Estimation gratuite Art chinois

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Archéologie de l’art chinois

L’archéologie a révélé les premières traces d’art en Chine au Néolithique, au VIIème millénaire avant notre ère. Les cultures de Yangshao et de Longshan en particulier se distinguent par leur maitrise de la céramique, parfois très fine. Le jade est également travaillé dès le Néolithique, avec comme marqueur culturel le disque bi et le tube cong. A l’âge du bronze, on voit se diffuser la technique du bronze sous les Shang et les Zhou. Au fur et à mesure que les artisans maitrisent la technique de la fonte, le décor des bronzes se complexifie. Les motifs privilégiés sont zoomorphes et géométriques, avec comme créature de prédilection le taotie, animal fantastique. A partir du VIème siècle, à l’époque des Royaumes combattants, les bronzes ont également un usage d’apparat, raison pour laquelle on voit se multiplier les incrustations d’or et d’argent. Le prince Zheng de Qin procède à l’unification de la Chine et prend le titre de premier empereur en 221 avant notre ère. 

Sous son règne, on observe un développement sans précédent de la statuaire de céramique. Cet essor se poursuit sous les Han et les Tang, avec l’emploi des mingqi de terre cuite parfois glaçurée qui accompagnent le défunt dans sa tombe. A cette période, outre les mingqi, les briques estampées et les peintures murales assurent le décor de la tombe. Sous les Han, le défunt peut même être recouvert d’un linceul de jade, et accompagné de vaisselle de laque et manuscrits sur soie ou bambou. L’art de la céramique à glaçure plombifère se développe également. Sous les Wei, la pensée bouddhiste connaît un fort essor, qui se traduit notamment par la réalisation de statues de Bouddha en pierre.

L’âge d’or de l’art classique chinois

L’âge d’or de l’art classique chinois débute sous les Tang. L’art céramique se raffine, et la glaçure sançai à trois couleurs est mise en place. Sous les Cinq dynasties, la technique du grès se perfectionne, et on met au point la couverte vert bleu bisiyao. C’est également le début de la peinture de paysage au lavis monochrome, avec des artistes tels que Jing Hao et Guang Tong. La dynastie des Song encourage un art de cour extrêmement luxueux. Les productions textiles, sur papier, de céramique et de laque se perfectionnent. C’est l’âge d’or de la peinture de paysage avec les créations de Guo Xi. A cette période, la peinture de fleurs et d’oiseaux s’affirme également comme genre indépendant. L’Académie de peinture de Kaifeng propose des peintures au style coloré, minutieux et réaliste, tandis que Ma Yuan et Xia Gui encouragent une peinture contemplative. En ce qui concerne la céramique, le grès et la porcelaine se développent au détriment de la terre cuite.

L’art chinois des Yuan aux Qing

De la dynastie Yuan à la dynastie Qing, l’art chinois connait un nouvel élan. Malgré la conquête mongole, l’art traditionnel chinois perdure sous les Yuan. C’est une période majeure pour la peinture chinoise, qui voit l’essor de la peinture de lettrés au XIVème siècle. L’école de Wu en particulier prône l’union de la peinture et de la calligraphie. Quant à la céramique, elle devient plus décorative. Ainsi, à Longqan, les motifs apparaissent en relief. Les céramistes mettent également au point la technique de la peinture sous couverte. Le gouvernement mongol est renversé par une révolte et remplacé par la dynastie Ming. La peinture de lettrés demeure prédominante, bien qu’elle présente une plus grande spontanéité. Tai Jin est considéré comme le fondateur de l’école Zhe. Les peintres de la région de Wu à la fin du XVème siècle réalisent des œuvres de plus petit format. 

En ce qui concerne la porcelaine, la technique des émaux appliqués sur couverte se développe. Les décors offrent davantage de fantaisie, en particulier les décors contrastés doucai et wucai. Sous les Qing, les échanges avec l’Europe s’intensifient. Ces relations se traduisent dans les œuvres d’art chinois, en particulier en ce qui concerne le portrait. Les porcelaines sont diffusées à grande échelle et une partie de la production est destinée à la clientèle européenne. Les peintures sont de plus en plus vives et spontanées, notamment les œuvres des moines peintres tels que Kun Can

L’art contemporain chinois

Les liens avec l’Europe sont déterminants dans la mise en place de l’art contemporain chinois. Ainsi, des peintres se forment à Paris dans la première moitié du XXème siècle et adoptent des pratiques mêlant les techniques occidentales aux codes chinois, qu’ils diffusent par la suite. Ainsi, Lin Fengmian devient à son retour en Chine le directeur de l’école nationale des beaux-arts en 1925. Il compte parmi ses élèves Zao Wou-ki, Chu Teh-chun et Wu Guanzhong, trois maîtres de l’art contemporain chinois. La prise de pouvoir maoïste entraine des bouleversements également du point de vue artistique, avec une création désormais au service du pouvoir. L’art chinois se renouvelle depuis les années 1990, et se déploie librement sur un marché de l’art en pleine expansion.

Faire estimer gratuitement une œuvre d’art chinois

Le marché de l’art chinois connaît une croissance exceptionnelle depuis les années 2000. Cet essor est lié tant à l’engouement mondial pour l’art chinois qu’à l’activité des collectionneurs chinois. Les ventes aux enchères d’art chinois suscitent régulièrement des records, tant pour les œuvres d’art contemporain que pour les arts anciens, comme la peinture, les jades et les porcelaines. Ainsi, en 2014, un paysage de Cui Ruzhuo, Paysage dans la Neige (2006) a été adjugé pour 23,72 millions de dollars à Hongkong. Une étape a été franchie lorsque douze peintures de paysage (1925) de l’artiste Qi Baishi ont été vendues pour le prix de 140,8 millions de dollars en 2017 à Pékin, faisant de lui le premier peintre chinois à dépasser la barre des 100 millions de dollars. 

La spéculation est intense en ce qui concerne les ventes d’art chinois. Après un pic atteint dans les années 2010, le marché s’est cependant raisonné. Si les objets de qualité moyenne demeurent souvent invendus, les œuvres d’exception ou de provenance impériale continuent à enflammer le marché de l’art.  Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art chinois et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre d’art chinois en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Mingqi, joueuse de polo, terre cuite et engobe, dynastie Tang, VIIIème siècle, Paris, musée Guimet. 

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