Estimation gratuite porcelaine de Sèvres

Porcelaine de Sèvres

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Estimation gratuite de porcelaine de Sèvres

Depuis près de trois siècles, la porcelaine de Sèvres allie prestige, savoir-faire d’exception et art de vivre à la française. Riche de son passé et tournée vers l’avenir, la Manufacture de Sèvres participe à la transmission et à l’innovation en produisant à la fois chefs-d’œuvre du patrimoine et pièces inédites.

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La porcelaine de Sèvres à travers les siècles

C’est en 1740, sous l’influence de Madame de Pompadour, favorite du roi Louis XV, qu’un premier atelier de porcelaine tendre voit le jour à Vincennes avant d’être transféré à Sèvres en 1756. Rattachée au domaine de la Couronne, la porcelaine de Sèvres connaît alors un succès dans toute l’Europe. 

Cependant, la fascination suscitée par la porcelaine asiatique, plus dure et plus ancienne, encourage la Manufacture de Sèvres à percer les secrets d’une nouvelle pâte. L’ingrédient incontournable de la recette est alors connu des ateliers de Meissen en Saxe : le kaolin. Après l’achat des procédés de fabrication, un gisement de ce matériau est découvert en 1768 près de Limoges et la Manufacture de Sèvres adopte cette pâte dure à partir de 1772.

La porcelaine de Sèvres connaît ensuite, dans la première moitié du XIXe siècle, un essor considérable grâce à son administrateur Alexandre Brongniart. Naît alors, sous l’égide de ce dernier,  le Musée de la céramique, devenu en 1934 musée national. Aujourd’hui encore, la Manufacture de Sèvres continue de produire des pièces d’exception.

Quelques pièces d’exception de la porcelaine de Sèvres

Éminemment liée au pouvoir royal lors de sa création, la porcelaine de Sèvres devient synonyme de prestige. L’une des pièces maîtresses de la Manufacture est d’ailleurs acquise par Madame de Pompadour en 1760, il s’agit du Pot-pourri à vaisseau, également connu sous le nom du Vaisseau à mât. Produit de nouveau depuis 2016 après des années de recherches techniques, ce chef-d’œuvre de style rocaille est une pièce extravagante destinée à la diffusion de parfums et composée notamment d’un fond dit “rose de Pompadour” et d’un décor de chinoiseries. Une version à fond bleu foncé, dit “bleu de Sèvres”, est également produite depuis 2017. 

Les porcelaines de Sèvres décorent en effet les intérieurs des plus grandes cours d’Europe. Un service à rubans verts et fleurs polychromes et or est créé en 1758 pour l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, tandis qu’un service à fleurs en camaïeu de rose est réalisé pour Louis XV à Fontainebleau. De nos jours, la porcelaine de Sèvres figure encore parmi les présents de choix offerts aux personnalités influentes. 

Enfin, parmi les pièces emblématiques de la Manufacture de Sèvres, le Vase de Neptune occupe une place centrale. Il s’agit, en effet, du plus grand vase en porcelaine jamais réalisé par celle-ci. Créé en 1867 à l’occasion de l’Exposition Universelle, cette pièce monumentale par ses dimensions (3,15 mètres de hauteur et 1,17 mètre de diamètre pour environ une tonne) témoigne des défis innovants relevés sans cesse par la Manufacture

La porcelaine de Sèvres, entre savoir-faire et collaborations artistiques

Outre les évolutions de composition des pâtes, la Manufacture de Sèvres innove également en termes d’équipements, de techniques et de décors. 120 employés répartis en une trentaine de métiers différents œuvrent à la création de ces pièces exceptionnelles, de la transformation des matières premières que sont le kaolin, le feldspath et le quartz à la décoration en passant par le façonnage. 

Laboratoire unique de créations héritées des savoir-faire anciens, la Manufacture de Sèvres collabore avec des designers et artistes pour créer des pièces inédites. Plusieurs artistes ont ainsi exprimé leur imagination à travers le temps, tels François Boucher, Auguste Rodin, Louise Bourgeois, Pierre Soulages, Giuseppe Penone et bien d’autres.

