Estimation gratuite objet en verre

Objet en verre

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Estimation gratuite d'objet en verre ​

Les objets de verre ont de multiples propriétés : le verre est en effet un matériau à la fois imperméable et translucide, qui ne donne pas de goût aux aliments. Ces caractéristiques rendent ce matériau apte à de nombreux usages. Les objets de verre se trouve donc liés aux arts de la table, à la parure, à la médecine et à la cosmétique, au sacré, et au design

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L’Antiquité des objets de verre

Lorsque le verre est inventé au IIIème millénaire avant notre ère, au Proche-Orient, il s’agit avant tout d’une matière de prestige. Les premiers objets réalisés dans l’Antiquité sont des perles de verre. Progressivement la technique se diffuse. Dès le XVIème siècle avant notre ère, en Mésopotamie, la technique du verre moulé sur noyau est maitrisée, ce qui permet une diversification des formes. Le verre est employé pour la parure (bijoux, pendentifs, amulettes), ainsi que pour les récipients (coupes, gobelets, flacons pour huiles parfumées et fards). 

La technique se propage en Égypte, mais est délaissée lors des troubles du Nouvel Empire, vers 1200 avant notre ère. Les seuls objets produits sont des perles, des sceaux et amulettes. Les objets de verre connaissent un nouvel essor à l’époque hellénistique en Égypte.

La technique du verre sur noyau est également reprise dans le Levant phénicien, au IXème – VIème siècle avant notre ère. Les types d’objets sont diversifiés, et inspirés par la céramique grecque contemporaine. Ainsi, on trouve des balsamaires en œnochoé, des amphorisques, ou encore des aryballes de verre. 

L’art verrier connaît un renouveau à la période hellénistique, avec une multiplication des formes et techniques de travail du verre. Le verre mosaïqué, le verre camé, et le verre rubané d’or se développent à cette période Ils sont réservés à une production de luxe. 

L’invention du verre soufflé en Phénicie au tournant de notre ère constitue la plus grande innovation de toute l’histoire de la verrerie. Cette technique permet de produire des objets de verre à plus grande échelle, et d’en faire un objet de consommation courant. Le verre soufflé supplante le verre moulé au cours du Ier siècle, permettant ainsi la production d’une verrerie utilitaire. Cette innovation s’accompagne d’une démultiplication des formes d’objets en verre. Sous le Haut Empire romain, les flacons de parfum sphériques et parfois soufflés dans des moules à relief (en forme de dattes, raisins, têtes humaines…), les bouteilles d’huile et de vin, et les coupes avec ou sans pieds sont les formes les plus fréquentes.

La fin de l’Antiquité et le Haut Moyen Âge s’appuient sur ces innovations romaines et produisent un nombre important de verres d’usage. Les ateliers de Rhénanie et de Torcello comptent parmi les plus actifs à la fin du Vème – début du VIème siècle. Cependant, on observe une réduction du nombre de formes. Les types d’objets les plus courants sont alors les cornes à boire, verres à pied, gobelets coniques ou en forme de cloche. Les décors de filets dits « à larmes » sont caractéristiques de cette période. Les productions plus luxueuses sont réalisées à partir de verre taillé, notamment les vases diatrètes.

Les types d’objets en verre les plus fréquents au Moyen âge

L’art du verre connaît une éclipse sous les Carolingiens, mais renaît au Moyen Âge au XIIème-XIIIème siècle, sous l’effet des liens avec le Proche-Orient. Parmi les formes les plus fréquentes de cette période, on compte les flacons d’inspiration orientale, au décor parfois émaillé dit « syro-franc ». 

Au XIIIème siècle, on réalise principalement des coupes à pied dites hanap et des verres à profil évasé. Le gobelet demeure l’objet le plus courant au XIVème et au XVème siècle, mais le décor évolue. Il est alors généralement orné de motifs appliqués, ou de décors réalisés dans la masse. 

En ce qui concerne la verrerie d’usage, le verre à vitre, les lampes à huile, et les flacons (à médicaments, parfums, eau bénite et reliques) sont les objets de production les plus courants. Les objets médicinaux de verre se diffusent également à cette période, en particulier les urinaux et les fioles pour le sang. 

Le renouveau des objets de verre à la Renaissance

À la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, les objets de verre se renouvellent dans leurs formes et techniques dans les pays germaniques et en Italie en particulier. 

