Estimation gratuite tapis d'Orient

Tapis d’orient

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Estimation gratuite de tapis d'Orient

L’appellation « tapis d’Orient » désigne les tapis de provenance orientale ou extrême-orientale noués à la main. Ils présentent en surface un velours d’une hauteur qui peut être variable. Les tapis tissés, tels que les Kilim et les Soumak ne sont pas considérés comme « tapis d’Orient ».  

Le tapis est un art né en Orient, et on observe des différences majeures en fonction des centres de production. Les tapis persans (iraniens), du Caucase, d’Asie Mineure et d’Extrême-Orient sont les tapis d’Orient les plus renommés. 

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Caractéristiques techniques des tapis d’Orient

Les tapis d’Orient se distinguent d’abord par leurs caractéristiques techniques. 

Qu’il s’agisse de tapis de prière ou de tapis centre de salle, leurs dimensions sont codifiées. 

La technique du nouage des nœuds est également caractéristique des tapis d’Orient. Les deux nœuds employés sont le nœud Senneh dit persan, et le nœud Ghiordès d’Asie Mineure. L’observation de la nature, la qualité et la densité des nœuds permet d’authentifier un tapis d’Orient et d’en déterminer la provenance. Après le nouage, les fils sont rasés. En fonction de la finesse du nœud, la hauteur du velours varie. Les velours des tapis d’Orient sont le plus souvent de 8 à 10 mm.  

Les matières de prédilection des tapissiers sont la laine, la soie et le coton, les fils de chaîne étant en laine filée de poil de chèvre pour une plus grande résistance. La trame est le plus souvent réalisée en coton, mais peut être substituée par de la soie pour les tapis les plus couteux. La soie peut même être mêlée à des fils d’or et d’argent pour les tapis destinés à la cour. 

Les tapis d’Orient offrent une gamme restreinte de coloris, à savoir le rouge, le bleu et le vert. Cependant, les coloris sont d’une grande qualité en raison du savoir-faire artisanal des teinturiers. 

Aspects esthétiques des tapis d’Orient

Malgré la diversité des centres de production, les tapis d’Orient se distinguent par certains aspects qui révèlent une esthétique commune. 

Les motifs des tapis d’Orient témoignent d’un goût pour la régularité. Les décors sont toujours pris dans un encadrement qui centre l’attention sur le motif central. L’encadrement est le plus souvent très orné, et se compose d’une bordure principale et d’une bordure secondaire. 

Le champs, le plus souvent rectangulaire, porte décor qui peut être géométrique ou figuratif. Les motifs géométriques les plus prisés sont les losanges, les croix et les étoiles. En ce qui concerne les ornements figuratifs, on trouve fréquemment des fleurs, des arbres, des animaux, des paysages et des personnages. Les tapis à vases fleuris sont particulièrement appréciés à partir du XVIIème siècle. Ces décors sont généralement disposés dans des médaillons et reproduits. 

Le tapis de prière constitue un type de tapis oriental particulier, car la taille, la composition, les couleurs et les motifs en sont dictés par sa fonction. Le plus souvent, un mihrab posé sur des colonnes figure au centre du champs, parfois accompagné d’une cruche à eau, d’une lampe suspendue, d’arabesques et de rinceaux floraux. 

Histoire des tapis d’Orient

L’histoire des tapis d’Orient naît au sein des peuples nomades. Ce sont les femmes qui se transmettraient le savoir-faire du nouage des tapis, ainsi que les motifs, très codifiés. Les décors géométriques (rectangles, losanges, octogones) sont en effet le fruit de la stylisation d’éléments figuratifs, tels que des fleurs ou des animaux. Ils sont associés à des familles. 

Cet art d’abord lié aux peuples nomades est admis au sein des différentes cours à la fin du XVème siècle. Des ateliers sont ainsi créés dans les cours de Tabriz, Ispahan, Kechan, Kirman, et Héréké. A la demande des princes, les décors floraux se complexifient, et les dimensions des tapis d’Orient s’accroissent. Progressivement, la composition des dessins est confiée à des miniaturistes, ce qui entraine le raffinement de l’art du tapis d’Orient. 

Faites estimer gratuitement un tapis d’Orient 

L’estimation d’un tapis d’Orient dépend de la taille du tapis, de la finesse de sa réalisation, ainsi que de son ancienneté et de son état de conservation.

Les ventes de tapis d’Orient peuvent remporter des records lorsque la provenance de l’œuvre est prestigieuse, ou que la pièce est particulièrement ancienne.
Ainsi, le record des ventes est détenu par le tapis Clark tissé à Kirman au XVIIème siècle, provenant de la collection de William A. Clark. Ce tapis de 2,7 x 2 m. a été vendu à New York pour 34 millions de dollars en 2013. 