Faire estimer gratuitement une porcelaine de Sèvres

Les estimations de la porcelaine de Sèvres sont aussi nombreuses et variées que les pièces produites au fil des siècles. En effet, les prix s’étendent généralement d’une dizaine d’euros jusqu’à 60 000 € selon leur rareté. 

Cependant, parmi les pièces les plus chères figurent des assiettes du service dit “des quartiers généraux” de l’empereur Napoléon Ier, dont une a atteint la somme de 410 000 € le 16 novembre 2014 à Fontainebleau. Un sucrier rond en porcelaine tendre à décor polychrome de quatre chinoiseries peintes d’après François Boucher (vers 1749-1751) a été adjugé à 490 000 € le 6 décembre 2013 à Paris. Plus récemment, un service à décor polychrome, cadeau du roi Charles X au comte de Caraman en 1828, a été vendu 264 040 € le 3 décembre 2021 à Paris. Le record est quant à lui détenu par un pot à lait en porcelaine dure adjugé à 1 091 034 € le 11 février 2011 à Paris.

Concernant les pièces plus contemporaines, un vase créé en 2000 par Pierre Soulages, strié blanc et noir avec dorure à l’or fin, édité à 10 exemplaires en 2008 et ayant reçu le prix du plus bel objet du Pavillon des Arts et du Design en 2009, a été adjugé à 224 500 € à Paris le 30 mai 2012.

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Service de porcelaine

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Estimation gratuite de service en porcelaine

Le service de porcelaine exerce un rôle utilitaire dans la vie quotidienne, mais a également une fonction d’apparat. Dès le XVIIIème siècle, les services de porcelaines sont très appréciés en raison de l’éclat de la couverte de la céramique et du raffinement du décor des pièces. Les éléments du service proviennent d’abord d’Orient, les européens ne maitrisant pas la technique de la porcelaine avant le XVIIIème siècle. Lorsque les manufactures européennes produisent leurs premières pièces, elles reprennent des formes orientales, avant de s’émanciper de cette influence pour produire des formes qui correspondent mieux aux habitudes européennes.
Les pièces du service de porcelaine correspondent aux objets disposés sur la table pour assurer la consommation des boissons et aliments.

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Les pièces du service de table en porcelaine

Service à boire en porcelaine

L’usage du service à boire de porcelaine répond à l’adoption des modes orientales de la consommation du thé, du café et du chocolat. Les manufactures proposent rapidement des pièces spécifiques à chacune de ces boissons. 

Les premières pièces du service à café sont de forme orientale. La manufacture de Meissen produit ainsi des « tasses pour turcs » et « bols turcs », destinés à l’exportation vers la Turquie en 1734, et adaptées au café à la turque. S’inspirant de l’argenterie, la manufacture diversifie rapidement ses propositions, et propose une cafetière adaptée aux usages européens. Les tasses à café avec anse et sous-tasse correspondent également à une invention européenne. 

La chocolatière de porcelaine se distingue par son manche à angle droit, en bois tourné. Elle adopte en outre une forme adaptée à la préparation du chocolat chaud. En effet, le trou percé dans son couvercle permet d’insérer un moussoir, et la forme cylindrique permet de battre le chocolat. 

Les pièces sont d’abord produites isolément, et assemblées selon le bon vouloir des acquéreurs. On propose des services à boire assortis à partir de 1720, si l’on en croit les inventaires des manufactures de porcelaine. Un service complet se compose généralement de tasses à café, de tasses à chocolat, d’un bol à rincer, d’une cafetière, une théière, un pot à lait, boite à thé, une tasse de rechange, et un sucrier. 

Les pièces du service de table en porcelaine

Les services de table complets en porcelaine à décor et forme assortis apparaissent également dans les années 1720 à Meissen. Johann Jacob Irminger, orfèvre de la cour de Dresde, joue un rôle pionnier dans la création de ces premiers services. Les premières formes qu’il crée sont influencées des modèles métalliques. Rapidement, l’artisan réalise les capacités de la porcelaine, et propose des formes plus originales. À la fin des années 1720, la manufacture de Meissen produit désormais de grands services de table, notamment celui au dragon rouge et ou encore au lion jaune, réservés à l’usage de la cour de Saxe. Seule manufacture à produire des services de table jusqu’en 1750, la fabrique de Meissen exporte des pièces dans toute l’Europe. 

