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Estimation gratuite Art du Tibet
L’art tibétain est éminemment lié aux rites bouddhiques. Le développement de l’art tibétain va ainsi de pair avec la diffusion du bouddhisme, et se nourrit de multiples influences. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art tibétain ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre œuvre du Tibet sur le site Estimon’objet !

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Les origines de l’art tibétain
Les origines de l’art tibétain sont liées aux tribus partiellement nomades originaires d’Asie centrale, installées sur le plateau du Tibet. L’introduction du bouddhisme se déroule au VIIème au XIIème siècle, par l’intermédiaire des échanges avec le royaume Pala situé à l’est de l’Inde, et avec le Népal. La première dynastie à régner sur le Tibet central au VIIème siècle instaure un bouddhisme d’État. Les rois suivent les préceptes du bouddhisme Mahayana sous forme tantrique (vajrayâna). Ce développement se traduit par la production d’objets, sculptures et peintures liées au culte. Parmi les objets rituels, on compte le vajra (foudre diamant), qui symbolise la compassion, la cloche, qui renvoie à la sagesse, le tambour damaru et enfin la dague rituelle, qui frappe les obstacles. Les divinités s’incarnent sous forme courroucée sur les peintures et sculptures tibétaines. La plus ancienne sculpture connue est celle du roi Songtsen Gampo, datable du VIIème ou du VIIIème siècle.
L’art tibétain du XIème au XIVème siècle
L’épanouissement de l’art du Tibet du XIème au XIVème siècle accompagne celui du bouddhisme. Les artistes se forment à l’étranger, et les arts tibétains témoignent de l’influence du Nord de l’Inde, du Népal, du Cachemire, de l’Asie centrale et de la Chine. En raison des destructions occasionnées lors de la Révolution culturelle chinoise, peu de peintures et sculptures de cette période sont conservées. Les objets qui subsistent sont aujourd’hui avant tout présentés dans les collections européennes. Les statues d’argile du XIème siècle sont des œuvres emblématiques de cet art tibétain médiéval.
L’intensité des liens artistiques entre le royaume Pala et le Tibet se remarque dans les sculptures de métal, et sur les peintures à fond rouge aux couleurs vives et aux motifs décoratifs multiples. Les divinités courroucées sont entourées de flammes stylisées. L’influence chinoise, sensible dans l’art du nord du Tibet, donne lieu à l’art dit sino-tibétain. Elle se traduit par des peintures au réalisme accentué. Les visages outrés des divinités sont stéréotypés. Le réalisme accentué des peintures chinoises se retrouve ainsi dans les tangkas tibétains. Ces affiches représentent le panthéon bouddhiste tibétain. Elles se caractérisent par leur symétrie de la composition, typique de l’art tibétain.
L’épanouissement de l’art tibétain entre le XVème et le XIXème siècle
Entre le XVème et le XIXème siècle, l’art tibétain s’épanouit pleinement. Djé Tsongkhapa est une personnalité essentielle qui joue un rôle majeur dans l’essor de l’art tibétain au XVème siècle. Ce dernier fait construire de nombreux monuments, et encourage le style de peinture Karma Gadri qui se développe aux siècles suivants. Les arts du Tibet continuent à manifester l’influence de tradition chinoise. Les portraits tibétains et le développement des arts textiles (broderies de soies) témoignent de la force du modèle Ming. Le dessin des peintures est particulièrement raffiné. Les traits délicats et les couleurs somptueuses des peintures tibétaines sont également une marque de l’influence chinoise. Ce style linéaire et détaillé perdure au XVIème siècle sur les tangkas.L’art sino-tibétain se développe dans les sculptures.
Ainsi, de nombreuses sculptures de métal présentent des modèles aux traits chinois, assis sur des lotus et rehaussées de riches dorures dans le style chinois, mais vêtus de costumes népalais. Les reliefs de cuivre dorés sont parfois incrustés de pierres précieuses. L’art tibétain évolue vers un style plus naturaliste au XVIIème siècle, dans le style Gyantse. Dans les peintures, on relève davantage d’audace à partir du XVIIème siècle. Le style New Menri notamment présente des personnages plus naturalistes, à l’aide de couleurs plus variées. La figure centrale des tangkas n’est plus nécessairement isolée dans une niche, et les détails architecturaux figurés se renouvellent. Les styles régionaux de l’art du Tibet s’effacent progressivement.
Faire estimer gratuitement une œuvre d’art tibétain
Depuis les années 2010, le marché de l’art porte un intérêt renouvelé à l’art tibétain. Ce mouvement correspond à une diversification des goûts des collectionneurs d’art asiatique. Ce sont aujourd’hui les Thangkas qui remportent souvent les enchères les plus fortes. C’est le cas du Thangka tibétain représentant l’abbé du temple de Ngor, vers 1704, vendu en 2019 à Paris pour 525 000 €. Le record des ventes demeure détenu par une tapisserie de soie brodée du XVème siècle, vendue 348 millions de HKD (36 millions d’euros) à Hong Kong en 2014. Les sculptures d’argile sur âme de paille suscitent également tout l’intérêt des collectionneurs, et leur prix peut aisément dépasser les 100 000 €. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art tibétain et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre d’art tibétain en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
(Illus.) Thangka tibétain, Huit Karmapa, Mikyo Dorje (1507-1554) et le premier Sangye Nyenpa, peinture sur textile, XVIème siècle, 85 x 61 cm, New York, Rubin Museum of Art. of Art.
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