Estimation gratuite livre manuscrit

Livre manuscrit

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Estimation gratuite de livre manuscrit

Un livre manuscrit est étymologiquement un livre écrit à la main. Jusqu’à l’invention de l’imprimerie en 1450-1452 par Johannes Gutenberg, il s’agit de l’unique catégorie de livre possible.  

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Les livres manuscrits antiques

Le plus ancien type de livre manuscrit antique connu est le rouleau de papyrus égyptien. Les livres manuscrits adoptaient alors la forme de rouleaux, appelés volumen. Le texte était disposé en colonnes perpendiculaires à la longueur du papyrus. Jusqu’à l’instauration de l’Empire romain, il s’agit de la seule forme de livre connue. 

L’apparition du parchemin au tournant de notre ère révolution l’histoire du livre. Les feuilles de parchemin sont réunies en cahiers cousus, pour former des codex. Désormais les pages et les marges sont délimitées nettement, ce qui permet de disposer un texte au centre de la page, et de peindre des illustrations dans la marge ou sur la page en regard. Le codex prend véritablement son essor au IIIème siècle.  

À l’époque romaine, ce sont l’écriture capitale et l’onciale qui se diffusent dès le IVème siècle. Très peu de livres antiques sont aujourd’hui conservés. Les textes sont pour la plupart connus par les copies du Moyen Âge, qui y ont puisé une forte inspiration. 

Les livres manuscrits au Haut Moyen ge et à la période romane

L’art du livre manuscrit est extrêmement prestigieux au Haut Moyen Âge et à a période romane car les ouvrages sont couteux. Sous les Carolingien, la réalisation des livres est réorganisée, et ce sont les scriptoria au sein des monastères qui en prennent la charge. Au XIIème siècle cependant, en raison de l’essor de la demande des universités, les livres sont également réalisés par des laïcs. En termes de calligraphie, l’onciale est supplantée par la caroline. L’ornement peut magnifier le texte : il s’agit le plus souvent d’un fond teinté à l’or ou à la pourpre, ou d’initiales ornées. 

L’âge d’or du manuscrit à la période gothique

Du XIIIème au XVème siècle, la production de manuscrits connaît un âge d’or. Paris devient la capitale européenne de l’art du manuscrit, et le libraire se distingue comme personnalité éminente. En raison de l’accroissement de la demande, la calligraphie gothique est adoptée. Cette dernière permet de tracer les lettres plus rapidement tout en économisant le parchemin. L’adoption du papier et le développement des papèteries au XIVème siècle facilite en outre la production des livres. 

Au XIIIème siècle, le livre manuscrit est encore surtout lié à la sphère religieuse, mais peut être destiné à des commanditaires privés. En effet, avec le développement de la dévotion privée, on voit apparaître des manuscrits d’usage privé, en particulier les bréviaires, psautiers et livres d’heures de petit format, ornés le plus souvent de miniatures. 

La miniature, d’abord liée à l’initiale au début du Moyen Âge, prend progressivement son autonomie, et gagne en réalisme au XIIIème siècle. À la fin du XIVème siècle, elle peut même occuper une pleine page, et être de nature profane ou religieuse, comme le montre Les très riches heures du duc de Berry (1410-1411). 

Le XVème siècle constitue l’apogée du livre manuscrit en France. Jusqu’en 1440, les différentes cours françaises rivalisent d’inventivité. Les cours de Bourgogne, Orléans, Tours, Blois et Angers sont particulièrement actives. Des peintres renommés se distinguent dans l’ornement des manuscrits profanes et religieux. C’est en effet au XVème siècle que l’on voit les livres profanes se développer.

Les manuscrits et l’imprimerie

L’apparition de l’imprimerie bouleverse la production de manuscrits. L’invention de J. Gutenberg en 1450-1452 est reprise en France dès 1470. Bien que les imprimés permettent de produire plus rapidement des livres, le livre manuscrit souffre peu de sa concurrence jusque dans les années 1530. 