Dans les années 1750 cependant, d’autres manufactures suivent leur exemple, en particulier celles de Berlin et Nymphenburg en Allemagne, de Chelsea, Bristol et Worcester en Angleterre, de Sèvres et Limoges en France et de Vienne en Autriche. Elles proposent alors de grands services, dont la composition est laissée au choix de l’acquéreur. Ces derniers peuvent alors assortir les pièces du service à thé et à café avec celles du service de table. Les principales pièces du service de table sont les assiettes à soupe et les assiettes plates, les terrines ovales, les grands plats ovales ou ronds, les saladiers de porcelaine, les pots à moutarde avec cuiller, les saucières avec présentoir, les compotiers, les salières, les beurriers, et les coupes à crème. 

Les services de table peuvent être complétés par des ornements de table et autres pièces ostentatoires.

Le décor des services de table en porcelaine

Les services de table en porcelaines portent un décor adapté au goût du temps. Au XVIIIème siècle, les pièces sont ornées de fleurs indiennes ou allemandes, de chinoiseries, ou encore de paysages. À la fin du siècle, les peintres de porcelaine parviennent à représenter les scènes avec un grand naturalisme. 

Au XIXème siècle, le développement des lignes de chemin de fer permet une diffusion accrue des services de porcelaine, et simplifient l’approvisionnement des manufactures. La qualité de production des services de porcelaine se perfectionne, en réponse à l’émergence d’une clientèle plus soucieuse de la qualité dans les années 1830. Le décor peint est alors d’une grande qualité. En France et en Italie, les peintres sur porcelaine adoptent le goût néoclassique. En Angleterre en revanche, les manufactures de Derby et Worcester proposent des miniatures de grande qualité, qui témoignent de la persistance de l’influence chinoise.   

La concurrence entre les manufactures s’accroît. Dans les années 1830, pour s’adapter à cet environnement concurrentiel, les artisans proposent de la porcelaine d’usage, mais aussi des pièces aux formes de plus en plus complexe. En effet, la réalisation du décor peint est extrêmement onéreuse. La sophistication des formes permet de satisfaire la clientèle en quête de pièce ornementales, sans pour autant que le coût de réalisation ne soit trop élevé. Les manufactures n’abandonnent cependant pas le décor peint, et les compositions traduisent le goût éclectique et en particulier néogothique du moment. Dans les années 1870, les peintres se laissent influencer par les compositions japonaises. 

La porcelaine triomphe avec l’Art Nouveau, qui manifeste un intérêt renouvelé pour les arts décoratifs. La manufacture néerlandaise de Rozenburg prend alors son essor. Au XXème siècle cependant, la porcelaine souffre de son association avec les arts somptuaires. Lorsque les artistes rejettent l’ornement, elle est progressivement délaissée.  

Faire estimer gratuitement un service en porcelaine

L’estimation des services de porcelaine dépend du nombre et de l’état de conservation des pièces, ainsi que de la manufacture et de l’identité du décorateur. Les services décorés par les grands noms du XXème siècle sont ceux qui remportent le plus d’intérêt des collectionneurs. 

Les deux records des ventes ont été atteints par deux éditions du même service à diner Fabbrica Albissola Ceramiche décoré par Wifredo Lam (1970), respectivement adjugés en 2014 à New York pour 60 465 € (75 000 $ ) et en 2022 à Paris pour 48 000 €. Les services décorés par des artistes à la renommée internationale tels que Roy Lichtenstein, Frank Lloyd Wright ou encore Gio Ponti dépassent aisément le millier d’euros. Les services du XVIIIème et XIXème siècles au décor plus classique peuvent pour leur part être acquis pour quelques centaines d’euros. 

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(Illus.) Projet de décor pour un service de porcelaine, manufacture de Sèvres, 1892.

