Estimation gratuite d'art juif

Objets d’art juif

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Histoire des objets d'art juif

Les Judaica ou objets d’art juif sont des objets symboliques utilisés par la communauté juive à des à fins religieuses. 

Les objets juifs anciens sont d’une grande rareté en France, en raison à la fois de la difficulté d’installation des Juifs en France jusqu’en 1789 (à l’exception des aires de tolérance dans le Sud-Ouest, le Sud-Est, et l’Alsace-Lorraine), et des pertes dues aux guerres du XIXème et du XXème siècle. Pour ces raisons, les pièces antérieures au XVIème siècle sont extrêmement rares. 

L’hétérogénéité des objets d’art juif français est due aux spécificités propres aux différents centres de production, et à l’affiliation à la tradition séfarade ou ashkénaze. Ainsi, on ne connaît pas de vaisselle de Pessah en faïence blanche à décor bleu dans le Midi de la France, tandis que ce type d’objet est très courant en Alsace au XVIIIème-XIXème siècle. 

Les formes les plus courantes des objets d’art juif

Les formes des objets d’art juif correspondent aux exigences du culte, et sont appropriées aux différentes fêtes religieuses. 

Les objets d’art juif liés au Shabbat

Parmi les objets les plus courants, on compte les lampes de Shabbat. Ces paires de chandelier, candélabres ou lampes de 6 à 12 mèches suspendues sont déjà connues dans les manuscrits médiévaux. Néanmoins, les plus anciens exemplaires connus remontent au XVIIème siècle. Les lampes sont le plus souvent en cuivre et en bronze, mais les pièces d’argent du XVIIème-XVIIIème siècle sont particulièrement recherchées par les collectionneurs. 

Les coupes et timbales d’argent liées à la cérémonie du Kiddoush, pour la bénédiction du vin et du pain au début d’un repas, ainsi que les pièces du service de la Havdalah, cérémonie célébrant la fin du Shabbat, sont également des objets emblématiques de l’art juif.  L’objet essentiel pour la Havdalah est le Besamin, une boîte à épice souvent de forme variée (dôme, tour, pomme, poire, fleur, œuf, gland, ou même locomotive à vapeur). 

Les objets d’arts juifs liés à la Torah

Le rouleau de la Torah est le bien le plus précieux de la communauté juive. Il est rare qu’un rouleau appartienne personnellement d’un membre de la communauté. Le rouleau est conservé dans l’Arche à la Synagogue, et présenté sur un pupitre pour être psalmodié. 

Les ornements rituels de la Torah sont nombreux. Le rouleau est manipulé par des poignées. La partie supérieure des enrouleurs est ornée de Rimonim, des ornements métalliques emboités en forme de « grenades ». Le rouleau est rehaussé de plaques pectorales dites Tass. Enfin, la lecture est facilitée par l’emploi de mains de lecture, tige terminée par un index tendu. 

Si les rouleaux de la Torah sont extrêmement rares sur le marché de l’art, ses ornements peuvent circuler. 

Les objets d’art liés aux fêtes juives

Certains objets d’art ne sont utilisés que dans le cadre de certaines fêtes juives. 

Ainsi, les boîtes à aumône de cédrat sont associées à la fête de Souccoth. Le chandelier de Hanoukah compte également parmi les objets les plus diffusés. Pour Pourim, c’est le rouleau d’Esther qui est employé. Ce dernier est pris dans un étui orné. Les crécelles sont également associées à cette fête. 

Enfin, pour la Pâque juive, une vaisselle spéciale est réservée aux aliments consommés lors de la fête. Ces assiettes d’étain ou de faïence portent le mot « Pessah ». 

Styles des objets d’art juifs

Les styles des objets d’art juifs sont influencés par le style dominant de l’artisanat contemporain. 

Ainsi, les objets réalisés entre 1650 et 1730 sont souvent de style baroque. Ils présentent des ornements symétriques en volutes de feuillages et motifs floraux. Les décors sont le plus souvent réalisés au repoussé. 

A la fin de la période baroque, des objets d’art juif adoptent le style Régence (1715-1730). La symétrie des décors est encore accentuée. Comme dans l’art non juif, les motifs de guirlandes et de damiers se diffusent. 

Le style Rococo (1730-1770) fait suite au style baroque. Les motifs sont semblables à ceux de la période précédente, mais le décor est désormais plus fluide, et la composition devient asymétrique. 