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(Illus.)Tapis de Tabriz, Iran, XVIIIème s., Azerbaijan Carpet Museum

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Estimation gratuite tapisserie

Tapisserie

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Estimation gratuite de tapisserie

La tapisserie est un art textile somptuaire qui se développe véritablement à partir du XIVème siècle. Les tapisseries ont un usage à la fois utilitaire et décoratif, et constituent dès l’origine des objets de luxe. 

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Les origines de la tapisserie

Les origines de la tapisserie remontent à l’époque médiévale, où elle était pratiquée à la fois par les artisans coptes et byzantins. Les pièces du XIème au XIVème siècle portent des ornements en médaillon, et s’inspirent de l’art byzantin. Les tapisseries européennes sont cependant mieux connues à partir du XIVème siècle. 

En France, les principaux centres de production de la tapisserie à l’époque médiévale sont à Paris et à Arras. Les réalisations parisiennes sont peu nombreuses, et portent le plus souvent des motifs géométriques et héraldiques. 

Les tapisseries historiées, inspirées de l’art de la peinture, apparaissent dès le XIVème siècle, sous Charles V. Les ateliers parisiens disparaissent cependant au début du XVème siècle en raison des troubles politiques et sociaux de la guerre civile qui agite alors la capitale. 

La tapisserie de haute lisse se développe à Arras au début du XIVème siècle. Ce sont cependant les tapisseries de Tournai et Bruxelles qui dominent le marché de l’art au XVème et au XVIème siècle. 

A la fin du Moyen Âge, les motifs les plus prisés sont les vies de saints et les scènes d’amour courtois. Les tapisseries à armoiries parlantes sont également très appréciées. Le décor tend à être couvrant, comme en témoignent les tapisseries mille fleurs de l’époque. 

La tapisserie à la Renaissance

La Renaissance constitue une période de renouvellement de la tapisserie grâce à l’influence italienne. Ainsi, Raphaël donne en 1515 des cartons aux lissiers de Bruxelles. Sous son influence, les lissiers réalisent des tapisseries aux compositions amples, qui mettent en valeur le personnage principal dans un goût inspiré de la Renaissance italienne. Les tapisseries des Flandres et d’Aubusson proposent également un décor lié à la nature sauvage, peuplé d’animaux réels et fantastiques. 

Les tapisseries de la Renaissance sont le plus souvent encadrées par de riches bordures ornées de guirlandes. 

Le XVIIème siècle, l’âge d’or de la tapisserie

Le XVIIème siècle est considéré comme l’âge d’or de la tapisserie. En France, la production est encouragée par Henri IV et Louis XIII qui font venir des lissiers flamands pour stimuler la création française. Louis XIV approfondit cette démarche en fondant des manufactures royales, en particulier la manufacture royale des Gobelins en 1662, puis la manufacture sous protection royale de Beauvais. 

En France, ce sont les peintres de cour qui donnent les cartons des tentures. Les tapisseries présentent des sujets héroïques, comme l’Histoire d’Alexandre. 

Dans les Flandres, les tapisseries inspirées de romans remportent un grand succès. Dans la première moitié du XVIIème siècle, les tentures aux motifs tirés de L’Astrée de Honoré D’Urfé ou de Pastor Fido de Guarini sont très recherchées.

Les motifs floraux demeurent également un thème de prédilection des commanditaires. Entre 1620 et 1635, les tapisseries ornées de bouquets de fleurs dans un vase sont fréquentes à Aubusson.  

Les tapisseries du XVIIIème siècle

Au XVIIIème siècle, l’intérêt porte désormais davantage sur l’ornement des tapisseries. Ces dernières sont généralement de plus petites tailles, pour s’adapter à la diminution des tailles des pièces. Elles doivent également pouvoir s’insérer dans les boiseries qui se popularisent à ce moment-là. 

Les motifs des tapisseries, dessinés par Coypel, Boucher, Oudry, Watteau, ou Huet, sont le plus souvent des scènes à tonalité galante ou champêtre, encadrées par un alentour majestueux. Il s’agit de séduire et d’émouvoir le spectateur.  

La production des tapisseries est florissante jusqu’à la Révolution.  

La tapisserie au XIXème et au XXème siècle

L’art de la tapisserie perdure au XIXème siècle grâce aux grandes commandes de l’État et de l’Église. Le goût pour le textile d’ameublement se développe, mais la tapisserie souffre de l’essor contemporain du tapis. 

Les créations les plus appréciées des commanditaires de tapisseries sont les scènes tirées de l’histoire de France, et les retissages de cartons anciens, dans un goût éclectique. 

La tapisserie renoue avec la modernité et l’Avant-garde artistique à la fin du siècle, lorsque les artistes Nabis et de l’Art Nouveau manifestent un intérêt nouveau pour cet art textile. La tapisserie s’affirme comme l’un des supports de l’art contemporain dans les années 1920. En effet, les travaux présentés par l’école d’Art Décoratif d’Aubusson à l’Exposition internationale des Arts Décoratifs en 1926 surprennent le public par leur modernité. 