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Porcelaine Chinoise

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Estimation gratuite de porcelaine chinoise

La porcelaine est une céramique aux parois blanches et translucides, réalisée selon une technique maitrisée en Chine au Xème siècle. La porcelaine chinoise est obtenue grâce à l’emploi du kaolin et du petuntse, considérés comme les « os et la chair » de la porcelaine. 

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La maitrise de la porcelaine chinoise sous les Song

C’est sous la dynastie Song (960-1279) que les artisans chinois parviennent à maitriser la porcelaine. Convaincus par l’austérité des valeurs confucéennes, les empereurs délaissent la vaisselle d’argent au profit de la céramique. Les artisans démultiplient alors les recherches, et portent la céramique au rang d’art. Pour concurrencer le jade et la laque, ils cherchent à proposer des céramiques à pâte blanche. Cette quête est rendue possible par l’évolution des conditions de production des céramiques. En effet, en raison de la déforestation due à la construction d’une flotte commerciale et militaire par les autorités Song, les céramistes se voient contraints d’employer le charbon pour cuire leurs pièces. Ce nouveau combustible leur permet d’atteindre des températures de cuisson plus hautes, et ainsi de produire de la porcelaine et des grès. 

Les formes des porcelaines sont alors très sobres, et les décors généralement monochromes. Les artisans jouent cependant sur les conditions de cuisson, proposant sur les porcelaines et les grès des décors « fourrure de lièvre », « tache de rouille », « poussière de thé », ou encore « écaille de tortue », en fonction de l’oxydation du four. 

La porcelaine qingbai est produite dans les fours impériaux de Jingdezhen. Les pièces portent une couverte blanc bleuté obtenue à partir d’oxyde de fer. Certains fours sont destinés à l’usage de la cour, et la production est soumise à une sélection très stricte. La porcelaine subit alors la concurrence des grès ding, ru, ge, guan, jian et jun, dont la couverte est également très raffinée.

Évolution de la porcelaine chinoise sous les Yuan (1279-1368)

La production de la porcelaine évolue sous la dynastie Yuan (1279-1368). Ces derniers considèrent la porcelaine comme un véritable or blanc, et procèdent à l’industrialisation de la production. Jingdezhen s’affirme comme principal centre de production. Pour répondre à la demande extérieure, nombre des pièces y sont réalisées à la chaine et exportées. 

Les porcelaines bleu et blanc deviennent la production principale. Le bleu est obtenu à partir de bleu de cobalt. Il permet de réaliser des décors figuratifs couvrants, notamment des dragons fantastiques et des ornements floraux. Ces décors sont particulièrement adaptés aux exigences de l’Islam, ils sont donc exportés en abondance. Les formes des pièces destinées à l’exportation s’agrandissent pour s’adapter à d’autres habitudes alimentaires. Ce mouvement s’accentue encore sous la dynastie Ming. 

La porcelaine chinoise de la dynastie Ming (1368-1644)

Sous la dynastie Ming (1368-1644), la demande étrangère de porcelaine chinoise croît. Le centre de production principal demeure Jingdezhen. La production de porcelaine est soumise à un contrôle strict de la qualité par l’administration impériale, qui appose une marque de contrôle. 

L’ère des Ming représente l’âge d’or de la porcelaine bleu et blanc. Cette dernière est appréciée non seulement des étrangers mais également de la bourgeoisie chinoise émergente. Le décor se densifie, et les céramiques deviennent support de narration. 

Les artisans parviennent à une grande maitrise des émaux, qu’ils appliquent au pinceau. Ils proposent alors les porcelaines « cinq couleur », réalisés à partir d’émaux posés sous couvertes en cuissons successives, à différentes températures. Les principaux émaux sont rouges, jaunes et verts. 

Les Qing (1644-1911) et la porcelaine chinoise

Lorsque les Qing (1644-1911) prennent le pouvoir, la porcelaine chinoise connaît une grande prospérité. Cette dynastie d’origine mandchou assimile les goûts et codes chinois. Sous leur domination, les artisans diversifient les formes et coloris des porcelaines, mais puisent dans la tradition qu’ils contribuent à renouveler. Ils assurent la continuité des décors Ming, et produisent eux aussi des Wucai et Doucai, porcelaines au décor en émaux bleu de cobalt sous couverte. Les peintres innovent en adoptant les émaux roses et blanc venus d’Europe au XVIIIème siècle. Certaines pièces sont également réalisées en trompe l’œil, imitant d’autres matériaux tels que le bambou, le corail, le bois ou encore la laque. 