Le néo-classicisme (1770-1830) remporte un grand succès dès les débuts du règne de Louis XVI. Ce style se traduit sur les objets d’art juif par l’emploi de décors de perles, de guirlandes de lauriers, et de festons. Au tournant du XIXème siècle, avec l’Empire, on observe une inspiration romaine dans les motifs. Les décors les plus caractéristiques sont les têtes et pattes de lions, les godrons, les palmettes et les cols de cygnes. On remarque un intérêt nouveau pour la dorure des métaux. 

Les objets d’art juif suivent également le goût pour l’éclectisme (1830-1890). Le néo-rococo est l’un des styles les plus prisés, aux cotés du néo-Renaissance (1860-1890) et du néo-grec (1860-1880). 

A partir des années 1880, la mode est à l’Orientalisme. Les motifs floraux d’inspiration mauresque, indienne et persane se diffusent. Ils correspondent aux décors principaux des synagogues à la même époque. 

L’Art Nouveau est en revanche peu représenté en ce qui concerne les objets d’art juif. Quelques créations ont cependant été réalisées dans les pays germanophones, en Russie et en Pologne, entre 1895 et 1920. Les objets d’inspiration Art Nouveau présentent des fleurs et feuilles en guirlandes, et des jeunes filles à la chevelure souple. 

L’Art Déco (1920-1940) en revanche est très apprécié dans les objets d’art juif pour ses lignes pures, ses formes géométriques, et l’économie de moyen de la réalisation. 

Faire estimer gratuitement un objet d’art juif

Pour estimer l’authenticité des objets d’art juif, il convient d’observer l’adéquation entre le style de l’objet et la datation d’une éventuelle inscription. 

Les objets d’art juif du XVIIème-XVIIIème siècle ont aujourd’hui presque disparu du marché de l’art. Cependant, l’originalité des judaica du XIXème et du XXème siècle séduit les collectionneurs. Grâce à une meilleure connaissance de ces objets, on voit aujourd’hui croître ce champ du marché de l’art. 

Le record des ventes est détenu par un Talmud de Babylone imprimé au XVIème siècle par Daniel Bomberg, la première version imprimée de cet ouvrage. Il a été acquis pour 9,3 millions de dollars à New York.  

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(Illus.) Andrea Zambelli, paire de Rimonin et couronne de Torah, argent, Venise, XVIIIème siècle, New York, Metropolitan Museum

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Estimation Sculpture religieuse

Sculpture religieuse

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Estimation gratuite de sculpture religieuse

Les sculptures religieuses accompagnent le développement du christianisme depuis l’époque paléochrétienne, après une réticence première à la représentation du Christ et des Saints

Estimation Sculpture religieuse

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Les sculptures religieuses pré romanes

Les sculptures chrétiennes sont relativement rares avant la période romane. En effet, les sculptures religieuses se développent tardivement dans le monde chrétien, par crainte qu’elles n’encouragent l’idolâtrie, et ne détournent les fidèles du message chrétien. A partir du IIIème-IVème siècle, on voit apparaitre des sculptures qui reprennent les codes romains pour représenter le Christ en Bon Pasteur. Ces sculptures s’approprient les symboles romains, sans pour autant chercher à proposer un portrait du Christ. 

Les sculptures religieuses romanes

Les sculptures religieuses se multiplient à la période romane. Les sculptures de la Vierge en majesté, assise sur un trône, sont un modèle fréquent de la sculpture romane. La Vierge, hiératique et en frontalité, peut être plaquée d’or, ou bien peinte. Les vierges auvergnates constituent un corpus de sculptures religieuses particulièrement représentatif de cette période. 

Les représentations du Calvaire sont également très nombreuses dans la sculpture religieuse romane. Le Christ en croix est d’abord représenté vivant, les yeux ouverts, puis mort, les yeux clos. Le Christ est souvent entouré de sculptures de la Vierge et de saint Jean, disposées au-dessus de l’autel dans les églises au XIIème et au XIIIème siècle. 

La sculpture religieuse gothique

L’art de la sculpture religieuse connaît un essor nouveau à la période gothique, avec le développement des cathédrales. Les sculptures parent la façade des églises, notamment avec les statues-colonnes sur le portail, et les tympans sculptés. Les rois de l’Ancien Testament et les représentations du Jugement dernier et du Christ bénissant sont des thématiques privilégiées des sculptures monumentales gothiques. 