Le renouveau de la tapisserie est encouragé par l’action de Jean Lurçat à Aubusson. Il met en image les compositions d’Aragon, Tzara et Desnos à l’aide de coloris vifs. Il souhaite libérer de cette manière la tapisserie de l’art de la peinture. 

Marie Cuttoli accompagne ces recherches grâce à sa manufacture installée à Aubusson en 1928. Elle commande en effet des cartons à de nombreux artistes de l’Avant-garde artistique, comme Lucien Coutaud, Jean Lurçat, Georges Rouault, Pablo Picasso, Georges Braque, Le Corbusier, Raoul Dufy, ou encore Man Ray. Encore aujourd’hui, la tapisserie est un outil de création contemporaine. 

Faites estimer gratuitement une tapisserie

L’estimation d’une tapisserie dépend de l’ancienneté et de l’état de l’œuvre, de ses dimensions, de l’auteur de son carton et de la rareté de la pièce. 

Les tapisseries s’échangent le plus souvent pour quelques centaines à quelques dizaines de milliers d’euros, en fonction de ces critères. 

Le record des ventes est détenu par la tapisserie des conquêtes de Louis le Grand, d’après un carton de Jean-Baptiste Martin des Batailles, tissée au XVIIème siècle à la manufacture de Beauvais. Cette dernière a été adjugée pour 1 603 703 € (3 094 000 000 ITL) à Venise en 1998. 

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(Illus.) Tapisserie en laine de la manufacture royale d’Aubusson d’après un carton de Jean-Baptiste Huet, v. 1786, Marseille, Grand salon u musée Grobet-Labadié.

 

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Estimation gratuite tapisserie des Gobelins

Tapisserie des Gobelins

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Estimation gratuite de tapisserie des Gobelins

La tapisserie des Gobelins est une manufacture formée par Jean-Baptiste Colbert en 1662.  Elle a fait rayonner de façon internationale l’art de la tapisserie française. 

Estimation gratuite tapisserie des Gobelins

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Origines de la manufacture de tapisserie des Gobelins 

Le nom des Gobelins tire son origine auprès des teinturiers à qui appartenait au XVème siècle le terrain sur lequel s’installe par la suite la manufacture de tapisserie. Jean Gobelin, teinturier, s’installe ainsi à Paris en 1443, dans un emplacement réputé pour la qualité de ses eaux. 

Au début du XVIIème, Henri IV loue des bâtiments aux descendants de Jean Gobelin, et encourage l’installation des flamands Marc de Comans et François de la Planche pour créer une manufacture de tapisserie. Henri IV espère de cette manière limiter les achats de produits de luxe à l’étranger, et créer en France des objets de qualité pour la Cour. La manufacture fait dès lors appel à des artistes de premier ordre tels que Pierre-Paul Rubens pour dessiner les cartons. 

La propriété des Gobelins est finalement rachetée par l’État en 1662, et la manufacture passe sous l’égide royale. Charles Lebrun, le peintre du roi, dessine désormais les cartons. La manufacture des Gobelins réalise alors des tapisseries, mais également des pièces d’orfèvrerie, des fontes, des gravures, et de l’ébénisterie. Les réalisations de la fin du XVIIème siècle sont réputées pour leur qualité exceptionnelle. C’est à cette période que sont tissées les tentures des Actes des Apôtres d’après Raphaël, et l’Histoire de Moise d’après Poussin. Cependant, malgré la grande qualité de ses créations, la manufacture des Gobelins doit fermer en 1694 pour raisons budgétaires.

Les tapisseries de la manufacture des Gobelins au XVIIIème siècle

La manufacture des Gobelins connaît un renouveau à partir de 1699, et se consacre dès lors au tissage des tapisseries. Au XVIIIème siècle, elle est dirigée par des architectes tels que Robert de Cotte, Jean-Charles Gasnier d’Isle et Jacques-Germain Soufflot.

Les alentours inventés au début du XVIIIème siècle entrainent un grand succès des tapisseries de la manufacture des Gobelins. Les encadrements de fleurs et rubans deviennent aussi important que le sujet historié disposé au centre (religieux, historique, ou mythologique).  Parmi les décors les plus appréciés, L’Histoire de Don Quichotte d’après Charles-Antoine Coypel et La Tenture de Dieux de François Boucher figurent en bonne place. 

La Révolution bouleverse cependant la production des tapisseries de la manufacture des Gobelins. Les tentures aux symboles monarchiques sont brulées, et les cartons à conserver sont sélectionnés en 1794. Cette situation provoque une crise économique de la manufacture des Gobelins. 

Le renouveau de la tapisserie des Gobelins au XIXème et au XXème siècle

La première moitié du XIXème siècle

Dans la première moitié du XIXème siècle, sous l’Empire, la manufacture de tapisserie des Gobelins connaît un renouveau. Les tapisseries présentent des scènes de l’histoire contemporaine, d’après les œuvres de Jacques-Louis David et Antoine-Jean Gros. Les tapisseries-portraits sont également très prisées dans la première moitié du XIXème siècle. 