En Italie, Venise s’affirme comme principal centre de production dès la fin du XIIIème siècle. La verrerie de luxe à décor d’émaux se développe aux XIVème-XVème siècles. Les formes les plus communes sont les hanaps, les gobelets et les coupes. C’est surtout du point de vue de la qualité du verre et des techniques de décor que les verriers de Murano se distinguent. 

En Allemagne et en Bohème, dès la fin du Moyen Âge, on voit des types de gobelets originaux se diffuser. Les krautstrunks, gobelets évasés ornés d’appliques du XIVème-XVème siècle deviennent les Römers au XVIème siècle. Les Scheuers, hauts verres cylindriques à pied ajouré se développent également vers 1500. 

La production d’Angleterre et d’Espagne prend son essor également au XVIème siècle. Les verriers de ces pays proposent des formes originales, inspirées entre autres de la manière de Venise. Ainsi, en Espagne, du XVIème au XVIIIème siècles, les verriers mêlent des éléments d’inspiration vénitienne et arabe. Parmi les formes les plus typiques de la verrerie espagnole, on compte la cruche càntir, le pichet porró, et l’aspersoir almorratxa.

La diversification des formes d’objets en verre

Au XVIIIème siècle, les formes d’objets en verre se diversifient encore. Ce mouvement accompagne l’apparition des services de tables, et de la codification des usages. À chaque mets et à chaque activité correspond une forme d’objet inventé à cet effet. On voit donc se multiplier les coupes, parfois couvertes, gobelets, flutes, jattes et carafes. 

Ce mouvement de diversification a lieu dans un contexte de concurrence féroce entre les verreries de Venise, de Bohême et d’Angleterre. 

Le goût éclectique du milieu du XIXème siècle accentue encore cette tendance à la multiplication des formes. En effet, les artisans opèrent un retour vers les formes anciennes en particulier en Allemagne et à Murano. 

La modernité des formes d’objets en verre au XXème siècle

Les types d’objets en verre connaissent un vrai renouveau avec l’Art Nouveau. Les maîtres verriers tels qu’Émile Gallé ou encore les frères Daum cherchent alors à moderniser les techniques de travail du verre, ainsi que les formes des pièces. Les formes des verres s’adaptent aux nouvelles technologies, comme le montrent les lampes électriques créées en collaboration entre Daum frères et Tiffany. 

Ce renouveau des formes perdure avec l’Art Déco, et tout au long du XXème siècle. Les artisans cherchent à proposer des objets aux formes fonctionnelles, en particulier en Allemagne et en Suède après la Première guerre mondiale. 

Faire estimer gratuitement un objet en verre

L’estimation d’un objet en verre varie grandement en fonction du type d’objet, de son ancienneté, de la qualité du travail du verre et du décor, de la cote de son auteur, de son état de conservation et de sa taille. 

Ainsi, la coupe Libellule d’Emile Gallé a été acquise en 2008 à Tokyo pour 634 000 € (100 000 000 JPY ), tandis que les coupes de Murano Frammenti de Marco Zito et Pizzicati de Norberto Moretti réalisées pour Salviati s’échangent plus souvent pour une vingtaine d’euros. 

Les pièces exceptionnelles des grands noms de la verrerie tels que René Lalique, Émile Gallé, ou encore Ercole Barovier remportent les adjudications les plus hautes. 

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Estimation gratuite de vitrail

Vitrail

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L’art du vitrail est un art de la couleur et de la lumière qui naît au début du Moyen Âge, aux alentours du VIème siècle. Il s’agit de compositions de verres colorés aux formes complexes mises en plomb, mais non peintes (Normandie, Notre-Dame de Bondeville). Dès l’époque carolingienne, au IXème siècle, on voit apparaître la technique de la peinture à la grisaille. Cet art se développe véritablement à partir du XIIème siècle, et perdure jusqu’à nos jours.  

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Vitraux romans et gothiques

L’art du vitrail prend son essor à la période romane, et se déploie avant tout dans les églises. 

Les plus anciens vitraux romans d’Europe ont été découverts à Augsbourg, en Bavière, et ont été réalisés à partir de plaques de verre soufflé. Les caractéristiques techniques des vitraux romans sont déjà présentes dans ces œuvres : la coupe du verre est précise, les coloris des verres sont variés, et la peinture est appliquée en trois couches, travaillées par enlevés et grattages. Le vitrail de l’Ascension de la cathédrale du Mans (1120) est emblématique de ce savoir-faire. 