L’essor du culte marial au XIVème siècle se traduit par la diffusion des statues de la Vierge. La représentation de la Vierge s’humanise. Elle peut être représentée en majesté (Reine du ciel, avec un sceptre et une couronne), ou bien comme image de la tendresse, ou encore de la lutte contre le mal.

La sculpture religieuse de la Renaissance

Les sculptures religieuses bénéficient du développement de la dévotion privée à la Renaissance, ainsi que du renouvellement de l’art de la sculpture par des artistes novateurs tels que Donatello. La représentation des figures s’humanise progressivement. Ce phénomène est perceptible dans la représentation de la Vierge et de l’Enfant par des artistes tels que Guillaume Regnault en France dès le début du XVIème siècle. Une attention nouvelle est portée à la présence corporelle des saints, et à la représentation des émotions, comme le montre la Pietà de Michel-Ange. 

La sculpture religieuse de la Contre-Réforme

De la fin du XVIème siècle au XVIIIème siècle, les sculptures s’adaptent au contexte religieux troublé par la Réforme. Les catholiques de la Contre-Réforme choisissent de réaliser des sculptures aptes à émouvoir et toucher le fidèle. Les sculpteurs proposent désormais des mises en scène spectaculaires, au service de l’Église.  

Les thématiques du triomphe, de l’apothéose ou de l’extase sont très appréciées d’artistes baroques et rocaille tels que Le Bernin ou Germain Pilon au XVIIème siècle. Ce goût perdure jusqu’au XVIIIème siècle avec des artistes tels que Michel-Ange Slodtz. 

Une tendance néoclassique plus sobre émerge dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, en réaction aux pathétisme exacerbé de la sculpture baroque. Le calme des œuvres d’un artiste tel qu’Edmé Bouchardon incarne ce mouvement. 

Le renouveau de la sculpture religieuse au XIXème et XXème siècle

Après le déclin de la première moitié du XIXème siècle, la sculpture religieuse connaît un renouveau dans les années 1870. En effet, dans le contexte de l’Ordre moral, des figures telles que sainte Jeanne d’Arc ou encore saint Michel terrassant le dragon deviennent des emblèmes de l’orgueil national. Les sculptures de ces saints se multiplient, bénéficiant des nouvelles techniques de fonte.

La sculpture religieuse connaît de nouveau un désintérêt des artistes contemporains dans la première moitié du XXème siècle. Cependant, grâce aux grandes commandes des années 1950 et à l’ouverture de l’Église à l’art contemporain, la sculpture religieuse est de nouveau un sujet interprété par les artistes d’Avant-garde. Le Christ de Germaine Richier (1950) est l’œuvre qui inaugure ce nouvel élan. 

Faites estimer gratuitement une sculpture religieuse

L’estimation d’une sculpture religieuse dépend de la nature et de la taille de la sculpture, de son ancienneté, de la cote de son auteur, et de son état de conservation

Le marché de la sculpture religieuse reflète l’état actuel de l’intérêt pour l’art ancien. Ainsi, les sculptures religieuses demeurent accessibles à un très large public, à moins qu’il ne s’agisse d’une œuvre d’un sculpteur majeur de l’histoire de l’art. Étant donné la rareté de celles-ci sur le marché de l’art, elles remportent des records. 

Les œuvres de la modernité suscitent elles-aussi de belles enchères. Ainsi, une Via Crucis (1993) de marbre de Carrare de Pablo Atchugarry peut être acquise pour 120 000 € (2019, Vienne). 

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(Illus.) L’Église et la Synagogue, cathédrale de Strasbourg, XIIIème siècle, photographie d’une exposition à Tel Aviv, Diaspora Museum

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Estimation gratuite d'orfevrerie religieuse

Orfevrerie religieuse

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Estimation gratuite d’orfèvrerie religieuse

L’orfèvrerie religieuse se compose des objets liturgiques liés à l’exercice du culte, réalisés en argent ou en or. Elle représente une part importante de l’orfèvrerie ancienne conservée. Les pièces d’orfèvrerie religieuse ont été effet été préservées de la fonte par leur thésaurisation dans les trésors d’églises.
Les pièces d’orfèvrerie sont utilisées dans le culte religieux depuis la plus haute antiquité. Ce sont le plus souvent des objets raffinés, ayant reçu un décor sophistiqué. Ainsi, les objets employés dans le culte présentent souvent un décor incrusté, gravé, ou au contraire repoussé. Le métal peut également être émaillé, doré, ou argenté.
Les formes et décor des pièces d’orfèvrerie religieuse correspondent à leur fonction particulière.

