent un âge d’or au XVIème et au XVIIème siècle, tout comme les coupes à pied en argent. Ces dernières, que l’on surnomme également tazza, sont bien plus rares et délicates. Elles imitent en métal précieux les créations verrières des maîtres vénitiens. Les coupes à vin apodes sont également très souvent réalisées en argent. Le fond de la coupe est généralement décoré en cupules, ce qui permet de donner un éclat au vin. Cette coupe existe également sous forme miniaturisée pour l’usage des commerçants, on parle alors de tasse à vin ou taste-vin.
Les vases à verser tiennent eux aussi un rôle important dans le service de table. Jusqu’à l’adoption des couverts de table au XVIIème siècle, l’aiguière et le bassin permettent de se rincer les doigts au début et à la fin du repas. Ces pièces demeurent des objets ostentatoires très prisés sur les dressoirs jusqu’au début du XIXème siècle. De nombreux vases adaptés à verser certains mets se multiplient à partir du XVIème siècle. Ainsi, on note la cafetière et la chocolatière apparaissent au XVIème siècle, et la théière au XVIIème siècle.
Les pièces du service d’argenterie pour la consommation et la présentation des aliments
Les services en argent sont également constitués de pièces destinées à la consommation et à la présentation des aliments.
Les assiettes sont les objets de consommation les plus courants. Les assiettes d’argent apparaissent au XVIIème siècle. Elles se présentent d’abord sous la forme de petites coupes circulaires, et leurs marlis se complexifient progressivement. A la fin du XVIIème siècle cependant, on privilégie la porcelaine et la faïence en ce qui concerne les assiettes, et la plupart des pièces d’argenterie sont fondues.
Certaines formes sont réservées au service.
En ce qui concerne les plats de service, ils portent un décor très sobre jusqu’à la fin du XVIIème siècle. Ils sont simplement ornés des armoiries du propriétaire sur les bords ou le centre du plat. Au XVIIIème siècle cependant les formes des plats se diversifient, et cette évolution se traduit également dans les marlis qui se font plus ouvragés. Ils sont couverts d’une cloche d’argent à la fin du XVIIème siècle, destinée à conserver au chaud les plats disposés à l’avance sur la table. Les cloches d’argent portent le plus souvent des ornements raffinés.
Au XVIIIème siècle, on crée en outre des plats adaptés à certains mets, qui traduisent l’évolution de la gastronomie. Ainsi, on propose des légumiers d’argent, des terrines, des saucières, qui illustrent le raffinement des arts de la table à cette période.
Certains contenants sont réservés aux épices, qui sont des aliments de prix. Ainsi, le sel, condiment indispensable et onéreux jusqu’au XIXème siècle, est conservé dans une salière d’argent. Au XVIIIème siècle, on crée également la poivrière, qui permet au convive de relever le goût du mets qui lui est présenté. Parfois, tous ces contenants à épices sont présentés sur le surtout, une grande pièce d’orfèvrerie garnie des différents objets dont le convive pourrait avoir besoin pour l’assaisonnement.
La température des aliments est assurée par certaines pièces dédiées. Le sceau à rafraichir permet de conserver les boissons fraiches à partir du XVIIème siècle, tandis que le réchaud de table maintient les plats à la température désirée jusqu’au XIXème siècle.
Enfin, pour assurer le service, de grands plateaux d’argent apparaissent au XVIIIème siècle. Ils n’existaient que sous la forme de petites soucoupes d’argent à pied auparavant.
Faire estimer gratuitement un service en argent
L’estimation d’un service en argent dépend à la fois de la qualité artistique des pièces et de la valeur du métal. L’usure et le nombre des pièces influe également sur l’estimation du service. Lorsque les éléments sont particulièrement anciens ou portent la signature d’un orfèvre de renom tel qu’Odiot ou Christofle, l’intérêt des collectionneurs croît. Ainsi, si la gamme des prix d’un service à thé est généralement compris entre 5 000 et 20 000 €, les enchères peuvent dépasser les 50 000 € pour une signature exceptionnelle. Ainsi, le Service III (1904) à thé crée par Henry Van de Velde a été adjugé pour 58 000 € à Munich en 2018.
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