Au XIIème siècle, on emploie un verre sodique. Le verre bleu dit de Chartres, caractérisé par un ton bleu clair, est caractéristique du vitrail roman. 

Au XIIIème siècle, avec l’introduction de l’art gothique, les vitraux acquièrent une dimension spirituelle nouvelle. La diffusion des vitraux dans les églises correspond à la pensée que la clarté du bâtiment manifeste la Vraie lumière, c’est-à-dire le rayonnement émanant de Dieu. 

Les innovations architecturales permettent de composer des baies plus grandes, et de déployer des compositions plus ambitieuses. Les vitraux gagnent de l’ampleur, et viennent même se substituer à la paroi murale dans le gothique rayonnant, comme à la Saint-Chapelle de Paris (1240). 

D’un point de vue technique, la composition du verre évolue. On emploie désormais des verres iodiques qui provoquent des changements dans la coloration du bleu, qui s’obscurcit. Les dominantes chromatiques sont le bleu et le rouge. Les baies, plus monumentales, adoptent des compositions claires et aérées souvent divisées en médaillons. 

Au XIIIème siècle, on voit également apparaître les verres transparents, simplement teintés en grisaille. Ce procédé permet de faire pénétrer encore davantage de lumière dans l’édifice. 

A la fin du Moyen Âge, vers 1380, les peintres cherchent à unifier les décors. Une composition peut désormais se déployer sur plusieurs baies. Les artistes s’essaient alors à représenter la perspective, le volume, et à prolonger l’espace réel dans le vitrail. Le XIVème siècle est également marqué par l’apparition du décor au jaune d’argent, qui avive les compositions. 

Les vitraux de la Renaissance au XIXème siècle

A la Renaissance, l’art du vitrail se diversifie car il ne se limite plus au décor religieux. Les vitraux ornent également les bâtiments laïcs à partir du XVIème siècle. Cela provoque un renouvellement des décors, encouragé par la collaboration active entre les peintres et les maîtres verriers. Les peintres proposent des cartons dans lequel l’espace est totalement unifié. Les maitres verriers exploitent principalement la grisaille et l’émail pour les traduire en verre. 

L’art du décor s’enrichit de la maitrise des émaux dès la fin du XVème siècle. La peinture à l’émail est particulièrement prisée car elle permet de créer des effets de couleurs tout en préservant la transparence du verre. Cette technique se diffuse sur les vitraux dès le XVIème siècles, et progresse jusqu’à arriver au XIXème siècle à des vitraux de verre transparent entièrement couverts de peinture à l’émail.

Le vitrail Art Déco

Avec la modernité de l’Art Déco, se diffuse l’idée que le verre se suffit à lui-même dans l’art du vitrail, et que les ajouts d’émaux et grisaille sont superflus. Le travail du vitrail évolue alors que la production du verre devient semi-industrielle puis industrielle. Maurice Denis propose de « peindre sans autre moyen que le verre ». 

Des artistes tels que Louis Comfort Tiffany proposent des verres opalescents, dont la beauté réside dans l’inégalité du relief de la paroi. Les verres texturés enserrés dans des compositions géométriques ou figurées sont diffusés par les artistes Art Déco. Les vitraux Majorelle sont emblématiques de cette recherche. La mise au point de la technique du verre coulé en 1929 s’adapte parfaitement à cette quête. Les dalles de verre moulé peuvent être maintenues par du ciment armé, dans le goût de l’architecture de béton qui se développe alors. 

Le vitrail contemporain

L’art du vitrail connaît un renouveau depuis 1945. Le vitrail contemporain bénéficie à la fois de l’ouverture de l’Église à la modernité, et de la nécessaire reconstruction de nombre de lieux de culte à l’issue de la Seconde guerre mondiale. 

La commande de vitraux contemporains à une vingtaine d’artistes majeurs de la seconde moitié du XXème siècle pour l’église Notre-Dame-de-Toute-Grâce (1937-1946) sur le plateau d’Assy (Haute-Savoie) constitue un tournant majeur dans l’esthétique du vitrail. Dès 1948, certains artistes abandonnent la figuration dans le vitrail. C’est le cas d’Alfred Manessier pour les vitraux de l’église des Bréseux (Doubs). 

