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Estimation gratuite Art coréen
La notion d’art est un concept occidental introduit en 1911 en Corée, cependant les productions artistiques fleurissent en Corée dès les premiers peuplements. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art coréen ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre œuvre coréenne sur le site Estimon’objet !
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L’art coréen au temps des Trois royaumes (Ier-VIIème siècle)
Les premières productions artistiques de Corée ont été découvertes dans les sites archéologiques paléolithiques. L’art mobilier coréen se développe largement à l’âge du bronze, avec la création de haches à douilles, de plaques de ceinture à motif de cheval, et d’épées de pierre et de métal. Au temps des Trois royaumes, la péninsule coréenne se détache progressivement de l’influence de la Chine des Han, et on voit émerger un art coréen autonome. C’est le Royaume de Koguryo, au nord de la péninsule, qui continue à manifester le plus de sensibilité aux influences chinoises. Ainsi, le développement des peintures murales telles que celles de la tombe des danseurs de la région de Jilin révèle un maintien de l’influence chinoise. Les petits bronzes au style graphique et fluide témoignent cependant de l’indépendance du style coréen. Les traits des statues de Bouddha sont en effet plus doux et humains.
Dans le Royaume de Paekche, au sud de la Corée, les liens avec la Chine du sud sont maintenus par voie maritime. Cependant, les statues de bois dorées du VIIème siècle marquent également l’influence japonaise sur la production du royaume de Paekche. Enfin, le Royaume de Silla, au sud-est, demeure réfractaire à l’influence chinoise jusqu’au VIème siècle. Ce troisième royaume est dirigé par une aristocratie puissante dont témoigne l’or des tombes de Kuongju. On y a retrouvé des bijoux, ceintures, armes, miroirs, et perles de jade en abondance. La parure révèle une utilisation massive de l’or pur. Le royaume de Silla livre également des sculptures bouddhiques, mais c’est la pierre qui est privilégiée pour les réaliser.
Le Royaume de Silla et l’art en Corée (668-918
Le Royaume de Silla procède à l’unification de la Corée. La cour prend alors exemple sur le modèle politique et culturel de la Chine des Tang. Le roi Munmu instaure le bouddhisme d’État, et place le royaume de Corée sous la protection de Bouddha. L’art du Royaume de Silla s’inspire de l’art chinois Tang. Cependant, les œuvres sont plus sobres et douces, dans le goût de l’art coréen. Les sculptures peuvent parfois prendre une dimension colossale.
L’art coréen à l’époque Koryo (918-1392)
À l’époque Koryo, l’art témoigne de la prospérité de la dynastie fondée par Wang Geon. Les relations avec la Chine des Song et des Yuan sont très importantes dans ce pays profondément bouddhique. Les petits bronzes dorés représentant le boddhisattva méditant sont typiques de l’art coréen. Les soies peintes et les manuscrits bouddhiques témoignent eux-aussi de la délicatesse des peintres coréens. Tout comme les manuscrits, les sculptures de bois et d’argile peuvent être dorées. L’époque Koryo est une période d’innovation, qui voit naître le premier système d’impression à caractères mobiles. Quant à la céramique, les potiers coréens reprennent la technique Song des céladons, mais proposent une esthétique différente. Au partir du XIIème siècle, ils privilégient pour les poteries des décorations légères, en incrustant de l’argile sous couverte (sanggam).
L’art de la dynastie coréenne Choson (1392-1910)
L’art de la dynastie Choson s’épanouit en Corée sur une période de cinq siècles. Aux XVème et XVIème siècles, les créations artistiques coréennes témoignent d’un goût pour la simplicité et la nature. Les écoles confucéennes sowon diffusent un idéal de vie consacrée aux lettres classiques et à la calligraphie. C’est à cette période que l’académie officielle des arts est fondée (Thowaso). Les peintures sur soie témoignent d’un raffinement croissant des coloris, notamment avec les œuvres d’An Kyon au XVème siècle. Quant à la poterie coréenne, les créations sont le plus souvent des porcelaines d’un parfait blanc monochrome, ou bien des céramiques punch’ong au décor champlevé et à la couverte verte. Le XVIIème et le XVIIIème siècle sont marqués par l’abandon des recherches sur l’engobe pour proposer des porcelaines parfaitement blanches, ou bien au décor bleu et blanc à destination de la cour. Le motif du dragon est prédominant. La peinture coréenne de cette période propose des compositions bouddhiques aux coloris contrastés, ainsi que des portraits très réalistes.
L’art coréen contemporain
L’art coréen contemporain débute avec la colonisation japonaise en 1905, qui bouleverse la pratique artistique. La fondation de l’école de calligraphie et Beaux-arts en 1911 donne lieu à l’apparition du terme misul, qui désigne les beaux-arts. Les œuvres coréennes présentent de nouveaux procédés et modèles, qui renouvellent la tradition artistique. Ainsi, certains peintres adoptent la perspective à l’occidentale, réalisent des nus, et s’essaient à la peinture à l’huile. Les courants d’avant-garde européens ont également une postérité en Corée. Ainsi, Park Soo-keun adopte le Cubisme, tandis que Yoo Youngkuk est le représentant de l’abstraction paysagère. De la même manière, Nam June Paik participe au mouvement Fluxus dans les années 1960.
Faire estimer gratuitement une œuvre d’art coréen
Depuis les années 2020, la Corée s’affirme comme l’une des places les plus dynamiques du marché de l’art asiatique. C’est avant tout l’art contemporain qui connaît une croissance exponentielle depuis la fin des années 2020, bénéficiant du développement des ventes en ligne. Les toiles abstraites minimalistes Dansaekhwa sont aujourd’hui les œuvres les plus recherchées sur le marché de l’art. Whan-Ki Kim, Park Seo-bo, Lee Ufan et Chung Sang-Hwa comptent parmi les artistes les plus reconnus sur la scène internationale. Ainsi, 05-IV-71 #200 (Universe) de Whan-Ki Kim (1972) a suscité un record des ventes en 2019 à Hong Kong, avec une adjudication pour le prix de 10 200 696 € (88 000 000 HKD). Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art coréen et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre d’art coréen en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
(Illus.) La famille tigre, rouleau vertical, encre et couleurs sur soie, H. 262 cm, XVIIIème siècle, période Joseon, Cleveland Museum of Art.
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