La manufacture des Gobelins fait le choix de se spécialiser dans le tissage de haute lisse en 1825. Quant aux métiers de basse lisse, ils sont envoyés à la manufacture de Beauvais. 

La manufacture de tapisserie des Gobelins dans la seconde moitié du XIXème siècle.

La manufacture de tapisserie des Gobelins est réunie sous l’égide d’un même directeur à celle de Beauvais en 1860. Les artisans adaptent les recherches de Michel-Eugène Chevreul sur le mélange des couleurs, ce qui permet de réduire le nombre de coloris nécessaires à la teinture. 

La manufacture de tapisserie des Gobelins continue à réaliser de grandes commandes pour l’Empire, puis pour la IIIème République. Dans le dernier tiers du XIXème siècle, on remarque une transformation dans la production. Les tapisseries sont conçues pour un lieu précis, grâce à l’art du décorateur qui émerge alors. 

Ce sont les peintres de la modernité qui composent les cartons. Les tapisseries sont ainsi tissées d’après les motifs d’Odilon Redon, Félix Bracquemond, ou encore Leonetto Capiello, dans un goût impressionniste ou symboliste.

Les tapisseries des Gobelins au XXème siècle

Au XXème siècle, la manufacture de tapisserie des Gobelins est officiellement rattachée au Mobilier national (1937). Tout en étant rattachée à la commande institutionnelle, la manufacture des Gobelins met un point d’honneur à réaliser des compositions contemporaines. Ce sont donc les artistes de l’Avant-garde abstraite et surréaliste qui proposent des cartons de tapisserie aux Gobelins au XXème siècle. Ainsi, des tapisseries d’après Jean Arp, Fernand Léger, Alexandre Calder, Sonia Delaunay, Jean Dewasne, Serge Poliakoff, Jean-Paul Riopelle, Gérard Garouste, ou encore Louise Bourgeois sont tissées. 

Faites estimer gratuitement une tapisserie des Gobelins

L’estimation d’une tapisserie des Gobelins dépend de l’ancienneté et de l’état de l’œuvre, de ses dimensions, de l’auteur de son carton et de la rareté de la pièce.

Les tapisseries des Gobelins contemporaines sont les plus recherchées. Elles s’échangent le plus souvent pour quelques milliers ou dizaines de milliers d’euros. Le record des ventes est détenu par la tapisserie « Les dés sont jetés », d’après un carton du Corbusier (1960). La pièce a été vendue pour 281 610 € (2 100 000 DKK ) à Copenhague en 2015. 

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(Illus.) Tapisserie des Gobelins, Histoire de Don Quichotte, Le jugement de Sancho Panza, tapisserie de laine et soie, 1752-1754, New York, Metropolitan Museum. 

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Estimation gratuite tapis chinois

Tapis Chinois ancien

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Estimation gratuite de tapis chinois ancien ​

Les tapis sont attestés en Chine depuis l’époque des Han (206 av. n.-è.-220 n.è.), cependant rares sont les exemplaires conservés antérieurs au XVIIIème siècle.
La valeur des tapis chinois anciens diffère de celle des tapis du Moyen-Orient, en cela qu’ils ont une fonction uniquement ornementale et non spirituelle.

Estimation gratuite tapis chinois

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Les tapis chinois anciens, des Han aux Yuan

Les tapis chinois anciens des Han

Les premiers tapis chinois connus ont été réalisés sous les Tang au VIIIème siècle. Ces tapis anciens ont été confectionnés en feutre, décorés de broderies et de tissus appliqués. Les créations de laine et de feutre de Khotan sont particulièrement renommées. Les tapis anciens chinois portent des motifs de rinceaux floraux, qui forment des compositions aérées. 

L’art du tapis noué n’est introduit que dans un second temps en Chine, par l’intermédiaire des nomades qui parcourent la route de la Soie. Deux types de productions coexistent alors en Chine. Les tapis de feutres pressé et brodés ou de laine nouée sont associés aux yourtes des nomades du nord-ouest de la Chine, tandis que les tapis ornementaux sont liés aux décors des palais.

Les tapis chinois anciens : l’art des Yuan

Avec l’installation des Yuan en Chine au XIIIème siècle, s’ouvrent deux siècles de domination mongole en Chine. Dans l’art des tapis anciens, cette présence se traduit par l’adoption du répertoire iconographique mongol. Dynastie nomade, les Mongols encouragent l’essor du tapis noué. On remarque un développement de l’Islam dans le nord de la Chine, qui se traduit par la production de tapis adaptés au culte. 

Les tapis chinois ancien sous les Ming

La dynastie Ming (XIVème-XVIIème siècle) constitue une période brillante de l’art du tapis chinois ancien. La production est stimulée par la création de manufactures pour le tissage des soies et tapis, notamment dans la région de Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine. Les tapis chinois anciens adoptent le plus souvent une structure de coton, et sont faits de nœuds asymétriques. 