Les modèles sont donnés par des artistes qui n’ont pas nécessairement de compétences en verrerie, et qui s’associent étroitement avec des verreries d’art pour traduire au mieux leur pensée. La fructueuse collaboration entre Pierre Soulages et l’atelier toulousain de Fleury pour les vitraux de l’abbatiale de Conques en est un témoignage. 

L’impression de fichiers numériques sur verre pour composer des vitraux est une dernière innovation du vitrail contemporain. Dans une œuvre telle que le Vitrail aux cent visages de Véronique Ellena, installé en 2015 dans la cathédrale de Strasbourg, on observe ce renouvellement technologique. 

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L’intérêt des collectionneurs pour les vitraux a été stimulé par l’inauguration de la Cité du Vitrail en 2022. L’estimation d’un vitrail varie en fonction de l’ancienneté des baies, de la taille du vitrail, de la cote de son auteur, et de son état de conservation. 

Un vitrail ancien s’échange généralement pour quelques centaines ou milliers d’euros, qu’il s’agisse d’un médaillon médiéval ou d’un rondel du XIXème siècle. Les vitraux Art Nouveau, Art Déco, et de l’Art contemporain suscitent un intérêt plus vif des collectionneurs. 

Ainsi, les vitraux Art Nouveau La Nuit et Le Printemps d’Éric Bonte ont été adjugés à Paris en 2022 pour respectivement 265 408 € et 154 396 €. De la même manière, la vente d’une verrière Sumac (1902-1904) de Frank Lloyd Wright à New York en 2017 pour 297 360 € (350 000 $ ) constitue un autre record du genre. 

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(Illus) Stanisław Wyspiański, Dieu créateur, v. 1900, Pologne, Cracovie, église Saint-François. 

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Verre Vénitien

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Le verre vénitien hérite des techniques de la verrerie romaine. Après un déclin à la fin de l’Antiquité, l’art du verre renaît à Torcello au VIIIème, se diffuse à Venise au Xème siècle, et s’épanouit véritablement à partir du XIIIème siècle. 

En raison de la préciosité de leur savoir-faire unique, les ateliers verriers vénitiens sont déplacés à Murano en 1291 pour les protéger, et éviter les incendies. La concentration des artisans sur l’île de Murano a pour conséquence une importante émulation artistique. 

De ce fait, la production vénitienne connaît plusieurs âges d’or, d’abord à la Renaissance puis dans les années 1920 et enfin dans les années 1950. 

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Les verres vénitiens de la Renaissance

A la Renaissance, les artisans vénitiens s’émancipent de l’influence orientale jusque là très présente dans leurs productions, en particulier les verres « syro-francs » évasés au décor émaillé (XIIIème-XIVème siècle). 

La première Renaissance

Les artisans vénitiens connaissent une première Renaissance des années 1450 à 1530. Ils mettent au point de nombreuses inventions, renouant avec les techniques antiques. La redécouverte du millefiori au XVème siècle (mille-fleurs) participe de cette démarche. Les recherches portent sur la transparence et les coloris du verre. Angelo Barovier invente le cristal vénitien, le premier verre véritablement transparent. Le verre lattimo, qui se caractérise par sa blancheur imitant la porcelaine, apparaît également à cette période. Les verriers vénitiens multiplient les coloris raffinés, imitant les couleurs et veinures des pierres précieuses et semi-précieuses. Les verres sont encore enrichis de décors appliqués à chaud, tels que l’émail ou encore les feuilles d’or au tournant du XVIème siècle. 

C’est à cette période que les grandes dynasties verrières dont les Barovier émergent. Ils bénéficient alors du déclin de la verrerie au Moyen Orient au XVème siècle.

La seconde Renaissance

Au XVIème siècle, les verriers de Murano initient la seconde Renaissance, et l’attention porte désormais davantage sur le travail de la matière. C’est à cette période que sont maitrisées les techniques du verre filigrané et du verre craquelé. Les parois sont sublimées par des peintures posées à froid et des gravures à la pointe de diamant. Il s’agit alors d’objets de prestige, qui ne peuvent être lavés dans le cas de la peinture à froid. 

Ces objets luxueux sont rapidement imités dans les ateliers travaillant à la manière de Venise. Le savoir-faire est illégalement exporté dans différentes cours italiennes, notamment lorsque Bortolo d’Alvise se rend à la cour des Médicis à Florence en 1569. Des traités et manuels paraissent sur la manière de travailler le verre à la manière de Venise, et la circulation des verriers d’Altare (Gênes) favorise la diffusion de ce savoir-faire. Des productions anglaises, françaises, hollandaises et espagnoles imitent alors à la perfection les verres de Venise, qu’ils enrichissent parfois d’autres influences.  