Estimation gratuite d'orfevrerie religieuse

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Les pièces d’orfèvrerie religieuse liées à l’Eucharistie

Le calice, la patène et le ciboire sont les trois pièces d’orfèvrerie liées à l’Eucharistie. Ces instruments sacrés sont manipulés par le prêtre dans le cadre de la communion, et assurent la conservation et la consécration du pain et du vin. 

Le calice est l’objet de culte le plus diffusé, car il est nécessaire à la célébration de la messe. Chaque prêtre en dispose au moins d’un. Le calice prend la forme d’une coupe, destinée à accueillir le vin consacré. Il forme généralement un ensemble avec la patène, petite assiette au-dessus de laquelle l’hostie consacrée est présentée au fidèle. Ainsi, le pied du calice s’ajuste souvent dans les moulures de la patène. 

Quant au ciboire, il permet de conserver les hosties consacrées, et de les distribuer aux fidèles lors de la communion. Il s’agit d’un vase en forme de coupe à pied, le plus souvent fermé par un couvercle surmonté d’une croix. Le ciboire peut également être zoomorphe. Ainsi, les ciboires en forme de colombe sont fréquents dans l’art roman, et sont généralement ornés d’émaux limousins. 

Le porte-Dieu ou ciboire des malades est un ciboire de plus petite taille, voire une petite boîte orfévrée, qui permet de porter l’hostie consacrée aux malades. 

Les pièces d’orfèvrerie religieuse liées à l’Adoration

L’ostensoire est la pièce d’orfèvrerie religieuse majeure liée à l’Adoration de l’hostie. Cette dernière est disposée dans la custode de verre ou de cristal, grâce à la lunule qui la maintient. L’ostensoire est généralement monté sur pied, et disposé sur l’autel. La custode est entourée de rayons, qui accentuent le côté solennel de la pièce d’orfèvrerie. 

L’ostensoire est une pièce de mobilier liturgique qui apparaît au XIIIème siècle, avec l’instauration de la Fête-Dieu. Cette fête se traduit par une procession solennelle, au cours de laquelle l’hostie est exposée. 

Les pièces d’orfèvrerie religieuses ornant l’autel

Certaines pièces d’orfèvrerie religieuse ont pour vocation d’orner et magnifier l’autel. 

L’encensoir est un brûle-parfum orfévré qui permet d’honorer l’autel. Il prend une forme sphérique, s’il se compose de deux capsules emboîtées, ou bien de cassolette. Dans ce cas, il s’agit d’un petit vase de métal à couvercle ajouré. Il est généralement suspendu à trois chainettes. L’encens brûle dans la cassolette, et la fumée s’échappe par la cheminée ou les ajours qui parfument l’autel. Il s’agit d’une pièce de mobilier liturgique très commun depuis l’art roman. L’encensoir orfévré peut parfois adopter une taille monumentale, comme c’est le cas à Saint-Jacques-de-Compostelle. 

Les chandeliers participent également à l’ornement de l’autel. Ils sont le plus souvent composés en ensembles de six paires, qui forment avec la croix d’orfèvrerie la garniture d’autel. La composition est parfois agrémentée de vases d’autel, qui alternent avec les chandeliers. 

Les croix de procession et les statues d’argent servent également à la fois à l’ornement de l’autel et aux processions. Elles sont le plus souvent disposées sur des supports adaptés à la procession religieuse.

Faites estimer gratuitement une pièce d’orfèvrerie religieuse

L’estimation d’une pièce d’orfèvrerie religieuse dépend de la nature de la pièce, de son ancienneté, de la qualité de son décor, et de son état de conservation. 

La gamme des prix s’étend de quelques centaines d’euros à plusieurs centaines de milliers d’euros. 

Les pièces réalisées par les maitres de l’orfèvrerie du XIXème siècle tels que Jean-Charles Cahier, François-Désiré Froment Meurice, ou encore Placide Poussielgue-Rusand remportent un certain succès auprès des collectionneurs. Ainsi, un calice et sa patène de Thomas-Joseph Armand-Calliat, en or jaune ciselé, gravé et niellé au XIXème siècle, a été adjugé pour 37 200 € à Paris en 2019. 

Les pièces baroques sont également très recherchées des collectionneurs, car rares sont les pièces d’orfèvrerie de haute époque encore en circulation. Ainsi, un calice d’or du XVIIème siècle découvert sur l’épave du bateau espagnol Santa Margarita a été adjugé à New York en 2015 pour 413 000 dollars.  