Les premiers imprimés, les « incunables », ressemblent à s’y méprendre aux manuscrits. Ils reprennent leur mise en page en deux colonnes, emploient eux aussi la calligraphie gothique, et le texte est souvent repris à l’enluminure. 

Cependant dans les années 1530-1550, le livre imprimé prend son autonomie, et supplante le livre manuscrit. 

Depuis lors, les manuscrits demeurent liés à la commande exceptionnelle, et au manuscrit original de l’auteur destiné à l’impression. 

Les manuscrits autographes et manuscrits d’artistes

Rares sont les manuscrits autographes conservés du XVIIème et du XVIIIème siècle. En effet, hormis dans le cadre du théâtre, les documents préparatoires des impressions n’étaient pas conservés. Des fragments de manuscrits originaux ont cependant pu être conservés, mais leurs découvertes sont rares. 

Au XIXème siècle et au XXème siècle, la conservation du manuscrit d’auteur est plus systématique, ces derniers sont donc plus fréquents sur le marché. 

Quant aux manuscrits d’artistes, ils sont souvent liés à l’avant-garde artistique du XXème siècle. 

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Les livres manuscrits remportent un grand intérêt auprès des bibliophiles. Les manuscrits chinois calligraphiés comptent parmi les ouvrages les plus recherchés. En témoigne la vente d’un manuscrit de Mao Dun à Shanghai en 2020 pour 3 152 175 € (25 000 000 ). Les manuscrits de personnalités célèbres du monde artistique, scientifique ou spirituel sont également très prisés des collectionneurs. La vente d’un manuscrit d’Einstein à Paris en 2021 pour 11,6 millions d’euros en est emblématique. Les manuscrits enluminés rares remportent également des millions. Ainsi, un livre de prière juif médiéval a été acquis pour 8,3 millions de dollars à New York en 2021

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(Illus) Manuscrit musical autographe de la Sérénade de Bizet,1874, Paris, Musée des Lettres et Manuscrits

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Livre rare

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Estimation gratuite de livre rare

La définition d’un livre rare est très large, et correspond à l’intérêt à la fois de l’édition et du texte. Un livre peut être qualifié de rare en raison du texte, de ses caractéristiques esthétiques et techniques, de son ancienneté, ou bien de sa provenance. 

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Un livre rare en raison de l’intérêt du texte

Les livres rares désignent les ouvrages au texte d’intérêt majeur car ils correspondent à un épisode marquant ou à une période particulière. Les ouvrages produits par des imprimeurs célèbres tels que Johannes Gutenberg, Alde l’Ancien, Claude Garamond, Gianbattista Bodoni ou encore Gary Starkweather peuvent ainsi être considérés comme rares. Les ouvrages interdits, imprimés clandestinement en raison de la censure, correspondent également à cette définition.  

Les éditions originales de grands textes littéraires sont elles aussi considérées comme rares. En guise d’édition originale, il peut s’agir de la première édition publiée avec l’accord de l’auteur, ou bien d’une édition « princeps ». L’édition « princeps » désigne la première édition imprimée d’un texte dont l’auteur était mort avant l’invention de l’imprimerie. Il s’agit généralement d’ouvrages d’auteurs antiques imprimés aux XVème et XVIème siècles. L’intérêt pour les éditions originales naît dans les années 1840, nombre d’entre-elles sont donc aujourd’hui hors du marché de l’art. 

Les bibliophiles ont aujourd’hui également un goût pour la genèse des œuvres, et les épreuves corrigées du XVIIIème et XIXème siècles et maquettes d’ouvrages sont considérées comme des livres rares. Lorsque l’auteur lui-même a effectué des corrections, l’intérêt pour le livre croît.

Esthétique et rareté du livre

Les livres rares recouvrent également les livres qui se distinguent par leurs qualités esthétiques, la beauté de leurs illustrations, de leur reliure, de leur typographie ou encore de leur mise en page. L’état de conservation de l’ouvrage est alors d’un intérêt majeur dans son appréciation. 

