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Estimation gratuite Art japonais
L’Art japonais s’est développé de façon originale en raison de la situation géographique de l’archipel du Japon. Le marché de l’art est aujourd’hui friand des arts traditionnels japonais, notamment la peinture, l’estampe, la sculpture, la céramique, la laque, les textiles et les arts graphiques. L’art contemporain japonais est également très recherché des collectionneurs. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art japonais ? Demandez une estimation gratuite et en ligne de votre œuvre japonaise sur le site Estimon’objet !
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La sculpture japonaise
Les premières sculptures japonaises sont réalisées dès le Néolithique, dans la culture de Jômon. Les masques Domens et les dogu, statuettes anthropomorphes, sont probablement liés aux rituels chamaniques de cette période. La période Kofun constitue les développements de la sculpture de terre cuite. Les haniwa, cylindres de terre cuite, sont disposés autour des tombeaux kofun. D’abord simples statuettes tubulaires, les haniwa adoptent une forme anthropomorphe ou zoomorphe dès la 2nde moitié du IVème siècle. L’usage du fer et du bronze se développe avec la culture de Yayoi. Les premières sculptures japonaises de métal sont réalisées dans un but rituel.
La statuaire de bronze se diffuse avec le bouddhisme à la période d’Asuka. Les Bouddha japonais de cette période se caractérisent par des traits géométriques et des arcades sourcilières fines. La pratique de la fonte au moule segmenté à partir de l’époque de Nara permet la réalisation de sculptures colossales au Japon. A la période Heian, on voit se développer la sculpture de bois, plus simple et économique. En raison de la création d’œuvres monoxyles, le canon des statues est plus massif. Les traits, d’abord très doux, sont ensuite exagérés à la période de Kamakura. Les sculptures se font plus dynamiques, et leur musculature accentuée correspond à la dimension guerrière de la société.
La céramique japonaise
L’art de la céramique est pratiqué au Japon dès le néolithique. La culture de Jômon a ainsi livré des poteries au décor cordé, parfois tressé. Le développement des techniques de glaçure à l’époque de Nara s’inspire des créations chinoises. Les glaçures privilégiées sont celles aux trois couleurs (sançai) et la glaçure monochrome verte. A la période de Muromachi, les céramistes japonais privilégient la simplicité des formes. Les techniques médiévales se prolongent. Au XVIème siècle, avec l’institutionnalisation de la cérémonie du thé, la production de céramiques japonaises se transforme.
Les céramiques du Japon ont souvent peu de décors colorés, et portent une glaçure irrégulière, en correspondance avec les valeurs d’humilité, de simplicité et de respect des imperfections encouragées par Sen no Rikyu. La porcelaine apparaît au Japon vers 1610-1620, à la suite de la venue de potiers coréens. Un gisement de kaolin est découvert à Kyushu, ce qui rend possible le développement de la porcelaine. Les porcelaines japonaises les plus estimées sont l’imari à décor bleu et blanc et la porcelaine kutani de couleur sombre, ou bien à cinq couleurs.
Les objets d’art au Japon
Le raffinement de l’art de vivre au Japon se manifeste par les nombreux objets d’arts, notamment de bois laqué, d’ivoire et textile. Ainsi, la laque est employée pour assurer la brillance des armures, réparer les poteries, ou encore orner les écritoires et les inro (boîtes maintenues par les netsuke, contrepoids sculptés en ivoire et en nacre). Les objets d’art sont adaptés à la saison, et témoignent de la sensibilité à la nature des commanditaires.
Les arts graphiques et la peinture japonaise
La peinture est pratiquée au Japon dès le VIème siècle. Les plus anciens témoignages sont des peintures pariétales à décors géométriques. Dès la seconde moitié du VIème siècle, on voit apparaître la peinture figurative au Japon. La peinture sur soie connaît un grand essor à l’époque de Nara. Les œuvres témoignent alors de l’influence de la Chine des Tang. A la période Heian, on voit se développer la peinture sur rouleau, avec un système de narration horizontal alternant le texte et l’image. Les conventions du style de la peinture japonaise se fixent au XIIème siècle. La peinture à l’encre se développe à l’époque de Muromachi, sous l’influence de la Chine des Song. Le prêtre Josetsu est considéré comme pionnier dans le développement de cet art de la peinture japonaise. L’essor de la peinture zen correspond également à une initiative religieuse. La recherche de dépouillement des œuvres parfois réalisées à l’encre éclaboussée correspond à la philosophie de simplicité des moines bouddhistes.
Le développement d’une école de peintres professionnels au Japon est contemporain. Les peintres de l’école Kano réalisent ainsi des œuvres aux couleurs vives, qui deviennent même ostentatoires à l’époque de Momoyama. A l’époque d’Edo, l’école Kano se maintient, tandis que l’école Rimpa devient la représentant de la peinture calligraphique et de la peinture zen japonaise. A l’époque d’Edo, la peinture zen cherche avant tout à provoquer le rire, tout en maintenant son esthétique dépouillée. L’estampe est également un art traditionnel du Japon. La xylographie est adoptée au VIème siècle, et permet dès cette période la reproduction d’une image sur support de papier ou de tissu. L’âge d’or de la gravure japonaise est cependant l’époque d’Edo, avec des artistes tels qu’Hokusai.
L’art japonais et le monde occidental
Les contacts entre le Japon et le monde occidental se traduisent dans les arts. Ainsi, lorsque les Portugais arrivent au Japon en 1543, ce contact donne lieu à l’art nanban. Ce terme désigne les œuvres créées à destination des étrangers, ou bien ayant pour sujet les étrangers. Dans les années 1850, le Japon est contraint de s’ouvrir à l’Occident. Ces échanges nouveaux s’avèrent fructueux, et donnent lieu au japonisme en Europe, ainsi qu’à des créations inspirées par le monde occidental au Japon. Depuis le XXème siècle, ces échanges se sont intensifiés, et se traduisent par la production d’œuvres de design, d’art abstrait, ou encore d’art brut japonais très recherchés des collectionneurs.
Faire estimer gratuitement une œuvre d’art japonais
L’art japonais est très prisé des collectionneurs depuis la découverte en Europe de l’art japonais dans les années 1860. La valeur d’une œuvre d’art japonais dépend de la qualité de l’objet, de sa nature, de son ancienneté, et de sa rareté. Ainsi, les armes ayant été interdits d’exportation dès la fin du XIXème siècle, il est extrêmement rare de trouver un daishō complet en mains privées. En revanche, les estampes ayant connu une large diffusion, elles circulent plus aisément sur le marché. Le prix moyen d’une estampe japonaise ancienne est donc compris entre 100 et 5 000 €.
Les artistes japonais les plus recherchés aujourd’hui les représentants de l’art moderne et contemporain japonais. Il s’agit de Yayoi Kusama, Kaii Higashiyama, Yoshitomo Nara, Tsuguharu Foujita, et Hokusai. Le prix d’achat moyen d’une estampe d’Hokusaï est le compris entre 1 000 et 50 000 €, mais les enchères peuvent dépasser le million. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre d’art japonais et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre d’art japonais en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
(Illus.) Utagawa Hiroshige, scène de la route du Kisokaido, près du village de Nagakubo, estampe, dans Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō, v. 1835-1837. of Art.
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