La fantaisie des formes vénitiennes baroques

A la période baroque, les verres vénitiens déploient une fantaisie de formes exceptionnelle. Les verriers proposent des pièces renflées, aux ouvertures ondulées, ou encore aux anses ciselées, adaptées notamment à l’apparition des services de tables. Les illusions d’optiques sont fréquentes, et les maîtres verriers créent même de petits animaux de verre. C’est à cette période que Maestro Giuseppe Briati invente les lustres fleuris. La pâte de verre opaque jaune, rouge et blanche, imitant les pierres précieuses et la porcelaine, est particulièrement appréciée des commanditaires. 

Malgré leur réputation et leur inventivité, les artisans de Venise souffrent de la concurrence du verre de Bohême, transparent comme du cristal mais moins fragile que le verre vénitien. Pour résister à cette menace, les vénitiens diversifient encore les formes de leurs œuvres. Au XVIIIème siècle, ils produisent de nombreuses lampes en cristal zoomorphe, des vases aux anses ornées de fleurs polychromes, des verres rouge rubis peints à l’or, des vases opaques à la peinture émaillée imitant la porcelaine, ou encore des agrumes en verre jaune. 

Les verres vénitiens sont alors très prisés dans l’Europe entière, notamment grâce à l’action des visiteurs réalisant leur Grand Tour. 

Déclin et renouveau du verre vénitien

Le verre vénitien connaît un fort déclin après la perte de l’indépendance de la République en 1797. Après avoir été conquise par Napoléon, Venise passe sous domination autrichienne. La production de verre souffre des lourdes taxes autrichiennes, et les artisans peinent à exporter la verrerie de luxe. Ils se reportent donc sur les perles de verre à destination du marché américain notamment, et sur la marqueterie de verre coloré. 

Cette production commerciale disparaît cependant dans la seconde moitié du siècle, tandis que les pièces de luxe connaissent un renouveau. Des créateurs tels que les Fratelli Toso et Salviatti retournent à verrerie de luxe. 

À la fin du XIXème siècle, les verriers s’inspirent des modèles anciens, puis choisissent l’innovation radicale lorsque Venise propose sa première Biennale d’Art Contemporain (1895). 

Ce choix de la modernité se traduit notamment par l’ouverture par Paolo Venini d’un premier atelier centré sur exclusivement sur le design moderne. La collaboration entre les créateurs d’avant-garde et les maîtres verriers donne naissance à des productions innovantes. Après une interruption lors de la Seconde guerre mondiale, la production redémarre au début des années 1950, initiant un nouvel âge d’or. Des artistes tels que Ettore Sottsass, Gio Ponti, Jean Arp, César, ou encore Lucio Fontana proposent des modèles qui perpétuent la réputation des productions vénitiennes. Les manufactures de Seguro et Barbini ont adopté ce même système dans les années 1970, et cette collaboration s’observe encore aujourd’hui. 

Faire estimer gratuitement un verre vénitien

La production commerciale de Murano est très abondante, et les pièces s’échangent pour moins d’une centaine d’euros. Cependant, les pièces plus complexes d’artisans renommés remportent un grand succès auprès des collectionneurs. Ainsi, un vase de verre travaillé par Ercole Barovier peut aisément dépasser les 100 000 €. C’est le cas du vase Primavera réalisé v. 1929-1930 pour la Vetreria Artistica Barovier, adjugée à Chicago en 2016 pour 226 176 € (240 000 $ ).

Les lustres monumentaux de Murano sont aujourd’hui plus accessible, et il est possible d’acquérir un lustre à douze bras de lumières pour moins de 10 000 €. 

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(Illus) Venezia-Murano Company ( ?), Coupe, verre vénitien, 1865-1881, New York, Metropolitan Museum

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Verre soufflé

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L’invention du verre soufflé est la plus grande révolution de l’histoire du verre. La production d’objets en verre est maitrisée depuis l’âge du Bronze au Proche-Orient, mais il s’agit avant tout de verre moulé sur noyau. La confection d’un objet de verre est alors une opération longue et délicate, ce qui fait des pièces produites des œuvres de grand luxe. L’invention du verre soufflé au Ier siècle avant notre ère en Syrie constitue une invention majeure, car elle permet de produire bien plus rapidement et aisément des objets parfois de grande dimension. 