Les décors sont peints sur porcelaine par des artistes professionnels, ce qui ajoute à la qualité des pièces. Certaines formes et décors sont réalisés spécifiquement pour le marché européen, friand des porcelaines chinoises. Les européens parviennent progressivement à la maitrise de la porcelaine au XVIIIème siècle, et certains réalisent des copies des créations chinoises. Les porcelaines chinoises sont authentifiées les estampilles apposées sur les pièces. 

Faire estimer gratuitement une porcelaine chinoise

L’estimation des porcelaines chinoises dépend de la datation et de la destination des pièces, ainsi que de la nature du décor. Les pièces de provenance impériale sont celles qui suscitent le plus d’intérêt de la part des collectionneurs. Les vases réalisés sous la dynastie Qing, d’époque Qianlong (1736-1795) sont ceux qui remportent les adjudications les plus hautes aujourd’hui. Les découvertes fortuites sont fréquentes, et les vases peuvent susciter des enchères exceptionnelles. Ainsi en mai 2022, un vase de porcelaine de la cour de l’empereur Qianlong a été adjugé pour 1,7 millions d’euros à Londres. Le record français des ventes est aujourd’hui détenu par un vase Tianqiuping à décor en bleu et blanc, vendu en octobre 2022 pour 7,7 millions d’euros à Fontainebleau.

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(Illus.) Bol, porcelaine blanche à décor de fleurs et oiseaux en bleu sous couverte transparente, dynastie Ming, vers 1600, Stockholm, Musée Hallwyl

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Estimation gratuite porcelaine anglaise

Porcelaine anglaise

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Estimation gratuite de porcelaine anglaise

La porcelaine est un type de céramique particulièrement apprécié par les européens pour la transparence, la brillance et la blancheur de sa pâte. Elle très prisée des Anglais, qui y en importent de Chine avant de parvenir à la maitrise du processus de production. 

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Le goût anglais pour la porcelaine

La porcelaine apparaît en Chine sous la dynastie Song (IXème siècle). Rapidement exportée, elle séduit les élites européennes et notamment anglaises. Ce sont avant tout les porcelaines bleu et blanc qui parviennent sur le marché anglais par l’intermédiaire des Portugais à partir de 1507, puis de l’English East India Company (1600). Cette dernière compagnie importe les porcelaines de Chine à Londres, où elles sont vendues aux enchères. Associées à l’exotisme, les porcelaines correspondent également à l’usage alors très prisé de boire le thé, le café et le chocolat. À ce titre, les élites anglaises en sont très friandes. 

Pour répondre à cette demande, les céramistes cherchent à percer le secret de production de cette luxueuse céramique qu’est la porcelaine. Johann Friedrich Böttger découvre la méthode en 1708, et des manufactures sont rapidement créées en Allemagne, en Autriche et en France. La production de porcelaine en Angleterre est plus tardive.

Les premières manufactures de porcelaine anglaise

Les premières manufactures de porcelaine anglaise s’établissent à partir de 1740. Les céramistes multiplient les expérimentations sur le sol anglais, dont la constitution est unique. Ils mêlent à la pâte céramique du kaolin, du feldspath, ou encore du calcaire. Étant parvenus à la maitrise de la production de la porcelaine en 1745, ils continuent à ajouter à la pâte des composants supplémentaires, ce qui donne naissance à des productions de porcelaine tout à fait originales. Les sites de Plymouth, Bristol et New Hall at Shelton dans le Staffordshire sont pionniers dans la réalisation. 

