Estimation gratuite de peinture à l'huile ​

La peinture à l’huile est un procédé de peinture qui consiste en plusieurs étapes : un dessin préparatoire, une ébauche, une ou plusieurs couches de peinture, un glacis, puis un vernis.

Traditionnellement, ce procédé est considéré comme le plus noble parmi les différentes techniques de peinture. Le support de ce dernier peut être le bois, qui est le plus ancien, la toile, ou encore le carton.

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L’origine de la peinture à l’huile se situe entre le XIIème et le XIIIème siècle en Occident. Les premières œuvres peintes, de la Préhistoire au début du Moyen Âge en passant par l’Antiquité ont été réalisées sans ce procédé dont on ignorait la maîtrise. De plus, il n’y avait pas encore d’huiles siccatives, c’est-à-dire d’huile contenant une substance qui accélère le séchage et le durcissement de la peinture.

Avant de mettre au point ce procédé, les artistes d’Occident utilisaient la peinture à l’œuf, dite aussi détrempe à l’œuf, qui avait pour avantages de préserver « la fraîcheur des tons, une matité relative »[1] et permettait à la peinture une bonne conservation si l’atmosphère était assez sèche. Elle évitait aussi le jaunissement et facilitait la superposition de couches de peinture. L’œuf servait de liant aux pigments, qui se présentaient sous forme de poudres colorées, souvent issues de produits minéraux ou de produits végétaux. Mais la détrempe à l’œuf présentait l’inconvénient majeur de sécher très vite, et nécessitait donc de peindre rapidement. De plus, les couleurs étaient très sensibles à l’humidité, nécessitant la pose d’une couche de vernis qui risquait d’altérer l’ensemble de l’œuvre.

Entre le XIIème et le XIVème siècle, les recherches des peintres autour de la mise au point d’un nouveau procédé, qui viendrait pallier aux inconvénients de la tempera à l’œuf, se font donc sous la forme de tâtonnements. Finalement, on accorde la paternité de la peinture à l’huile au Flamand Jan van Eyck, en 1410. En réalité il l’a davantage perfectionnée que découverte, grâce à l’usage des siccatifs. Il procède par « superposition de fines couches translucides de peinture, les glacis »[2]. Ainsi, il parvient à en faire varier l’épaisseur et la brillance afin d’obtenir un ensemble homogène selon un « effet fondu naturel et profond ». Sa technique, parfois également qualifiée de son « grand secret », est d’abord transmise à ses héritiers, Rogier van der Weyden et Hans Memling, avant de se propager au sud de l’Europe à travers les nombreux voyages d’artistes et l’importation d’œuvres flamandes en Italie.

Au XVIème siècle, Pierre Paul Rubens modifie la première technique flamande de la peinture à l’huile. Parce qu’elle nécessitait un dessin préparatoire rigoureux et limitait la liberté du peintre, la technique de Van Eyck s’adapte aux besoins des peintres du XVIème siècle. En effet, les couches de peinture sont plus opaques et épaisses que chez le maître flamand. C’est ce qui amène Rubens, lui-même s’appuyant sur le travail de Titien et des Vénitiens, à mettre en place une technique de la peinture à l’huile où puissent se côtoyer des couches épaisses pour les tons lumineux et des couches fines pour les ombres.

Au XIXème siècle a lieu une grande rupture dans l’histoire du procédé de la peinture à l’huile. En effet, à partir de Jacques-Louis David, la peinture contient toujours plus d’huile et par conséquent, s’assombrit davantage. On utilise aussi les vernis à outrance pour réaliser des retouches. L’huile sur toile La Douleur et les regrets d’Andromaque pleurant sur le corps mort d’Hector son mari, réalisée par David en 1793, permet d’illustrer ce phénomène.

La cote actuelle de Peter Paul Rubens est en moyenne de 1 à 2 millions d’euros pour des toiles dont les formats sont compris entre 80 et 120 centimètres. Il est classé 75e en 2020, avec dix lots vendus. Le 29 juillet 2020 a eu lieu à Londres la vente d’une de ses toiles. Le lot n°8, Portrait d’une femme tenant une chaîne, mesurant 85,5 x 66 centimètres a été adjugé 4 368 249 euros.

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[1] De Langlais Xavier, La technique de la peinture à l’huile, p. 25, Flammarion, Paris, 2018[2] Maldonado Guitemie, Martin Marie-Pauline et Pernac Natacha, Chronologie de l’histoire de l’art, De la Renaissance à nos jours, p. 29, Hatier, Paris, 2015

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