Sous les Ming, les tapis se diffusent véritablement dans la culture chinoise ancienne. Ils sont tendus sur les murs et colonnes, et habillent les mobilier (tables, chaises, …) mais sont rarement disposés au sol. Pour cette raison, la plupart des tapis chinois anciens sont de dimensions restreintes. 

Après la présence mongole, les motifs des tapis chinois anciens sont de nouveaux liés aux codes chinois. Ils adoptent des coloris et motifs à la symbolique complexe. Ainsi, les motifs géométriques et figuratifs puisent dans le répertoire chinois traditionnel. On retrouve principalement des décors de bandes perlées, spirales, svastika et cercles en ce qui concerne les décors géométriques.  Les tapis sont aussi ornés de motifs figuratifs, animaux mythiques et réels symboles de longévité et de prospérité (dragon, licorne, papillon, paon, chien, chauve-souris). Les fleurs liées à la pureté et à la continuité (passage des saisons) sont fréquemment représentées. Les essences les plus communément figurées sur les tapis chinois Ming sont les lotus, les pivoines, les chrysanthèmes, et les fleurs de prunier.

Tout comme les motifs, les coloris sont associés à l’ordre de l’Univers. Les tapis sont ainsi réalisés en noir (symbole de l’eau, du Nord, de l’obscurité et de l’honneur), en rouge (emblématique de la vie, la richesse, le bonheur, et du Sud), en jaune (couleur de la terre et du centre, donc associée à l’empereur), en bleu (couleur de la mer et du ciel, symbole de pureté et de sérénité), en vert (printemps, et symbole de l’Est), et blanc (représentant le métal et l’Automne). L’association des formes et des couleurs sur les tapis anciens est donc liée aux codes de la Chine ancienne. 

Faites estimer gratuitement un tapis chinois ancien

Contrairement aux tapis orientaux très diffusés en Europe depuis le XVIème siècle, les tapis chinois anciens sont inconnus des collectionneurs européens jusqu’au début du XXème siècle. La présentation de tapis chinois anciens à l’exposition internationale à Saint-Louis dans le Missouri en 1903 les a néanmoins fait connaître au grand public, et a suscité un engouement nouveau des collectionneurs. 

La valeur d’un tapis chinois dépend de la technique utilisée, de ses dimensions, de son ancienneté et de son état de conservation. La provenance du tapis influence par ailleurs l’estimation du tapis chinois ancien. Le dernier record est détenu par un tapis de soie de la dynastie Ming, probablement de provenance impériale, adjugé en 2021 pour 6 881 000 € à Paris. 

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(Illus.) Tapis de trône au dragon, Pékin ( ?), dynastie Ming, XVIème siècle. collection privée.

 

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Tapis ancien

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Le tapis est une invention orientale ancienne qui ne se diffuse que tardivement en Occident. Les tapis anciens sont le fruit d’acquisitions tout au long du Moyen Âge et de la Renaissance. Il s’agit de produits d’importation de grand luxe. La fabrication de tapis anciens ne débute en France qu’au XVIIème siècle, et prend véritablement son essor avec la création de la manufacture royale de la Savonnerie en 1640. 

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Les tapis anciens de style Louis XIII

Les tapis anciens dits de style Louis XIII accompagnent les débuts de la production de tapis en France. La production de tapis de ce style ne se limite pas au règne de Louis XIII, mais couvre en réalité la majeure partie du XVIIème siècle. Les tapis de style Louis XIII se caractérisent par des motifs de bouquets puis de semis de fleurs jetés densément sur un fond noir. Le décor est parfois rehaussé de rubans, de motifs de passementerie, et d’écussons. La production de tapis anciens se caractérise alors par l’influence persane sensible dans la technique de fabrication au point noué, et dans le décor.  

La technique de fabrication des tapis évolue dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Le tapis de velours supplante le tapis au « petit point » réalisé à l’aiguille sur canevas. Le style Louis XIII persiste jusqu’à l’épanouissement du style Louis XIV dans les années 1660. 

Les tapis anciens de style Louis XIV ou l’éclosion du goût français

Dans les années 1660, le style Louis XIV prend son élan. Les tapis de ce genre sont aussi dits de « goût français ». Le style Louis XIV se caractérise par une ornementation à l’antique et disposée symétriquement, dans des médaillons et bordures à l’antique. La feuille d’acanthe et la frise d’ove sont des motifs récurrents des tapis réalisés sous le règne du roi Soleil. Des tapis de très grande taille sont créés à la gloire du roi, comme les tapis destiné à la Grande Galerie du Louvre, tissé entre 1668 et 1688. 

Les tapis anciens du règne de Louis XV

Dès le début du XVIIIème siècle, on voit apparaître des transformations qui caractérisent le style Louis XV. Les fonds des tapis anciens se diversifient, et se caractérisent par des coloris plus vifs tels que le jaune citron, jonquille ou encore chamois. Ils peuvent se présenter en échiquier, ou sous forme mosaïquée. C’est le peintre Pierre Josse-Perrot, actif à la Savonnerie entre 1720 et 1750, qui permet l’aboutissement du style Louis XV. 