Entre 1740 et 14760, les petites manufactures privées se multiplient à Limehouse, Vauxhall et Chelsea près de Londres, ainsi qu’à Derby au nord et à Worcester et Bristol au sud. La porcelaine est cependant une entreprise onéreuse, et bien des manufactures périclitent rapidement. L’adaptation des savoir-faire acquis à l’étranger par les artisans itinérants assure cependant la prospérité de certaines manufactures. Les manufactures de Chelsea, Bow, Derby et Worcester sont ainsi encore actives aujourd’hui. À Chelsea, c’est l’orfèvre Nicholas Sprimont qui applique son savoir-faire lié à l’argenterie à la porcelaine. A Derby en revanche, le français André Planché importe les compétences apprises à Meissen.  

Le perfectionnement de la porcelaine anglaise au XIXème siècle

Sous la dynastie Ming (1368-1644), la demande étrangère de porcelaine chinoise croît. Le centre de production principal demeure Jingdezhen. La production de porcelaine est soumise à un contrôle strict de la qualité par l’administration impériale, qui appose une marque de contrôle. 

L’ère des Ming représente l’âge d’or de la porcelaine bleu et blanc. Cette dernière est appréciée non seulement des étrangers mais également de la bourgeoisie chinoise émergente. Le décor se densifie, et les céramiques deviennent support de narration. 

Les artisans parviennent à une grande maitrise des émaux, qu’ils appliquent au pinceau. Ils proposent alors les porcelaines « cinq couleur », réalisés à partir d’émaux posés sous couvertes en cuissons successives, à différentes températures. Les principaux émaux sont rouges, jaunes et verts. 

Faire estimer gratuitement une porcelaine chinoise

L’estimation de la porcelaine anglaise dépend de la facture de la pièce, de la nature et de la qualité de son décor, ainsi que de son état de conservation. Les pièces peuvent composer des services complets, ou avoir été décorées par des peintres de renom, ce qui influe sur le prix de vente des porcelaines. 

Un budget de 100 à 1000 € permet d’acquérir une statuette ou une paire d’assiette du XXème siècle. Quant aux vases, ils s’échangent généralement pour plusieurs milliers d’euros. Le comport de 1938 de Richard Sebright a ainsi été adjugé pour 33 300 € en 2020 à Broadway, au Royaume-Uni.

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(Illus.) Tasse, porcelaine de Wedgwood, v. 1784, Cleveland Museum of Art

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Porcelaine de Limoges

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Estimation gratuite de porcelaine de Limoges

La porcelaine de Limoges est estimée pour sa blancheur dès l’ouverture de la première manufacture, en 1771. C’est la découverte d’un gisement de kaolin en 1768 à Saint-Yrieix qui rend possible la fabrication de porcelaine à Limoges. La ville alimente également le marché des matières premières dès la fin des années 1780, exportant du kaolin dans toute l’Europe. 

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Les premières expériences de porcelaine à Limoges

La première manufacture à mener des expériences de fabrication de porcelaine à Limoges est la faïencerie Massié et Grellet, en 1771. Les entrepreneurs obtiennent rapidement la protection du comte d’Artois, avant de devenir manufacture royale, associée à celle de Sèvres.
La manufacture produit des porcelaines blanches, parfois décorées dans un second temps à Paris ou à Sèvres. Les fabricants vendent également de la pâte de porcelaine destinée à être mise en forme ailleurs, ce qui leur permet d’économiser sur la couteuse fabrication.
Les premières pièces de porcelaine reprennent le décor de jeté de fleurs polychromes prisé sur les faïences et porcelaines tendres du XVIIIème siècle. La porcelaine de Limoges est aussi dite « porcelaine de Paris ».

La porcelaine de Limoges au XIXème siècle

Au XIXème siècle, la production de porcelaine se libéralise. Après la fermeture de la manufacture royale, trois entrepreneurs se distinguent : il s’agit d’Etienne Baignol, François Alluaud, et Pierre Tharaud. Tous trois mènent des recherches visant à réduire les coûts de production de la porcelaine. 

Jusqu’aux années 1830, ils continuent à vendre des porcelaines blanches pour s’épargner le coût du décor peint. Le décor est réalisé à Paris, dans le goût néoclassique parisien. D’autres pièces sont décorées à Limoges, à l’aide d’un simple filet d’or ou de couleur qui en souligne la forme. 

