Home » Domaines d’expertise » Estimation Objets de guerre » Fusil réglementaire français
Estimation gratuite de fusils réglementaires français
Découvrez ici l’histoire des fusils réglementaires français, les fusils Chassepot et Gras. Besoin d’une expertise de fusils réglementaires français ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !
Comment faire estimer un fusil réglementaire français en ligne
Vous souhaitez faire expertiser un fusil réglementaire français en ligne ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer votre fusil réglementaire français en ligne en quelques clics et recevez une réponse sous 48h. C’est gratuit et totalement confidentiel.
Arme réglementaire de l’armée française pendant la guerre franco-prussienne, découvrez le fusil Chassepot
Créé par Antoine Alphonse Chassepot, armurier français, le fusil Chassepot est la première arme dite industrielle française. Il fait son entrée dans l’équipement de l’armée française dès 1866. En effet, la victoire de l’armée de Prusse sur l’Autriche lors de la bataille de Sadowa le 3 juillet 1866, à l’aide du fusil Dreyse, accélère l’intégration du modèle Chassepot comme arme à feu réglementaire de l’armée française. Il était nécessaire pour les Français de se doter d’une arme capable de rivaliser avec celle de la puissance prussienne. Utilisé par l’infanterie, la Marine et les douaniers, le fusil Chassepot fit ses preuves seulement quatre ans après sa création lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Si son utilisation causa une grande inquiétude au sein de l’État-major allemand, elle n’était pourtant pas assez généralisée puisque les Français ne parvinrent pas à défaire l’ennemi, malgré cette arme de supériorité technique face au fusil Dreyse. Le fusil Chassepot est le premier fusil réglementaire français à culasse mobile : le rechargement de l’arme se fait donc par l’arrière et non plus par la bouche comme on le faisait jusqu’à présent.
Sa monture est réalisée d’une seule pièce, il s’agit ainsi toujours d’une arme à un coup, qui ne comprend pas de chargeur. Elle peut, par ailleurs, tirer jusqu’à quatorze coups par minute, chacun des tirs ayant une portée maximale de 1700 mètres. En revanche, le fusil Chassepot n’est pas le plus optimal dans son chargement : on ne connaît encore à cette époque que la poudre noire, qui encrasse rapidement le canon, ce à quoi s’ajoute l’utilisation de cartouches, qui nécessitent un assemblage d’une grande minutie. Cet encrassement rapide de l’arme, en partie due à l’enveloppe en carton brûlant lors du tir, limite la possibilité de tirer plus de vingt coups d’affilée. Le fusil Chassepot était accompagné de sa baïonnette, de type « yatagan », en référence à sa forme identique aux sabres turcs éponymes, caractérisés par leur lame recourbée et la courbe rentrante du tranchant vers la pointe.
Le fusil Gras, héritier du modèle Chassepot
Digne successeur du fusil Chassepot, le fusil Gras le remplace dès 1874 en tant qu’arme à feu réglementaire de l’armée française. Son concepteur, le général de division français Basile Gras, le met au point à partir du modèle Chassepot : les deux armes sont relativement similaires dans leur aspect, si ce ne sont les cinquante grammes supplémentaires du fusil Gras. Adopté par l’armée de Terre, la Garde républicaine, les sapeurs-pompiers de Paris, par l’aviation pendant la Première Guerre mondiale et certains réservistes en 1939 et 1940, le fusil Gras innove sur plusieurs points techniques. Il est avant toute chose la première arme d’épaule de l’armée française. De plus, il règle le point faible du modèle Chassepot et propose l’utilisation de cartouches à étui métallique pour remplacer celles à enveloppe en papier. Mais il s’agit tout de même d’un fusil à un coup qui nécessite l’utilisation de poudre noire. Enfin, si le fusil Gras s’accompagne lui aussi d’une baïonnette, la lame de cette dernière est désormais droite.
En définitive, il ne s’agit là que de quelques modifications du modèle Chassepot. Ainsi, on compte au total 892 990 fusils Chassepot transformés en modèle Gras, auxquels s’ajoutent les 1 244 502 exemplaires fabriqués dans plusieurs manufactures françaises. Parmi elles, on retrouve la Manufacture d’armes de Saint-Étienne (MAS), la Manufacture d’armes de Châtellerault (MAC), la Manufacture d’armes de Tulle (MAT), ainsi que la Steyr Mannlicher, une entreprise d’armes à feu autrichienne.
Quelle est la cote des fusils réglementaires français ?
Les fusils Chassepot et Gras sont de belles armes de collection plutôt recherchées sur le marché de l’art. Les modèles les plus prisés sont notamment les fusils Chassepot originaux qui n’ont pas été modifiés pour devenir des fusils Gras. Leur nombre réduit en font des armes d’exceptions, plutôt rares. Généralement vendus pour plusieurs centaines d’euros, la cote de ces fusils réglementaires varie selon l’état de l’arme, celles en très bon état pouvant atteindre plus de 1000 €. En 2022, un fusil d’infanterie Chassepot, modifié réglementairement par les Prussiens, s’est vendu pour 800 €. Lors de cette même vente, un fusil d’infanterie Chassepot modifié Gras, avec boîte de culasse marquée de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne, s’est vendu au prix de 650 €. Pour une estimation gratuite de la valeur de vos fusils réglementaires français (Chassepot et Gras) , faites confiance à l’équipe d’experts Estimon’objet !Remplissez votre demande via notre formulaire en ligne et vous recevez une réponse en 48h. C’est gratuit et totalement confidentiel !
Toutes les catégories d'objets de guerre
Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?
Remplir le formulaire
Joindre vos photos
Réponse en 48 heures