Sous Louis XV, les tapis anciens présentent des compositions exubérantes et des coloris vifs. Ils sont ornés de coquilles, fruits, cornes d’abondance, et feuilles d’acanthes. Un motif disposé en toile d’araignée occupe souvent le centre de la composition, et est répété dans les angles en quart. 

Avec l’accroissement de la demande, la production de tapis augmente fortement au XVIIIème siècle.

Les tapis anciens de style Louis XVI

Le style Louis XVI s’épanouit dans les années 1770-1780 en ce qui concerne les tapis anciens. Il se reconnaît à son décor épuré d’entrelacs de guirlandes de fleurs polychromes et rubans. Les motifs inspirés de l’Antiquité et de l’Orient s’épanouissent sur des fonds clairs délicats à partir de 1775 à la manufacture e la Savonnerie. Le peintre Michel-Bruno Bellengé y dessine des turqueries, des chinoiseries, ou encore des motifs néoclassiques. 

Le style Louis XVI est contemporain de la mise au point de la technique du tapis ras à la manufacture d’Aubusson, née dans les années 1740. 

La production de tapis est florissante sous Louis XVI. Cependant, ce commerce de luxe pâtit de la Révolution. Il connaît un renouveau au XIXème siècle, sous l’Empire. 

Les tapis anciens au XIXème siècle

Les tapis anciens du début du XIXème siècle

Au début du XIXème siècle, Napoléon Ier relance l’artisanat du tapis ancien et passe une série de commandes dans les manufactures en 1807. L’emploi du tapis se démocratise au XIXème siècle grâce au développement du tapis ras. Les manufactures proposent différentes qualités de production (tapis double broche, moquette, tapis ras), ce qui permet de couvrir toutes les pièces de tapis. 

Les décors de tapis de la première moitié du siècle, inspirés par l’Antiquité, sont donnés par Charles Percier et Pierre Fontaine. Ils sont le plus souvent organisés en compartiments, avec des motifs issus de l’Antiquité tels que les trophées guerriers, les couronnes de laurier, les cornes d’abondance, et les cygnes. Les tapis anciens se divisent en tapis d’apparat, tapis de pièces d’habitation, et tapis de lieux de passage.

Les tapis anciens du milieu du XIXème siècle

Au milieu du XIXème siècle, le tapis ras au décor simplifié évolue pour donner naissance au tapis dit « bourgeois ». La production se diversifie, et les tapis jaspés, tapis à doublures et moquettes se diffusent. 

Du point de vue stylistique, l’inspiration orientale connaît un essor nouveau au milieu du XIXème siècle. Les modèles de style Louis XIV et Louis XV sont également retissés, dans le goût éclectique du moment. 

L’industrialisation accélérée de la seconde moitié du XIXème siècle provoque une rupture dans l’artisanat du tapis. La moquette et le tapis ras deviennent les productions principales sous le Second Empire. 

Faites estimer gratuitement un tapis ancien

La valeur d’un tapis ancien dépend de son origine, de son état, et de son ancienneté. La qualité du travail (composition, coloris, nombre et finesse des nœuds) et le raffinement des matériaux employés ont également une influence sur l’estimation du prix du tapis ancien.

 Certains tapis sont particulièrement recherchés en raison de leur rareté, comme les tapis Louis XIII. En effet, peu d’exemplaires de ces derniers sont encore en circulation sur le marché de l’art. C’est cependant un tapis Louis XV qui détient le record des ventes, un tapis dessiné par Pierre-Josse Perrot à la Savonnerie et tissé v. 1740-1750. Ce dernier a été adjugé pour 4,4 millions de dollars à New York en 2002. 

 La provenance prestigieuse d’un tapis ancien peut également influence le prix de l’œuvre. C’est le cas du tapis dessiné par Augustus Welby Northmore Pugin pour le palais de Westminster en 1844-1852 a été adjugé pour 37 593 € (26 000 £) en 2006 à Londres. 

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(Illus.) Manufacture de la Savonnerie, tapis style Louis XIII, milieu du XVIIème siècle, tapis noué, New York, Metropolitan Museum of Art

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Estimation gratuite tapis persan

Tapis Persan

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Estimation gratuite de tapis persan

L’appellation « tapis persan » recouvre les tapis produits en Iran. La Perse est en effet l’une des principales régions de production des tapis en Iran.

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Tapis persans de l’Antiquité

Les premiers tapis persans antiques connus sont réalisés par les Sassanides, du IIIème au VIIème siècle. Il s’agit de tapis de feutre ras ou au point noué (à nœud asymétrique), produits en Iran. Les tapis étaient des productions très luxueuses qui pouvaient comprendre des fils d’or et de soie, et être brodés de pierres précieuses. C’est le cas du tapis « printemps de Khôsro », du prince sassanide Khôsro, connu par les textes. De rares exemples archéologiques sont connus, cependant les témoignages antérieurs au XVIème siècle demeurent rares. 

