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Estimation gratuite de couteaux
Le couteau, objet fonctionnel, peut constituer une véritable œuvre d’art par sa technique de mise en œuvre.
Comment faire estimer un couteau en ligne
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Les couteaux de la Préhistoire
Les couteaux sont des outils à bords tranchants travaillés par l’Homme depuis la Préhistoire. Les premiers exemples connus, datables de 2,6 millions d’années, sont même plus anciens que l’Homo Sapiens. Au Néolithique, la technique de travail des pierres est perfectionnée. Les premiers exemples de manches ornés sont attestés en Égypte, vers 3 300 avant notre ère. Il s’agit d’ores et déjà de véritables chefs d’œuvres, comme le couteau de Gebel el-Arak (Louvre).
Avec l’entrée dans les Âges des métaux, les lames des couteaux peuvent être réalisées en métal. La maitrise de l’orfèvrerie permet la réalisation de couteaux damasquinés et niellés en Crête dès l’Âge du bronze. A l’Âge du fer, des couteaux de fer trempés sont créés à Chypre (v. 1050 av. n.-è.).
Les couteaux durant l’Antiquité et le Moyen Âge
Les couteaux produits durant l’Antiquité et le Moyen Âge démontrent la parfaite maitrise technique des artisans. Les types de lames sont diversifiées dans le monde romain. Des lames sont réservées au combat, au travail du cuir, à la cuisine, ou encore à la taille des roseaux pour l’écriture.
Au Haut Moyen Âge, les lames de couteaux sont un véritable marqueur culturel pour les Francs, les Lombards, les Alamans et les Burgondes. A cette même période, on voit apparaître l’acier feuilleté, et renaître la technique de la damasquinure. Les couteaux disposent de gardes à partir du VIIIème siècle.
A partir du XIIIème siècle, les couteaux se diversifient encore. C’est à cette période qu’apparaissent à la fois les couteaux à lame large destinés à la viande, les petits couteaux de ceinture des femmes, et les couteaux à huitres. Le métier de coutelier se structure progressivement, et les couteaux sont parfois de véritables objets d’orfèvrerie. Le décor s’accroît au XIVème et au XVème siècle.
Les couteaux de la Renaissance et des Temps modernes
A la Renaissance et aux Temps modernes, le couteau de chasse devient un objet central dans la gamme de production des couteliers. Les couteaux de vénerie permettent de dépecer, dépouiller, et servir la viande. Le travail technique se sophistique encore : la damasquinure se diffuse sur les lames des couteaux. Les étuis sont également progressivement raffinés.
Au XVIème et XVIIème siècle, Paris, Châtellerault, Moulins et Langres sont des centres majeurs de la coutellerie.
Au XVIIIème siècle, la fabrication des couteaux bénéficie de l’industrialisation progressive de la production. L’acier français est alors particulièrement réputé pour sa qualité, et c’est véritablement l’âge d’or de la production des couteaux. Les matériaux constitutifs des couteaux se diversifient, et on voit des manches qui intègrent de l’or, de l’argent, du vermeil, de l’ivoire, de l’écaille, ou encore de la nacre. Certains couteaux sont même si fins qu’ils sont de véritables objets d’apparat.
En termes de centres de production, Thiers et Châtellerault s’imposent comme capitales de la production de couteaux. Paris demeure importante, mais Langres connaît un déclin important. La disparition des corporations artisanales à la Révolution transforme la production des couteaux et dagues.
Les couteaux au XIXème siècle
La production de couteaux au XIXème siècle est contrôlée par la bourgeoisie d’affaires, et bouleversée par la révolution industrielle. Les couteaux sont désormais confectionnés à la machine.
La coutellerie de luxe connaît un fort déclin, mais le couteau de masse se développe. Le poignard prend son essor dans les années 1830, tout comme le couteau de poche.
Les couteaux de métiers se développent dans les régions. Ainsi, le plateau de Laguiole dans l’Aubrac s’impose dès les années 1830 dans la fabrication des couteaux.
La dague et le sabre des militaires se diffuse également plus largement dans la population. La dague, appréciée en raison de sa petite taille et de sa force de pénétration, devient l’arme privilégiée des militaires et assassins. Elle est une arme emblématique de l’armée sous Napoléon III, et est associée à la guerre de 1870. Le couteau à cran d’arrêt est lui aussi diffusé à la fin du XIXème siècle.
Les couteaux au XXème siècle
La production de couteaux au XXème siècle bénéficie des avancées technologiques contemporaines et de la mise au point de l’acier inoxydable par Harry Brearley en 1913.
Les dagues et couteaux sont une arme essentielle dans les deux conflits mondiaux qui agitent le XXème siècle. Les couteaux de soldats de la Première guerre mondiale sont avant tout des couteaux amenés de leurs régions d’origines. Il faut attendre 1916 pour que des couteaux spécifiques soient commandés par l’armée aux manufactures de Châtellerault. Les dagues sont également appréciées des armées étrangères et de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale. Ainsi, les dagues commando britannique Fairbaim & Sykes sont emblématiques de cette période, bien que les combats à l’arme blanche soient en recul.
Marquée par la transformation des modes de vie à l’issue de la Seconde guerre mondiale, la production de couteaux a connu un fort déclin dans la seconde moitié du XXème siècle. Cependant, depuis les années 1980, les couteaux régionaux bénéficient d’un renouveau, dont témoigne le dynamisme de certaines communes telles que Laguiole.
Faites estimer gratuitement un couteau
L’estimation d’un couteau dépend de son modèle, de son ancienneté, de sa rareté, et de son état de conservation. Les budgets engagés dans les collections de couteaux sont très variés.
Un couteau d’une maison renommée telle que Laguiole s’échange pour plusieurs centaines d’euros. De la même manière, un couteau de tranchée de la Première guerre mondiale chargé d’histoire peut être acquis pour un budget compris entre 100 et 500 €. Ce sont cependant les couteaux d’art qui remportent les enchères les plus hautes. Ainsi, un couteau à papier de Jean Dunand (1925) a été adjugé pour 9 892 € (21 800 NLG) à Amsterdam en 1999.
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