Les livres illustrés ornés d’estampes (à partir du XVIème siècle) et d’enluminures (XVIème et XVIIème siècle) sont particulièrement recherchés. Les ouvrages scientifiques ornés de dédicaces sont également prisés des bibliophiles. Des peintres modernes ont eux aussi contribué à orner des livres, qui sont aujourd’hui considérés comme rares. C’est le cas des livres ornés des gravures de Jacques-Louis David, Anne-Louis Girodet, François Gérard et Pierre-Paul Prud’hon à la demande de l’éditeur Pierre Didot l’aîné à la fin du XVIIIème siècle. 

Les ouvrages de luxe imprimés sur des supports particulièrement délicats, ou à la reliure exceptionnelle sont eux aussi recherchés pour leur qualité esthétique. Le vélin, parchemin particulièrement souple, était réservé aux manuscrits de luxe au Moyen Âge, et aux impressions exceptionnelles au XVème – XVIème siècle. La reliure peut également donner tout son attrait à un livre. L’art de la reliure est encouragé par les rois de France depuis le XVème siècle, et en particulier François Ier. Les reliures au décor soigné se multiplient au XVIème-XVIIIème siècle, avant que le cartonnage industriel ne prenne le pas au XIXème siècle. Cependant, des artistes tels que Paul Bonet et Germaine de Coster perpétuent la tradition de la reliure de qualité par leurs créations contemporaines.

Les livres rares par leur ancienneté et leur provenance

Les critères d’ancienneté et de provenance peuvent faire accéder un livre à la catégorie de livre rare. Ainsi, les livrets xylographiques et les incunables (livres imprimés avant 1501) sont considérés comme rares pour leur ancienneté, et car ils témoignent des débuts de la typographie. 

La rareté d’un livre peut également tenir à sa provenance, et au fait qu’il ait appartenu à un personnage historique. Les marques de provenance sont de première importance de ce point de vue. 

Le nom du propriétaire d’un livre est frappé sur la reliure dès le Moyen Âge. Le nom est alors apposé en toutes lettres, puis à la fin du XVIème siècle les armoiries se substituent au nom. L’initiative est prise par Louis XII, qui est rapidement imité par les Grands de France, comme Anne de Montmorency, puis suivi par les grands collectionneurs du début du XVIIème siècle, tels que les frères Dupuy et Gaston d’Orléans. Les armoiries se diffusent sur les reliures jusqu’à l’Empire, puis cet usage disparaît. Outre les armoiries, il est également fréquent d’afficher les initiales du propriétaire sur la couverture, sous la forme de son chiffre ou de son monogramme. 

La page de garde et le feuillet liminaire portent également souvent des marques de possession manuscrites, peintes, ou bien des ex-libris imprimés. Ces derniers apparaissent au XVIème siècle, et se diffusent véritablement au XVIIème siècle. 

Un livre peut enfin être rare pour les annotations portées par son lectorat. Les ouvrages anciens sont souvent commentés et corrigés. Ces commentaires acquièrent de la valeur lorsque leur auteur est un personnage renommé. 

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La constitution de collections de livres est une pratique ancienne. Charles VIII et François Ier eux-mêmes collectionnaient déjà les éditions princeps. Ces collections ont souvent rejoint les bibliothèques nationales et municipales, et peu de chefs d’œuvres anciens sont encore en circulation sur le marché de l’art. Les marques de provenance diverses (ex-libris, armoiries, dédicaces, annotations, numéros d’inventaire,…) ajoutent à la valeur d’un livre rare. 

Le livre rare ayant remporté le record des ventes est un manuscrit original du Livre de Mormon de Joseph Smith, acheté par la Communauté mormone pour 35 millions de dollars en 2017. La vente d’un Bay Psalm Book (1640) pour 14 millions de dollars à New York en 2013 constitue elle aussi un record pour les livres imprimés. 