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(Illus.) Calice de l’Abbé Stéphane, XVIIème siècle, Montenegro, Holy Trinity monastery Pljevlja

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Estimation gratuite statue gardienne de reliquaire

Statue gardienne de reliquaire

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Estimation gratuite de statue gardienne de reliquaire

Dans les arts africains, les statues gardiennes de reliquaire assurent la protection des ancêtres ensevelis, qui peuvent être contenus dans un panier de vannerie, une boite en écorce, ou encore dans un réceptacle creusé dans le dos d’une statue.

Estimation gratuite statue gardienne de reliquaire

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Fonctions du reliquaire et de sa statue gardienne

Le reliquaire et sa statue gardienne remplissent une fonction très précise. En effet, les reliquaires rendent possible le culte aux ancêtres. Ils conservent des fragments d’os des ancêtres les plus importants, ainsi que des objets personnels ayant appartenu au défunt. Les reliquaires permettent d’honorer les hommes et femmes ayant marqué la vie de la communauté.

Les reliquaires sont employés dans différents rituels. Ainsi, en Afrique centrale, pour solliciter les ancêtres, le chef de lignage ouvre le panier et prend les ossements. Un sacrifice est alors pratiqué pour consulter leur opinion avant toute prise de décision majeure. Les reliquaires permettent également de légitimer l’occupation d’un espace, et la fondation d’un village. 

En raison de leur importance dans la vie communautaire, les reliquaires bénéficient de la protection de la figure gardienne de reliquaire. Cette dernière est une effigie sculptée qui surmonte le panier reliquaire. Le plus souvent, sa partie basse est fichée dans le panier contenant les ossements du personnage illustre. Le regard de la statue gardienne de reliquaire est accentué, en signe de sa protection et de son pouvoir surnaturel. L’effigie est ainsi à même de repousser les forces malveillantes invisibles, et de protéger les ossements des ancêtres. 

Différents groupes ethniques d’Afrique adoptent cette pratique, parmi lesquels les Kota, les Fang, et les Tsogho, qui ont livré les œuvres les plus fréquentes sur le marché de l’art européen aujourd’hui.

Les statues gardiennes de reliquaire Fang

Les membres du groupe ethnique Fang, au Gabon, réalisent des statues gardiennes de reliquaires naturalistes. Les statues disposent d’une musculature puissante, et ont souvent les jambes semi-fléchies. Leurs yeux sont incrustés, et leur bouche ouverte dévoile bien souvent des dents en pointe qui traduisent leur dangerosité. 

Les coiffures des statues gardiennes de reliquaire varient d’un clan à l’autre, exprimant ainsi l’identité de chaque clan Fang. 

Les statues, qui peuvent être masculines ou féminines, sont souvent enduites d’huile de palme pour accentuer leur brillance. De cette manière, l’aspect surnaturel de la statue gardienne de reliquaire Fang est renforcé. La puissance et le danger de ces figures sont ainsi incarnés. 

Les statues gardiennes de reliquaire Kota

Les statues gardiennes de reliquaire du groupe ethnique Kota, au Gabon, sont souvent plus stylisées. Elles adoptent une silhouette très géométrique. Leur visage, foliacé ou ovoïde, surmonte un piètement lui-même losangique ou ovoïde. La bouche de la statue reliquaire Kota n’est presque jamais représentée. Cette caractéristique renvoie aux secrets que conservent les ancêtres. 

Les effigies portent une parure importante, qui relève à la fois de l’art de la coiffure et des bijoux. Les stries géométriques figurées sur le visage sont interprétées comme des marques de scarifications. 

La brillance de la statue reliquaire Kota est renforcée par l’emploi d’un placage métallique, en feuilles ou en lamelles. Tout comme pour les reliquaires Fang, l’œil est l’attribut majeur de la statue gardienne de reliquaire Kota. Ce dernier peut être surdimensionné, pour appeler à la vigilance, ou bien très fin, manifestant ainsi une vision parabolique.  

On distingue cinq groupes stylistiques, parmi les statues gardiennes de reliquaires Kota : le style Mahongwe, le style Shamaye, le style des Kota du Sud (Obamba, Ndumu, Wumbu), le style Ndassa et le style Sangu. Les études d’Alain et Françoise Chaffin dans les années 1980 constitue aujourd’hui une référence dans la connaissance européenne des figures gardiennes de reliquaires Kota.

