Estimation gratuite de lampadaire

Le lampadaire, lampe sur pied haut, peut être disposé tant en intérieur qu’en extérieur. Le terme lampadaire renvoie aux « lampades » de la mythologie grecque, des nymphes diffusant une lumière en halo. Vous souhaitez faire expertiser un lampadaire ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre lampadaire sur le site Estimon’objet !

Estimation gratuite Lampadaires

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Origines du lampadaire

Le lampadaire puise son origine dans l’Antiquité romaine. Il hérite de la lampe à huile sur haut pied métallique déjà connu dans le monde romain. Ce dernier se transforme en torche disposée sur un long pied et en lanterne suspendue, que l’on considère également comme des précurseurs des lampadaires. Les torches à long pied donnent naissance à la torchère au XVIIème siècle. La torchère est une lampe à haut pied parfois sculpté qui dirige la lumière vers le plafond. Cette lampe permet un éclairage majestueux, et requiert tout le savoir faire du sculpteur. Les torchères appartiennent au mobilier d’apparat. La forme de la torchère est d’ores et déjà celle du lampadaire, mais il ne prend cette dénomination qu’à la fin du XIXème siècle, quand apparaît l’électricité. Les premiers lampadaires sur pieds électrifiés présentent un pied en bois ou en métal. Ils disposent rapidement d’abat-jours, qui protègent le regard de l’éblouissement de l’ampoule. Ils sont mis à profit dans les recherches sur l’éclairage domestique dès le début du XXème siècle.

Lampadaires Art Nouveau et Art Déco

Les premiers lampadaires électrifiés sont de style Art Nouveau et Art Déco. Les lampadaires Art Nouveau sont souvent réalisés à l’aide d’une structure de métal, et portent des motifs naturels, à la fois végétaux et animaliers. Des maitres verriers tels qu’Émile Gallé à Nancy ou encore Louis Comfort Tiffany aux États-Unis proposent des abat-jours de verre sculpté, gravé, marqueté, ou en vitraux, qui diffusent une lumière raffinée. Les lampadaires Art Déco présentent des formes plus sobres, à partir des années 1920. Les recherches des artistes portent davantage sur l’épuration des lignes du lampadaire. Les abat-jours peuvent être de verre pressé-moulé, ou encore de verre sablé et gravé. Les lampadaires de René Lalique sont particulièrement représentatifs de ce style. A partir des années 1930, certains lampadaires adoptent le style « Paquebot » ou « Streamline » qui caractérise la fin de l’Art Déco. Ils présentent des formes encore plus lisses et profilées.

Lampadaires design des années 1930 aux années 1950

Avec l’industrialisation des modes de production, le design prend son essor dans les années 1930, et ce phénomène se traduit par la transformation des lampadaires des années 1930 aux années 1950. Sous l’influence des architectes-designers du Bauhaus en Allemagne, des lampadaires de métal chromé aux formes rationalistes se multiplient. Toute une réflexion est menée pour limiter les ombres portées, dans un esprit plus fonctionnel. En France, les designers proposent également des lampadaires industriels, cependant le goût pour l’ornement perdure. Ainsi, les lampadaires de Jules-Émile Leleu de métal chromé et verre demeurent tout à fait décoratifs. En Italie, la dimension ornementale des lampadaires demeure primordiale. Les designers tels que Gio Ponti se distinguent par le raffinement des formes et des couleurs proposées sur les lampadaires. C’est dans ce contexte que l’artiste suisse Alberto Giacometti réalise le lampadaire Trompette (1935), une lampe de bronze patiné dont le pied évasé prend la forme d’une trompette.

Les lampadaires de la seconde moitié du XXème siècle

Dans la seconde moitié du XXème siècle, les lampadaires demeurent un objet du design. Dans le contexte de reconstruction et de modernisation des Trente Glorieuses, les lampadaires s’adaptent aux nouveaux intérieurs. Des années 1950 aux années 1970, les recherches des designers américains tels que Leister Geis portent sur la finesse et la fonctionnalité des structures métalliques des lampadaires. Dans les pays scandinaves en revanche, le design se veut plus chaleureux, et l’emploi de matériaux naturels est privilégié. En France aussi, les designers recherchent la rationalité des formes. Ainsi Charlotte Perriand crée des lampadaires aux couleurs simples, en matériaux robustes. Les créateurs italiens se distinguent par l’emploi de matériaux nouveaux dans les lampadaires. Plus fantaisistes et légers, les lampes manifestent l’influence de la sculpture contemporaine. 

Parmi les pièces iconiques, on compte le lampadaire Pirellone de Gio Ponti (1967). Le Japon émerge comme centre de création originale pour les lampadaires. Les lampes adoptent des formes épurées, inspirées à la fois du design occidental et de la tradition japonaise. Isamu Noguchi est l’une des personnalités majeures de l’art du luminaire dans la seconde moitié du XXème siècle. A partir des années 1960-1970, les formes des lampadaires sont plus libres, et on note l’emploi de nouveaux matériaux tels  que le plastique. La lampe Alogena (1970) de Joe Colombo et le lampadaire Élysée (1972) dit modèle « Sucette » de Pierre Paulin incarnent cette diversification des formes.

Faire estimer gratuitement un lampadaire

L’estimation d’un lampadaire varie en fonction de son ancienneté, de sa rareté, de son état de conservation, et de la cote de son créateur. Ce sont les lampadaires des années 1920-1930 qui remportent le plus d’enthousiasme auprès des collectionneurs. Le record des ventes est détenu par deux lampadaires aux oiseaux d’Armand-Albert Rateau (vers 1920), respectivement vendu à Paris pour 1 600 000 € (en 2006) et 1 400 000 € (en 2013). Les lampadaires d’Alberto Giacometti suscitent également l’engouement des acheteurs, avec des adjudications comprises entre 200 000 et 1 200 000 €. Les deux autres signatures capables de dépasser les 500 000 € sont celles de Pierre Chareau et Louis Comfort Tiffany. Vous souhaitez faire expertiser un lampadaire et recevoir son estimation. Faites estimer un lampadaire en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Louis Comfort Tiffany, lampadaire, verre et bronze, 1903, The Long Island Museum Collection.

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