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Le verre soufflé antique

La technique de soufflage du verre mise au point dans l’Antiquité est encore celle employée aujourd’hui. Le maître verrier cueille la paraison avec sa canne, et souffle dans la boule de verre en fusion pour lui donne une forme creuse. Le verre peut être soufflé à l’intérieur d’un moule pour assurer la régularité des formes. La pièce peut également être transformée en étirant le verre avec une autre canne. Il s’agit alors d’un travail collectif qui requiert un savoir-faire précis du maitre verrier et de ses apprentis. 

Les verres s’adaptent à tous les usages. On souffle très rapidement des plaques de vitrage, des flacons à parfum et pots à onguents, des verres et coupes, des objets destinés à la parure, des éléments de placage des murs, et même des lampes à huile. 

Dans l’Antiquité, les centres de production s’implantent dans les grandes métropoles romaines, en particulier Alexandrie et Rome. A la fin de l’Empire cependant, les centres les plus innovants se trouvent en Rhénanie et en Grande Bretagne.   

Renouveau du verre soufflé au Moyen ge et à la Renaissance

L’art du verre qui connaît un déclin sous les Carolingiens renaît au contact de l’Orient, au XIIème-XIIIème siècle. On observe alors un essor du verre soufflé à décor d’émail peint dit syro-franc, probablement de facture vénitienne. 

Le XIIIème siècle marque le début du premier âge d’or du verre soufflé à Venise. Les maitres verriers se réunissent en corporation en 1274, et adoptent des statuts qui protègent leur savoir-faire. Installés à Murano à partir de 1291, ils se réapproprient les techniques antiques du verre soufflé. Ils retrouvent l’art de la coloration du verre dans la masse, abandonné à la fin de l’Antiquité. Ils parviennent progressivement à imiter les veinures des pierres semi-précieuses en mêlant les paraisons. A la fin du XVème siècle, les maîtres verriers jouent avec la transparence des objets, proposant tant un verre opaque blanc qui imite la porcelaine de Chine qu’un verre transparent incolore dit cristallo. Les maitres verriers tirent parti de la technique du soufflage du verre pour créer des effets de couleur. 

La technique vénitienne est tenue secrète par la ville de Venise, mais finit par être divulguée au XVIIème siècle. Les verriers d’Altare, près de Gênes, qui travaillent à la manière de Venise, diffusent ces techniques en France, dans les Flandres, dans les Pays Bas, en Angleterre, et en Espagne. 

L’Espagne et l’Angleterre s’affirment comme deux places particulièrement innovantes du point de vue du verre soufflé à la fin de la Renaissance. 

Le cristal soufflé

La technique de travail du verre est bouleversée par la Révolution industrielle, et l’automatisation partielle puis complète de la production d’objets creux. Cette transformation est rendue possible par l’invention du verre pressé-moulé aux États-Unis dans les années 1840, totalement généralisée à la fin du XIXème siècle. 

Cette invention constitue une rupture dans la production verrière. La technique du soufflage et du soufflé-moulé est désormais surtout associée à la verrerie d’art. Elle est notamment mise en avant par les artisans de l’école de Nancy de l’Art Nouveau. Ainsi, le Vase libellule d’Émile Gallé (1903) est un verre soufflé à plusieurs couches avec poudres d’émaux intercalaires, décor gravé et martelé à la roue. 

L’apprentissage du soufflage du verre devient un travail long, mais certains artistes tels que Maurice Marinot y sont particulièrement attachés. Cet artiste Art Déco à la formation de peintre y a ainsi consacré plus de vingt ans. 

Cet artisanat d’art est encore aujourd’hui maitrisé par des artistes tels que Mieke Groot, Dale Chihuly, ou encore Alain Begou. 

La Révolution industrielle et le soufflage du verre

Le verre vénitien connaît un fort déclin après la perte de l’indépendance de la République en 1797. Après avoir été conquise par Napoléon, Venise passe sous domination autrichienne. La production de verre souffre des lourdes taxes autrichiennes, et les artisans peinent à exporter la verrerie de luxe. Ils se reportent donc sur les perles de verre à destination du marché américain notamment, et sur la marqueterie de verre coloré. 

Cette production commerciale disparaît cependant dans la seconde moitié du siècle, tandis que les pièces de luxe connaissent un renouveau. Des créateurs tels que les Fratelli Toso et Salviatti retournent à verrerie de luxe. 

