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Estimation gratuite de vase Emile Gallé
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Émile Gallé, créateur de vases Art Nouveau
Émile Gallé est un nom associé à la production de vases Art Nouveau. L’artiste débute sa carrière à Meisenthal en 1867, lorsqu’il s’associe à l’entreprise de négoce et de décoration de faïence et de verrerie de son père. Son goût personnel ne se manifeste dans ses créations qu’à partir de 1877, quand il reprend à son compte l’entreprise familiale. La signature apposée sur les vases comporte désormais le prénom Émile ou la lettre E.
Les vases produits par Émile Gallé sont très remarqués à Paris, où il ouvre un dépôt de ventes dès 1879. Émile Gallé remporte un grand succès à l’Exposition de la Terre et du Verre en 1884, puis à l’Exposition universelle de 1889 à Paris, où il présente 300 verreries.
À partir de cette date, Émile Gallé est reconnu comme un créateur innovant. Il choisit de diversifier ses productions, et s’essaie à l’ébénisterie. Pour éviter la dispersion de ses ateliers, Émile Gallé installe sa manufacture à Nancy en 1885. Ses faïences, meubles et cristaux sont désormais produits sur le même site.
Il accentue ses recherches sur l’esthétique du verre. Ces dernières se traduisent par le dépôt de deux brevets en 1898 pour « un genre de décoration et patine sur cristal » et « un genre de marqueterie de verres et cristaux ».
Dans un esprit Art Nouveau, Émile Gallé s’emploie à renouveler les arts décoratifs pour rendre l’art accessible à tous, dans tous les aspects de la vie. Pour cela, il réalise trois catégories de vases à partir de 1890. La catégorie la plus accessible est une série de vases aux formes et couleurs simples, produits en série. Émile Gallé conçoit également des pièces plus sophistiquées, dites « demi-riches », et enfin des pièces uniques, qu’il désigne comme les vases « riches ». L’artiste industrialise partiellement sa production, et en cela se distingue du mouvement contemporain de l’Arts & Crafts.
Émile Gallé applique des méthodes industrielles et commerciales, et ouvre différents dépôts de vente en Europe. Ainsi, il diffuse ses vases à Francfort à partir de 1894, et à Londres dès 1901. La volonté d’Émile Gallé pour mettre l’industrie au service de l’art se traduit également par la fondation de l’Alliance Provinciale des Arts et de l’Industrie en 1901, réunissant notamment Auguste Daum, Louis Majorelle, ou encore Jean Prouvé.
Les vases d’Émile Gallé révèlent son goût pour l’innovation. Dans un esprit Art Nouveau, il cherche à mêler le décor et la structure. Il puise ses motifs décoratifs dans l’observation de la nature, mais également dans les motifs venus d’Asie.
À la mort d’Émile Gallé en 1904, la direction artistique de l’entreprise est assurée par Jean Prouvé jusqu’en 1913. La production cesse en 1931, et le magasin ferme en 1935.
Les vases de céramique d’Émile Gallé
Émile Gallé produit des vases de céramique dès le début de sa carrière, lorsqu’il rejoint l’entreprise familiale de faïencerie. Ses premières œuvres sont inspirées des formes et décors issus du XVIIIème siècle, en particulier des règles de Louis XV et Louis XIV. Les vases d’Émile Gallé sont alors des pièces contournées au décor floral, en jeté de fleurs.
Émile Gallé mène des recherches techniques sur la couverte plombifère des céramiques. Il cherche également à renouveler le décor des vases, qui manifestent progressivement une esthétique japonisante.
Les vases de verre et cristal d’Émile Gallé
Le nom d’Émile Gallé est surtout associé aux vases de verre et de cristal en raison de ses recherches approfondies sur ce matériau. L’artiste innove sans cesse, multipliant les techniques et effets décoratifs de ses pièces.
À l’exposition universelle de 1878 à Paris, les créations de verre d’Émile Gallé sont déjà remarquées. Il présente des vases « clair-de-lune ». Les pièces, colorées à l’oxyde de cobalt, adoptent la teinte du saphir. Émile Gallé multiplie également les effets décoratifs des parois vitreuses, en jouant sur la coloration et les imperfections. Exploitant les fissures et bulles d’air du verre, il les valorise pour créer des jeux visuels nouveaux. Il crée également des effets de surfaces grâce à ses vases de verre marbré, dont il martèle parfois la couche.
Pour renouveler les décors des vases, Émile Gallé réalise à partir de 1884 ses premières verreries parlantes. Il s’agit de vases aux parois colorées, sur lesquelles sont gravées des citations de poètes et écrivains. Émile Gallé exploite toutes les possibilités de la gravure, notamment pour créer des pièces d’inspiration orientale.
S’inspirant des créations chinoises sous la dynastie Qing, en particulier des verres coffrés réalisés sous l’empereur Qianlong (1736-1796), Émile Gallé développe une technique de verre camée. Cette pratique lui permet de mêler l’art verrier, la peinture et la gravure. Pour réaliser ses vases en verre camée, l’artiste peint des couches de verre coloré avec un matériau résistant aux acides, et immerge les pièces dans un bain d’acide. Le décor ainsi révélé en bas-relief est ensuite sculpté pour accentuer les motifs. Les créations sont alors des véritables œuvres d’art, comme le montre La jardinière (1884).
Outre la gravure, Émile Gallé réalise également des vases incrustés. La technique de la marqueterie de verre, qu’il brevette en 1898, lui permet d’incruster des motifs prédécoupés à froid dans sur les parois du vase.
Faire estimer gratuitement un vase d’Émile Gallé
Émile Gallé est un artiste de mondialement renommé pour son travail sur le verre, et ses vases dont on admire l’inventivité des formes, l’élégance du décor, et le raffinement technique.
L’estimation des vases dépend de la gamme de la pièce et de la sophistication du décor. Ce sont ses vases de verre qui remportent les estimations les plus hautes. Le record est détenu par une coupe libellule adjugée 634 000 à Tokyo en 2008, suivie par le vase Grand Iris (1901/1904) en marqueterie de verre adjugé à Paris en 2015 pour 360 000 €. Les enchères dépassent régulièrement les 100 000 € pour les vases « riches » et « demi-riches », mais un budget de quelques centaines d’euros suffit à acquérir un vase de petites dimensions réalisé en série.
Les vases Gallé de céramique suscitent des enchères moins élevées. Les pièces s’échangent généralement pour 10 000 à 20 000 €. C’est un vase sculpté de céramique doré à la feuille d’or, adjugé pour 33 539 €, qui représente le record des ventes en 1993 à Monaco.
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(Illus.) Vase Gallé, 1896, New York, Metropolitan Museum of Art
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