Des années 1830 aux années 1850, les manufactures se multiplient. Elles s’installent surtout en contexte rural en raison de la proximité du bois et du kaolin, et du moindre coût de la main-d’œuvre. L’introduction de la machine à vapeur par Jean-Baptiste Ruaud en 1844 permet de rationnaliser la production. Entrepreneur innovant, J.-B. Ruaud est également le premier à élaborer le décor bleu de cobalt résistant au grand feu. Pour répondre à la concurrence, les formes des vases se complexifient. 

La porcelaine de Limoges bénéficie pleinement du goût pour la porcelaine sous le Second Empire. Les artisans produisent également de la porcelaine d’usage courant. Les manufactures Ardant, Pouyat, Gibus et Haviland prennent un rôle de premier ordre. 

Haviland est une manufacture créée par une famille de négociants américains, qui souhaitaient importer de nouvelles porcelaines à New-York, adaptées aux habitudes anglo-saxonnes. David Haviland s’installe donc à Limoges en 1842, et y dynamise la production. Il accélère le processus d’industrialisation, et adopte la technique du décor imprimé par plaques de cuivres, lithographies ou chromolithographies. L’ornement appliqué mécaniquement est ensuite repris par des peintres qualifiés, ce qui assure la qualité du décor. 

Rivalisant d’inventivité, Gabus propose un décor réalisé à la technique de la pâte sur pâte, qui copie les émaux peints du XVIème siècle. En raison de la qualité du blanc des porcelaines de Limoges, bien des pièces de porcelaines sont laissées blanches, en biscuit.

Le tournant du XXème siècle dans la porcelaine de Limoges

Au tournant du XXème siècle, deux types de productions se distinguent dans la céramique de Limoges. Entre 1880 et 1905, certaines manufactures accentuent la recherche de virtuosité technique, et prolongent le style éclectique des années 1870. C’est notamment le cas d’Haviland, qui s’associe à des industriels tels que Peyrusson. 

D’autres cherchent à mettre en valeur le matériau de la porcelaine, et soulignent les formes par des décors japonisants. Ces derniers annoncent l’Art Nouveau, comme Gérard, Duffraissex et Cie qui collabore avec Samuel Bing. 

Au XXème siècle, les manufactures de Limoges s’adaptent à la modernité, et simplifient les formes des objets. Avec l’Art Déco, le décor des pièces de porcelaine s’allège. Les porcelaines deviennent angulaires, la forme devenant l’ornement même. À l’exposition des Arts décoratifs à Paris en 1925, un pavillon est consacré à la production de Limoges, surnommée la « capitale porcelainière du monde ». La manufacture Théodore Haviland s’affirme comme chef de file du mouvement moderne. Nombre d’entre elles font appel à des artistes de la modernité, tels que Suzanne Lalique, Jean Dufy, Jean Luce, Kees Van Dongen, ou encore Léonce Ribière. L’industrie de la porcelaine est encore active à Limoges aujourd’hui.

Faire estimer gratuitement une porcelaine de Limoges

La porcelaine est aujourd’hui d’un usage commun, mais les œuvres de Limoges bénéficient toujours d’un intérêt des collectionneurs. La cote des porcelaines dépend de l’époque et de la nature du décor, ainsi que du nombre de pièces du service, et de leur état de conservation actuel.

Les pièces du XVIIIème et XIXème siècle, réalisées à l’intention des cours princières et de la bourgeoisie peuvent être acquises pour plusieurs centaines d’euros. Ainsi un service Haviland du XIXème siècle à 26 couverts peut être obtenu pour 200 à 600 €. 

Les œuvres décorées par les artistes renommés du XXème siècle remportent des adjudications plus élevées. Le record des ventes est détenu par un plat figurant un grand poisson sur le point d’avaler six poissons plus petits, décoré par Aleksandra Vasiliev en 1920/1930, et adjugé en 2021 à Paris pour 8 000 €.

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(Illus.)Manufacture Pouyat (Limoges), Coupe à la libellule, porcelaine dure et émaux translucides, entre 1902 et 1906, Limoges, musée national Adrien Dubouché

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