À la fin du XIXème siècle, les verriers s’inspirent des modèles anciens, puis choisissent l’innovation radicale lorsque Venise propose sa première Biennale d’Art Contemporain (1895). 

Ce choix de la modernité se traduit notamment par l’ouverture par Paolo Venini d’un premier atelier centré sur exclusivement sur le design moderne. La collaboration entre les créateurs d’avant-garde et les maîtres verriers donne naissance à des productions innovantes. Après une interruption lors de la Seconde guerre mondiale, la production redémarre au début des années 1950, initiant un nouvel âge d’or. Des artistes tels que Ettore Sottsass, Gio Ponti, Jean Arp, César, ou encore Lucio Fontana proposent des modèles qui perpétuent la réputation des productions vénitiennes. Les manufactures de Seguro et Barbini ont adopté ce même système dans les années 1970, et cette collaboration s’observe encore aujourd’hui. 

Faire estimer gratuitement un verre soufflé

L’estimation d’une œuvre en verre soufflée dépend avant tout du type d’objet, de son ancienneté, de la qualité du travail du verre et du décor, de la cote de son auteur, de son état de conservation et de sa taille. La qualité des verres de Venise est toujours reconnue par le marché de l’art, et les pièces d’un artiste tel qu’Ercole Barovier s’échangent généralement pour 1 000 à 100 000 €. 

Les verres soufflés des grands maîtres de l’art verrier comme Émile Gallé ou René Lalique bénéficient d’un intérêt constant des collectionneurs, et peuvent dépasser le million. Ainsi, la lampe Les Coprins (1902) d’Émile Gallé a été vendue en 1989 pour 1,1 million de dollars à New York. 

Les pièces anciennes remportent encore régulièrement des records : ainsi un exceptionnel verre à sifflet du XVIIème siècle a été adjugé pour 153 000 € à Paris en septembre 2022. 

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(Illus) Canthare, verre bleu soufflé et décor de verre blanc opaque, découvert à Cologne,  milieu du Ier siècle, Allemagne, Cologne, Römisch-Germanisches Museum. 

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Baccarat

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Estimation gratuite de cristal Baccarat ​

Les cristaux Baccarat trouvent leur origine dans la fondation d’une verrerie par l’évêque de Metz Louis-Joseph de Montmorency-Laval dans le village de Baccarat en Lorraine, en 1764. La verrerie prend un essor nouveau et se tourne vers le cristal en 1816, lorsqu’elle est achetée par Aimé-Gabriel d’Artigues, propriétaire de cristalleries en Belgique.

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Baccarat, une manufacture innovante 

La manufacture de Baccarat remporte un grand succès en raison de ses innovations renouvelées, rendues notoires par sa participation à l’Exposition des produits de l’industrie française à partir de 1823. Louis XVIII remarque la qualité des productions de Baccarat, et commande un premier service complet de verres en cristal à l’issue de cette première présentation. 

En 1827, Baccarat se distingue à l’Exposition des produits de l’industrie française en tant que première cristallerie française à s’illustrer dans la lustrerie. Dès 1827, les lustres Baccarat sont reconnus pour la qualité des pièces et la brillance des couleurs. 

Fort de ce succès, Baccarat installe sa première maison de vente parisienne en 1832, rue de Paradis. 

La manufacture ne cesse d’innover, et les cristalliers de Baccarat mettent au point la technique du moulage en 1834, puis proposent pour la première fois des cristaux colorés à l’Exposition des produits de l’industrie française en 1839. La maitrise du rouge d’or assure la réputation de savoir-faire luxueux de la manufacture de Baccarat. Cette dernière demeure fournisseur du roi, et produit pour Louis-Philippe un calice d’apparat taillé à bouton rouge rubis en 1840. L’iconique service Harcourt est crée l’année suivante.

Les somptueuses créations de Baccarat pour les Expositions universelles 

Lorsque la France s’engage dans les Expositions universelles, Baccarat participe aux éditions parisiennes avec des créations somptueuses. 

En 1855, Baccarat reçoit la médaille d’or de la première Exposition universelle parisienne pour ses deux candélabres de 90 bougies chacun, et son grand lustre en cristal clair à 140 lumières. La richesse des coloris rouge rubis, vert émeraude et bleu turquoise des cristaux séduit le public. La présentation de ces luminaires donne une aura internationale aux créations de Baccarat, et sa réputation se diffuse jusque dans l’Empire Ottoman, à tel point que c’est à la Corne d’or que se trouve aujourd’hui la plus vaste collection de lustres et candélabres Baccarat.  