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(Illus) Livre d’Heures de François Ier, 1532-1538, manuscrit enluminé et couverture d’orfèvrerie, Paris, Musée du Louvre.

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Estimation gratuite de livre illustré

La notion de livre illustré est apparue dans les années 1930. On parlait auparavant de « livres à figures ». Les livres illustrés désignent les albums reproduits de façon mécanique dotés d’illustrations qui accompagnent le texte. Il s’agit d’un genre particulier au sein des livres imprimés, qui mêle les codes de l’écrit à ceux de l’image. 

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Caractéristiques des livres illustrés

Les livres illustrés se caractérisent par le rapport particulier que l’illustration entretient avec le texte. L’illustration porte elle aussi un discours, qui peut exprimer la même idée que le texte, le compléter, ou au contraire le contredire. Textes et images sont tous deux significatifs. 

L’expressivité de l’image est soulignée par sa disposition dans le texte, l’angle de vue, le cadrage, et l’emploi des couleurs. L’image est le plus souvent réalisée à l’estampe, mais peut également être peinte. On note en outre l’emploi de procédés photomécaniques par Raoul Dufy et Henri Matisse, par exemple pour Jazz de H. Matisse (1947). 

L’illustration est souvent réalisée à partir du texte, mais pas nécessairement de façon contemporaine. Il arrive parfois que le texte soit écrit à partir de l’image, mais c’est une création plus exceptionnelle. C’est notamment le cas des Paysages parisiens (1892) écrits par Émile Goudeau à partir des gravures d’Auguste Lepère. 

Histoire du livre illustré

L’histoire du livre illustré est liée à celle de l’imprimerie, puisque l’illustration correspond à la reproductibilité de l’image. L’apparition des images dans les livres lui est bien antérieure. 

Avec la naissance de l’imprimerie en 1470, les formes des lettres se figent. Les illustrations apparaissent alors dans les pages, dans les espaces prévus à cet effet. Des estampes à la taille d’épargne sur matrice de bois, ou à la taille-douce sur cuivre sont réalisées par les imprimeurs dès le XVIème siècle. Le tirage est alors abondant car les illustrations peuvent être imprimées en même temps que le texte. 

Lorsque la presse à cylindre apparaît, le texte et l’image sont dissociés. Les illustrations sont limitées aux planches hors texte, car elles ne peuvent être imprimées qu’à la presse à plateau. Le nombre d’illustrations des livres diminue, mais elles occupent désormais des pages dédiées.  Certaines de ces illustrations sont rehaussées de couleurs à la main, et ornées de peintures en pleine page jusqu’au XVIIème siècle pour les ouvrages les plus luxueux. Les illustrations sont cependant le plus souvent réalisées à la gravure sur métal dès le XVIIème siècle (et non plus à la xylogravure). 

Le livre illustré connaît une grande diffusion au XVIIème siècle, et accompagnent notamment les progrès de la botanique. Ainsi, en 1672, Nicolas Robert, Abraham Bosse, et Louis de Châtillon participent à l’illustration de l’Histoire des plantes de l’Académie des sciences, projet d’envergure scientifique et artistique. 

Au XVIIIème siècle, le format des gravures diminue progressivement. Les illustrations sont le plus souvent encadrées, et on les désigne sous le terme de « vignettes ». Les illustrations des livres se diversifient, et on voit apparaître les livres de peintres à la fin du XIXème siècle. Cette innovation est le fruit d’une commande de l’éditeur Pierre Didot l’aîné, qui demande aux peintres renommés de l’époque de concevoir des illustrations. Jacques-Louis David, Anne-Louis Girodet, et Pierre-Paul Prudhon ont participé à ce projet. 

L’essor de la lithographie au XIXème siècle et l’invention de gravure sur bois de bout en 1817 sont deux facteurs de diffusion du livre illustré au XIXème siècle. Les images sont alors de meilleure qualité, et plus aisées à produire. 