Les tapis persans turco-mongols

Les tapis persans dits turco-mongols désignent les tapis réalisés sous les turcs Seldjoukides puis les Mongols, entre le XIème et le XIVème siècle. La technique du nœud asymétrique demeure la plus utilisée. Les tapis portent principalement des dessins géométriques et des motifs animaliers entre le XIIIème et le XIVème siècle. Parmi les décors les plus récurrents, on trouve le motif de « collier de nuage », et de petits ornements répétés tels que les göl turcomans. Les carreaux et médaillons octogonaux comparables aux tapis Holbein sont également très prisés. 

Les tapis persans des Timourides

Lorsque Timur Lang prend la Perse à la fin du XIVème siècle, il épargne les artistes et artisans et le déporte dans sa capitale, Samarcande. La ville devient le centre de production du tapis persan, et on voit apparaitre les premiers cartons de tapis. Ce sont les peintres de cour qui dessinent les cartons, et les diffusent dans les ateliers de Samarcande, Tabriz et Hérat. On observe donc une uniformisation du style des tapis persans. Au XVème siècle, la taille des tapis persans s’accroit, et cette production devient un véritable art de cour. 

Les tapis persans safavides

La période Safavide constitue l’âge d’or du tapis persan, aux XVIème-XVIIème siècles. La stabilité du pouvoir et le goût personnel des souverains pour les tapis permettent un grand essor de l’art du tapis. Cela se traduit par le développement d’importantes manufactures d’État (karkhaneh) à Tabriz, Hérat, Kerman, Ispahan, Kachan, et Jochaqan. Les ateliers sont réorganisés sous Chah Abbas Ier au XVIème siècle pour développer l’économie du pays. Une partie de la production est destinée à l’exportation. 

Progressivement, la technique du nouage des tapis se perfectionne avec l’utilisation de la soie. Les fils, plus fins, permettent un tissage plus serré des tapis, et donc la réalisation de décors plus nets. 

Le répertoire décoratif offre principalement de fleurs, des feuillages et des rinceaux d’arabesques, disposés selon un axe médian. Les compositions s’organisent avec des médaillons centrés et non répétés, contrairement aux tapis turcs. Les ornements ont le plus souvent un sens de lecture privilégié. Les motifs de treillis se développent également à partir du XVIIème siècle.  

Les tapis les plus luxueux sont souvent brochés d’or et d’argent. Généralement, ils sont tissés par paire, car on étend un tapis de part et d’autre de la pièce centrale de la maison. 



Déclin et renouveau du tapis persan

Après l’âge d’or du tapis persan au XVIème-XVIIème siècle, la production connaît un déclin au XVIIIème siècle. La qualité décroit avec la chute des Safavides. On remarque l’uniformisation et la simplification des dessins des tapis persans, et la diffusion de tapis à trame de coton non brochés, de petite taille. La maitrise des dessins est souvent moins habile que sous les Safavides, car les ateliers de Chiraz, Ravar et Kerman manquent de maîtres de talent pour superviser la production. L’art du tapis persan connaît cependant un renouveau avec la demande de la bourgeoisie européenne au XIXème siècle. L’influence européenne était perceptible dans les motifs des tapis dits « portugais » dès le XVIIIème siècle. Ces derniers portent en effet des motifs spécifiquement européens, et représentent notamment des personnages vêtus à l’européenne. Au siècle suivant, les décors des tapis persans sont directement fournis par les firmes européennes, qui recherchent le savoir-faire des artisans iraniens. On voit renaître les dessins traditionnels de scènes de chasses, de vases et de fleurs, mais sur des tapis de formats plus petit pour s’adapter à l’habitat de la clientèle urbaine européenne.

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Les tapis persans bénéficient de l’ancienneté de leur réputation, et ce sont eux qui remportent les records des ventes de tapis. Le prix de vente d’un tapis persan peut atteindre le milliard, comme le tapis de soie d’Ispahan de l’ancienne collection de Doris Duke, vendue à New York en 2008 pour 4,450,000$. 

Les tapis persans anciens d’excellente facture s’échangent cependant le plus souvent pour des prix de l’ordre du millier ou du million d’euros. Ainsi, le tapis de la collection Clark Sickle a été adjugée pour 33 millions de dollars à New York en 2019. 

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(Illus.) Tapis Ardabil, 1539-1540, Londres, Victoria & Albert Museum 

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Tapis Indien

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L’artisanat du tapis s’épanouit en Inde sous les Moghols, et se renouvelle sous l’égide de la Compagnie des Indes orientales. Ils comptent parmi les tapis d’Orient les plus réputés. 

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Caractéristiques techniques des tapis d’Inde

Les tapis d’Inde se distinguent par des caractéristiques techniques qui leurs sont propres. 