À l’Exposition universelle de 1867, la manufacture de Baccarat se distingue une nouvelle fois par un procédé de décor extrêmement sophistiqué et innovant. En effet, elle montre sa maitrise de la gravure à l’acide et à la roue en exposant une fontaine de 7 mètres de haut en cristal ainsi qu’une paire de vases de couleur rouge surnommée les « Vases Simon ». Ces vases sont ornés de deux compositions allégoriques gravées à la roue d’après des tableaux de Natoire, chacun ayant nécessité plus d’un an de travail. La qualité du décor est telle que le maître graveur, Jean-Baptiste Simon, avait reçu le privilège de la signer. 

Ainsi, Baccarat s’illustre par des créations somptueuses à chaque Exposition parisienne, à tel point que le savoir-faire de la manufacture devient un honneur national. En 1878, elle reçoit une nouvelle fois la médaille d’or de l’Exposition universelle pour le Temple de Mercure en cristal, composé de 1960 pièces de cristal soufflé, moulé et retaillé assemblées. 

La participation de Baccarat aux Expositions universelles lui ouvre le marché international. Ainsi, le Temple de Mercure de cristal est finalement acquis par le roi Charles Ier de Portugal en 1892. Par ailleurs, la manufacture adopte une politique commerciale ambitieuse, et ouvre des comptoirs à l’étranger. Ainsi, la création du comptoir de Baccarat à Bombay lui donne accès au marché indien dans les années 1880. 

Baccarat et la modernité  

Au XXème siècle, la cristallerie Baccarat parvient à s’adapter aux bouleversements techniques de la modernité. Dès 1896, Baccarat électrifie ses luminaires en réalisant des candélabres aux branches creuses, qui laissent passer les câbles électriques. Le premier exemplaire est celui dit du Tsar, car conçu à la demande de Nicolas II pour ses palais de Saint-Pétersbourg. Les lustres électriques de Baccarat se diffusent progressivement dans nombre de palais et ambassades, notamment en Inde où la cristallerie propose des lustres monumentaux.  

Baccarat tire également parti du passage du service à la française au service à la russe. Prenant appui sur sa renommée, la cristallerie se retrouve sur les tables princières du monde entier. Ainsi, la famille impériale japonaise commande en 1909 le service du vin Beauvais, créé par Baccarat en 1878 pour l’Exposition universelle parisienne. 

La manufacture Baccarat s’adapte à la modernité technique et aux usages modernes, mais transforme également son esthétique pour moderniser ses formes. Dans les années 1920, dans un souci d’innovation, les formes des pièces Baccarat sont simplifiées, et on retourne à la transparence des parois. Le vase Engrenage (1930) en cristal taillé est emblématique de cette recherche de fonctionnalité.

Georges Chevalier est une figure majeure de la création Baccarat au milieu du XXème siècle. Le créateur renouvelle les formes, et permet à la manufacture d’élargir son répertoire. Outre les arts de la table et les luminaires, la cristallerie propose désormais des parfums, des bijoux, des bagues en cristal, et des sculptures animalières. 

Aujourd’hui, la cristallerie Baccarat demeure une entreprise symbole de luxe et de modernité. Son aura est telle que Maison Francis Kurkdjian lui a rendu hommage en 2015 avec son parfum Baccarat Rouge 540. 

Faire estimer gratuitement un cristal Baccarat

Les cristaux de Baccarat sont associés au luxe et à l’innovation depuis leur création. Les estimations varient en fonction de l’ancienneté et du nombre de pièces. Un service de table complet s’échange généralement pour plus de 20 000 €. Les pièces exceptionnelles par leur histoire ou leur complexité dépassent régulièrement les 50 000 €. Ainsi, l’exceptionnel exemplaire du flacon de parfum Osiris créé pour Vinolia (1914) a été adjugé pour 102 000 $ à New York en 2021. 

Les collaborations de Baccarat avec des artistes et maisons de renom suscitent aujourd’hui un grand intérêt auprès des collectionneurs. Ainsi, les lustres de Philippe Stark imaginés dans les années 2000 et les éditions du Pouce (1989) de César comptent parmi les pièces de cristal de Baccarat qui s’échangent le plus, pour des prix compris entre 10 000 et 40 000 €. 

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