L’intégration de la photographie dans les ouvrages à la fin du XIXème siècle constitue une rupture dans l’histoire du livre illustré. Deux catégories de productions se distinguent alors. Les éditions à grande échelle adoptent la photographie, tandis que les éditions plus artisanales perpétuent l’emploi de l’estampe. La notion de « livre d’artiste » se développe alors. Ces derniers, qui prennent leur essor au tournant du XXème siècle, traduisent les recherches expérimentales d’artistes tels que Walter Crane et William Morris en Angleterre, Guillaume Apollinaire et Stéphane Mallarmé en France, et Ardengo Soffici et Filippo Tommaso Marinetti en Italie. Ces livres illustrés de luxe sont publiés par des marchands d’art tels qu’Ambroise Vollard, Daniel-Henry Kahnweiler ou encore Aimé Maeght. Ces éditions d’art offrent alors plus de liberté à l’illustrateur. 

Faites estimer gratuitement un livre illustré

Les livres illustrés bénéficient du dynamisme du marché du livre auprès des collectionneurs. La cote de l’artiste a alors une grande influence dans l’estimation du livre. Ainsi, L’Histoire naturelle des oiseaux (1770-1786) de Georges-Louis Leclerc de Buffon, l’un des ouvrages illustrés les plus célèbres, remporte régulièrement des records. Un ensemble de dix volumes in-4° a été adjugé pour 53 836 € à Paris en 2022. 

Les succès contemporains peuvent également triompher lors des ventes. Ainsi, un exemplaire de The Tales of Beedle the Bard, annoté et illustré par J.K. Rowling a été vendu à Londres pour 1,95 million de livres sterling.

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(Illus) Edouard Manet, illustration pour Le Corbeau d’Edgar Allan Poe, traduit par Charles Baudelaire, 2ème planche, 1875, Washington, Library of Congress.

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Estimation gratuite de livres anciens

Les livres anciens correspondent aux livres réalisés de manière artisanale. Ils peuvent être manuscrits ou imprimés artisanalement (avant l’invention de la presse mécanique, en 1814). 

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Les premiers livres anciens : le volumen et le codex

Les supports d’écriture antique sont multiples, mais le livre naît avec le volumen, rouleau de feuilles de papyrus cousues et enroulées autour d’un bâton. Progressivement, il est supplanté par le codex, inventé à Rome au tournant de notre ère. Il s’agit feuilles de parchemin cousus ensembles et réunis en cahiers. Cette innovation est rendue possible par l’adoption du parchemin, plus solide et plus souple que le papyrus. Les livres sont composés de feuillets qui permettent de disposer le texte au centre et un commentaire dans la marge. Le codex demeure le support principal du livre pendant tout le Moyen Âge. 

Les livres anciens du Moyen âge

Au Moyen Âge, les livres anciens sont copiés au sein des scriptoria des monastères, et également chez les laïcs à partir du XIIème siècle en raison de l’essor des universités. La calligraphie caroline, mise en place par les Carolingiens, évolue progressivement vers la lettre gothique au XIIIème siècle. Cette dernière est plus difficile à lire, mais permet des économies de temps de réalisation et de parchemin.  

Le format du livre ancien dépend du nombre de pliures du feuillet de parchemin (in-folio à 1 pliure, in-quarto à 2 pliures, in-octavo à 3 pliures, in-seize à 4 plis).

La maitrise de la fabrication du papier au XIVème siècle constitue une révolution dans l’art du livre ancien en Europe. Moins couteux et difficile à préparer que le parchemin, le papier permet de multiplier les manuscrits. Cette innovation répond à la hausse de la demande des laïcs, liée au développement des universités et à la dévotion privée. 

Ces transformations préparent l’invention de l’imprimerie. Cette dernière est précédée de recherches sur la reproduction des images à l’aide de la xylographie au milieu du XVème siècle. 

