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Estimation gratuite d'objet en métal islamique
Les arts du métal sont un artisanat majeur des arts de l’Islam. Les objets métalliques de prestige du monde islamique peuvent être fonctionnels ou bien décoratifs. Ils sont le plus souvent réalisés en métal martelé ou fondu, et rehaussés de décors d’incrustation. Vous souhaitez faire expertiser d’une œuvre de métal islamique ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre œuvre de métal islamique sur le site Estimon’objet !

Comment faire estimer un objet en métal islamique en ligne
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Les premières œuvres de métal islamique
Les premières créations métalliques islamiques héritent des techniques décoratives de l’Antiquité. Bien qu’on les qualifie d’œuvres islamiques, les pièces du VIIème au IXème siècle conservent les décors d’inspiration préislamique. Ainsi, les motifs végétaux et de guirlandes entrelacés particulièrement prisés en Égypte s’inspirent du vocabulaire décoratif de l’Orient romain. Les créations sont souvent d’ordre utilitaire : parmi les formes emblématiques des premières œuvres métalliques islamiques, on compte la lampe à huile à quatre becs, pour une plus large diffusion de la lumière. Les œuvres de métal islamique bénéficient rapidement d’une réputation internationale. Les œuvres ajourées de l’Est du monde islamique sont exportées sur de longues distances au XIème-XIIème siècle (jusqu’en Scandinavie).
Les œuvres zoomorphes métalliques dans l’Islam médiéval
Au XIIème, les pièces zoomorphes sont fréquentes dans les arts de l’Islam. Ainsi, les heurtoirs de porte du XIIème et XIIIème siècles coulés en bronze pour les palais et mosquées du Tigre et de l’Euphrate adoptent souvent des formes animales. Afin de pouvoir couler les pièces métalliques en série, les artisans ont probablement employé des modèles de bois réutilisables. Les brûle-parfums et aquamaniles zoomorphes sont également une production prisée au XIIème-XIIIème siècle en Iran Oriental, en Afghanistan, en Asie centrale, mais également en Espagne. Les brûle-parfums et aquamaniles sont probablement obtenus en fonte à la cire perdue, et fondus en plusieurs parties pour obtenir des pièces de grande taille. Les objets métalliques sont parfois incrustés de cuivre rouge et d’argent, ou bien ornés par ajour.
Introduction de la polychromie métallique dans les œuvres islamiques
Les recherches sur l’ornement, et en particulier sur la polychromie, sont emblématiques de l’art du métal au Xème-XIIIème siècle. Les artisans multiplient les innovations, et proposent des œuvres à incrustation d’or, d’argent, de cuivre rouge, ou encore de pâtes colorées pour créer des jeux de profondeur et de polychromie. Les principales techniques élaborées à l’Est du monde islamique sont la damasquinure, la dorure et la niellure. Les décors damasquinés sont réalisés en incrustant par martelage de l’or, de l’argent ou du cuivre dans des cavités prévues à cet effet. Il s’agit d’une technique minutieuse, requérant un grand savoir-faire. La dorure est souvent obtenue au feu, en appliquant un amalgame d’or et de mercure sur l’objet. Quant à la niellure, elle permet de créer un décor linéaire noir en coulant du sulfure d’argent noir dans des lignes gravées dans le métal. Le damasquinage se diffuse vers l’Ouest et notamment en Syrie au XIIIème siècle. Des foyers de production se développent dans la Djézireh et en Syrie. Les artisans de Mossoul parviennent à une maitrise technique exceptionnelle, et réalisent notamment des scènes figuratives complexes à décor incrusté d’or et d’argent.
L’école de Mossoul est active à partir de 1220, et ses membres travaillent d’abord à Mossoul, puis à Damas en Syrie, et enfin au Caire jusque dans les années 1340. Les maîtres de Mossoul sont si réputés qu’ils mentionnent leur ville d’origine dans leur signature par la mention « al-Mawsili ». Cet indicateur de qualité est employé par les artisans actifs à Mossoul, mais également par les générations suivantes travaillant à Damas et au Caire. Les décors témoignent du goût des princes, et parfois de la confession des artisans. C’est le cas de la production de Dawud ibn Salama al-Mawsili, au milieu du XIIIème siècle, qui orne des bassins de scènes de la vie de Jésus, notamment de la Nativité. Les artisans parviennent parfois à de véritables prouesses décoratives. Ainsi, dans les ateliers iraniens du XIIème siècle, certains parvenaient à réaliser des incrustations sur les pièces mises en forme au repoussé.
Évolution des décors des métaux islamiques
Les décors des œuvres de métal se diversifient au gré de l’évolution des techniques de décor. Ainsi, si les premières pièces portaient des décors végétaux et stylisés, au XIIème siècle les décors renvoient fréquemment aux plaisirs des princes (astrologie, musique, banquets, prince trônant, cavalerie, combats d’animaux…). Sous les Mamelouks cependant, les décors en calligraphie incrustée d’or et d’argent se substituent souvent au décor figuratif. Les décors se miniaturisent à partir du XVème siècle, en Iran Timouride et Safavide et en Égypte à la fin de la période Mamelouk. Les ornements de feuillages et ramages entrelacés accueillent des décors plus petits, mais également plus précis.
Faire estimer gratuitement une œuvre métallique islamique
La valeur d’une œuvre de métal islamique est estimée en fonction de la nature et de l’ancienneté de l’objet, des métaux et décors employés, de la taille et de l’état de conservation de l’objet. Une provenance prestigieuse ou une marque de collection peuvent influencer l’estimation d’une œuvre de métal islamique. Les objets de métal incrusté médiéval islamique sont très prisés des collectionneurs. Ainsi, une aiguière à patine cuivrée incrustée d’argent du XIIème siècle dans un bon état de conservation peut être estimée à 100 000 – 150 000 euros. Les pièces exceptionnelles dépassent aisément le million. Ainsi, un chandelier mamelouk de cuivre et argent niellé du XIVème siècle a été adjugé pour 5 millions d’euros (soit 4,52 millions de livres) à Londres en 2011. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre de métal islamique et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre de métal islamique en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
(Illus.) Ahmad al-Dhaki al-Mawsili, The Cleveland ewer, bronze incrusté d’argent, Iraq, Mossoul (?), 1223, Cleveland Museum of Art
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