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L’histoire des casques à pointes

Dès le milieu du XIXème siècle, en 1842, le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse prend la décision de doter son armée d’un nouveau casque. Si le casque à pointe est connu comme étant typique de l’armée prussienne au XIXème siècle puis allemande au début du XXème siècle, la légende veut qu’Otto von Bismarck en ait vu un similaire sur la table du tsar Nicolas Ier, lors de son voyage en Russie en 1835. Au-delà de l’esthétique reconnaissable du casque, sa pointe avait un réel intérêt pratique. En effet, cette dernière était censée protéger les fantassins des coups de sabre de la cavalerie, portés plus haut. Le premier prototype qui est proposé en 1841 par Wilhelm Jaeger, un métallurgiste prussien de la ville d’Elberfeld, est entièrement en métal. Afin de rendre le casque à pointe plus léger, le tanneur Christian Harkort propose de remplacer le fer par du cuir. À l’unanimité , le casque à pointe est choisi sous cette forme et l’État passe commande aux deux artisans pour le Pickelhaube. Le casque à pointe vient remplacer le traditionnel shako, une coiffe venue de Hongrie, en feutre, qui manquait de praticité au combat et ne protégeait que très sommairement les soldats.

Avec son revêtement en cuir bouilli et sa garniture en laiton, le casque à pointe était également doté d’une visière ainsi que d’un couvre-nuque, équipant ainsi son propriétaire contre le soleil mais aussi la pluie. Il est également pensé et exécuté avec des aérations, afin de limiter la sudation de son détenteur, ainsi qu’avec un intérieur en cuir qui lui confère une plus grande stabilité, et une toile de camouflage utilisée lors des campagnes militaires. Pour tous, le casque à pointe est recouvert d’un vernis noir. En revanche, des éléments viennent s’ajouter afin de distinguer les soldats selon leur origine, leur grade et leur arme. La pointe elle-même, amovible et parfois cannelée, est l’un de ces éléments constitutifs. Mais elle fut même remplacée par une sphère pour distinguer l’artillerie, ou par un aigle moulé pour la garde royale prussienne plus tard devenue la garde impériale. La plaque frontale servait, quant à elle, à connaître l’origine de chaque soldat.

En effet, chaque Land, au total de vingt-deux à l’issue de la guerre austro-prussienne de 1866, appose son emblème sur cette plaque. On retiendra à titre d’exemple les lions pour la Bavière ou encore l’aigle pour la Prusse. Enfin, le casque à pointe était paré de cocardes de chaque côté de la jugulaire, une attache en cuir ou en écailles de métal passant sous le menton. La cocarde droite était aux couleurs du Reich à partir de 1871, soit noir, blanc et rouge à cette époque, tandis que la cocarde gauche portait les couleurs du Land et était de forme variée selon le grade militaire. Une fois entièrement conçu, le casque à pointe est progressivement adopté par l’ensemble des armées du Reich, la Bavière étant le dernier État à l’intégrer à son équipement en 1886. Sur le terrain, le casque à pointe montre peu à peu ses limites qui amenèrent certaines modifications.

La toile de camouflage feldgrau, couleur gris-vert significative de l’armée allemande pendant la Première Guerre mondiale, apparaît et devient obligatoire à partir de 1910, lorsqu’on prend conscience que les ornements brillants rendent le camouflage impossible. C’est réellement la Première Guerre mondiale qui révèle les inconvénients du casque à pointe : il protège mal des éclats d’obus et sa pointe, trop voyante, est susceptible de se coincer dans les fils de fer barbelés. En outre, sa fabrication devient de plus en plus précaire à cause de pénuries de cuir, qui est alors remplacé par du carton compressé et de la feutrine. Dès 1915, le docteur Friedrich Schwerd met au point un nouveau modèle de casque, le Stahlhelm, qui fut porté par les troupes allemandes jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le casque à pointe ne disparaît pourtant pas complètement des uniformes puisqu’il est encore utilisé lors des parades militaires.

Le casque à pointe, allemand, mais pas uniquement

Si les caricatures françaises et britanniques ont contribué à diffuser l’image du casque à pointe, notamment pour critiquer le militarisme allemand, les armées prussiennes puis impériales ne furent pas les seules à s’équiper de ce casque. En effet, d’autres armées l’adoptèrent également, ponctuellement. Par exemple, le Corps des Marines des États-Unis l’utilisa entre 1882 et 1906, mais ce fut aussi le cas du Royaume-Uni, de la Suède et de plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont certains tels que le Chili et la Colombie l’ont conservé pour la tenue d’apparat de certaines unités.

La cote des casques à pointe sur le marché

Aujourd’hui, les casques à pointe sont des objets relativement prisés du marché de l’art, notamment européen, et on les retrouve régulièrement lors de ventes d’armes et militaria. En effet, les casques à pointe dans l’uniforme militaire germanique étaient un symbole de prestige, visible même dans les ornements du casque. Ces ornements vont, en partie, permettre d’estimer le prix d’adjudication de ces objets. Estimée entre cent euros et quelques milliers d’euros, la valeur du casque est généralement déterminée en particulier par sa plaque frontale. En 2021, l’adjudication d’un casque à pointe de sous-officier aux armes de la Bavière a atteint la somme de 2 200€. Pour une estimation gratuite de la valeur de vos casques à pointe, faites confiance à l’équipe d’experts Estimon’objet ! Vous souhaitez faire expertiser un casque à pointe et recevoir son estimation ? Faites estimer un casque à pointe en quelques clics et recevez une réponse en 48h. C’est gratuit et totalement confidentiel !

(Illus.) Casque à pointe bavarois

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