Les livres anciens à l’invention de l’imprimerie

L’invention de l’imprimerie par l’orfèvre Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg en 1450-1452 révolutionne l’art du livre ancien. Gutenberg propose des caractères mobiles de métal pouvant être librement assemblés pour former des mots. Après encrage, ces caractères sont imprimés grâce à la presse à bras. Cette technique permet de produire très rapidement un nombre indéfini d’exemplaire, d’autant plus que les caractères de métal ne s’usent que très peu. Le premier livre imprimé par Gutenberg, la Bible à 42 lignes, est tiré à environ 180 exemplaires. 

À l’invention de l’imprimerie, de 1453 à 1500 environ, les livres reprennent la mise en page et la calligraphie du manuscrit. Le livre ancien est encore fait de cahiers de feuilles pliées et reliées, comme le manuscrit. Le livre est même souvent repris manuellement pour ajouter des miniatures. Pour cette raison, ils sont qualifiés d’incunables (du latin incunabulum, berceau). Ils constituent le commencement du livre imprimé. 

Parmi les incunables, on compte de nombreuses éditions princeps, c’est-à-dire de premières impressions d’ouvrages d’auteurs ayant vécu avant l’invention de l’imprimerie. 

Cette innovation se diffuse rapidement dans toute l’Europe. En France, les premiers foyers sont à Paris, Lyon, Albi, Toulouse, Angers et Vienne dès les années 1470. 

Le livre ancien à l’époque moderne

À l’époque moderne (XVIème-XVIIIème siècle), le livre ancien imprimé prend véritablement son indépendance par rapport au manuscrit, tirant pleinement parti des capacités de l’impression. 

Au XVIème siècle, la typographie change, tout comme la mise en page. On opère un retour au caractères romains, on numérote les pages et on regroupe les notes de bas de pages. C’est à cette période que l’on voit apparaître la page de titre, les pages liminaires, et la table des matières. Les livres en langue française se multiplient après l’ordonnance de Villers-Cotterêt (1539).

La production de livres se structure. Après l’ordonnance de Moulins (1566), l’imprimeur détient le monopole sur l’ouvrage publié. Il s’agit d’un privilège pour l’éditeur, mais également d’un moyen de contrôle du pouvoir sur le contenu des livres anciens. 

Le livre ancien ne connaît pas de transformation majeure au XVIIème et au XVIIIème siècle. On note cependant que les techniques de réalisation des estampes évoluent. Au XVIIème siècle, la gravure sur bois est progressivement remplacée par la gravure en taille-douce sur cuivre, qui permet davantage de finesse de représentation. Au XVIIIème siècle, c’est la typographie qui se transforme légèrement. 

Le bouleversement dans la production des livres survient avec la Révolution industrielle, au XIXème siècle. Lorsque la presse mécanique se substitue à la presse à bras, dans les années 1850, le livre devient un objet industriel. Il est imprimé sur du papier en bobines et non plus en feuilles, lui-aussi fabriqué mécaniquement. Les illustrations se raréfient, et le coût de production baisse drastiquement, ce qui fait du livre un objet de consommation courant. On ne parle alors plus de livre ancien pour les ouvrages réalisés industriellement.  

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L’estimation des livres anciens varie en fonction de la rareté de l’édition, de la qualité du livre, et l’état de la reliure, de sa provenance, et de la présence d’éventuelles caractéristiques uniques (autographe, annotation…). 

Le marché du livre ancien a aujourd’hui le vent en poupe auprès des bibliophiles. Ainsi, si la vente d’une Bible de Gutenberg à New York pour 2 millions de dollars avait été un record exceptionnel en 1978, il a été amplement déplacé depuis lors. La vente d’une rare édition du Bay Psalm Book de 1640 à New York pour 14 millions de dollars en 2013 en témoigne. 

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(Illus) Calendrier des bergers (moyen français), 1508, p. f1 et frontispice de l’incunable, Lyon, Bibliothèque municipale. 

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