Il s’agit le plus souvent de tapis de laine, mais certaines régions comme le Cachemire emploient également des fils de soie pour accroitre la qualité des tapis. Les tons chauds et lumineux des coloris des tapis indiens témoignent de la maitrise exceptionnelle de la teinture des artisans indiens. Les pigments les plus souvent employés sont la garance (rose et rouge), le safran (du jaune pur au jaune rouge), le curcuma (jaune clair), la rubarbe (rouge) et le kikar (brun). Les tapis indiens sont réputés pour la brillance et la qualité des couleurs des textiles. 

Du point de vue ornemental, les tapis indiens portent le plus souvent des motifs floraux, tels que la rose, le lotus, le coquelicot, le myrte, le henné, le crocus, le narcisse, le lys, et l’arbre de vie. La faune est également représentée par divers oiseaux. Enfin, les motifs géométriques sont extrêmement récurrents. Ils sont le plus souvent chargés d’une symbolique profonde. Ainsi, le cercle renvoie à l’éternité, le zigzag à l’eau et à la lumière, le svastika à la lumière également, et le méandre à la continuité. 

Les dessins sont transmis non pas sur des cartons, mais sur des talim, papiers indiquant le nombre de nœuds à tisser et la couleur requise. Le maître lit le talim à voix haute, tandis que les artisans suivent ses indications.

Histoire du tapis indien noué

Les tapis indiens des Moghols

L’art du tapis noué apparaît en Inde sous le règne du roi moghol Akbar, dans la seconde moitié du XVIème siècle. Ce dernier fait venir d’Agra des tisserands persans, qui imitent en Inde la production iranienne. Ces tapis dits indo-persans sont réalisés notamment à Mahabalipuram à partir de 1550. 

Le successeur d’Akbar, Jahangir, encourage l’expansion de l’artisanat du tapis. Il s’appuie sur les débuts des relations commerciales avec l’Angleterre. Sous son règne, la fabrication des tapis indiens se transforme. Les coloris, désormais plus clairs et légers, se distinguent des tapis persans. Les artisans parviennent à une précision exceptionnelle, et réalisent les nouages les plus fins connus. L’emploi du fil de soie à la fois pour la chaine et la trame du tapis permet de proposer des tapis d’une finesse inouïe. 

Les tapis indiens privilégient l’inspiration florale, tout comme les tapis persans, cependant les artisans s’inspirent de la flore locale. Cette période constitue l’âge d’or du tapis indien. Après la disparition des Moghols, la production de tapis se maintient, encouragée par la Compagnie des Indes orientales. Le nombre de tapis indiens tissés au XVIIIème siècle est cependant plus faible. 

Les tapis noués du XIXème siècle en Inde

La production de tapis noués en Inde se transforme au XIXème siècle.

Jusqu’en 1850, la qualité des tapis indiens noués demeure excellente. Les exemplaires présentés à l’Exposition universelle de Londres en 1851 les font connaître au plus grand nombre en Europe.  

Jusqu’alors, les centres de production et de distribution les plus réputés se situent à Agra et Amritsar (Penjab), à Bhadohi, à Jaipur, à Mirzapur, à Bangalore, à Madras, et au Cachemire. Le mode de production s’adapte à la demande européenne. Ainsi, les fabriques de Mirzapur (Uttar Pradesh) réalisent pour la plupart des tapis de bon marché, d’après des modèles fournis par les entreprises européennes et américaines.  

À partir de 1860 cependant, la qualité des tapis indiens baisse drastiquement. La production des tapis indiens est confiée aux prisonniers du pays afin de les occuper tout en couvrant les frais d’incarcération. La réputation des tapis indiens a souffert de cette transformation du mode de production.

Les tapis indiens brodés et tissés

Outre les tapis noués, les artisans indiens réalisent des tapis brodés et tissés. Les tapis brodés à la main, également dits « tapis d’été », sont de petits tapis de coton au décor floral brodé. Ils recouvrent le plus souvent les divans, et sont trop fragiles pour être foulés au pied. 

L’Inde a également produit des tapis tissés, des kilims au tissage serré. Ils sont suffisamment épais pour pouvoir être posés au sol.

Faites estimer gratuitement un tapis d’Inde

L’estimation d’un tapis d’Inde dépend de la taille du tapis, de la finesse de sa réalisation, ainsi que de son ancienneté et de son état de conservation. Ces critères expliquent la disparité entre les estimations, qui sont le plus souvent comprises entre 500 € et 10 000 €. 

Les tapis indiens les plus fins, rehaussés de perles ou de pierreries, à la provenance notoire remportent des records. Ainsi, le tapis commandé par le maharajah de Baroda au XIXème siècle, rehaussé de 2 millions de perles, a été vendu pour 5,5 million de dollars à Doha en 2009. 

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(Illus.) Tapis de laine, Inde, Hongrie, Budapest Museum of Applied Arts, XVIIème siècle. 

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