Faites estimer gratuitement une statue de gardien de reliquaire

Nombreuses sont les statues gardiennes de reliquaires présentes sur le marché de l’art européen, en raison de la présence missionnaire en Afrique au XIXème et XXème siècle, et de l’attrait des artistes de la modernité pour les œuvres d’Afrique. Bien souvent, seule la statue gardienne a été importée en Europe, le reliquaire étant conservé dans son clan d’origine. Les reliquaires complets sont donc extrêmement rares sur le marché de l’art. 

Les statues de gardiens de reliquaire ont suscité un engouement effréné des collectionneurs au début des années 2000. Cette croissance s’est aujourd’hui lissée, cependant les ventes continuent à susciter des records lorsque la provenance de l’œuvre est certaine, ou lorsque la statue gardienne de reliquaire a un historique de collection prestigieux. 

Ainsi, une pièce sans provenance peut être acquise pour quelques centaines d’euros. Cependant, les pièces de qualité rare peuvent dépasser le million d’euros. Ainsi, une figure de reliquaire byeri Fang Mvaï du Gabon a été adjugée 2,5 millions d’euros à Paris en 2011. De la même manière, les œuvres ayant appartenu à des pionniers de l’avant-garde artistique européenne suscitent de belles enchères. 

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(Illus.) Figure d’ancêtre gardien reliquaire, groupe ethnique Kota, sous-groupe Obamba. République gabonaise, XIXème-début du XXème siècle, Marseille, musée d’Arts africains, océaniens et amérindiens de la Vieille Charité. 

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Reliquaire

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Estimation gratuite de reliquaire

Les reliquaires apparaissent dans le monde chrétien dès l’adoption du culte des reliques, au IIème siècle. C’est le corps calciné de saint Polycarpe qui fait pour la première fois l’objet d’un culte à Smyrne à partir de 156.   

Les reliques sont considérées comme des témoignage de la foi, et à ce titre font l’objet d’un culte particulier. Il peut s’agir de reliques du corps d’un saint, de reliques « de contact » (éléments touchés par le saint), ou encore de reliques de la Croix. Ces derniers disposent d’un statut à part. 

Les reliquaires, qui conservent et présentent ces témoignages, font l’objet d’un soin particulier. Ils peuvent prendre différentes formes. 

Estimation gratuite reliquaire

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Différents types de reliquaires

Les reliquaires antiques

Les premiers reliquaires sont des boites de dimensions variables. À partir du IVème siècle, la présence de reliques est nécessaire pour consacrer l’autel. Si la découpe des reliques ne fait pas l’unanimité, elle se diffuse progressivement dans tout l’Empire romain pour répondre à cette nécessité. 

On réalise de petites boites dites capsellae d’or et d’argent, qui peuvent être insérées dans un autel portatif. Ces dernières sont ornées de motifs chrétiens tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament, réalisés au repoussé et ciselés. 

Des reliquaires dits Memoriae sont également disposés dans un espace ménagé sous l’autel. Il s’agit d’urnes funéraires de terre cuite ou de pierre sculptée de plus grande taille, parfois compartimenté pour démultiplier les reliques. 

Les reliquaires portatifs

Le premier reliquaire portatif connu a été réalisé pour transporter l’huile de bois de la Vraie Croix, à peine mise à jour par l’impératrice Hélène à Jérusalem. Ce reliquaire prend la forme d’une ampoule, connue par sa description par la pélerine Egérie en 384. 

En raison de l’importance croissante de la possession des reliques pour assurer la protection des vivants et des défunts, les reliquaires portatifs se multiplient sous les Mérovingiens. Les reliques ne sont plus nécessairement liées à l’autel, mais peuvent être disposés dans des plaques-reliquaires de ceinture. 

A cette période, on réalise également des reliquaires orfévrés en boîtes, disposant parfois d’un décor de pierreries antiques montées en bâte.

Les reliquaires anthropomorphes

L’apparition des reliquaires anthropomorphes au IXème siècle correspond à une mesure prise par Léon VI, qui autorise à disposer les reliquaires sur l’autel, et non plus uniquement en fondation sous l’autel. 

Cela se traduit par l’apparition de nouvelles formes de reliquaires, qui indiquent la nature du contenu. On voit se multiplier les reliquaires en forme de tête, ou encore de pieds ou de bras, qui accentuent le sentiment de présence réelle du corps du défunt. 

Au Xème siècle, sous les Carolingiens, on voit également se diffuser les statues reliquaires présentant la Vierge en majesté, contenant une relique dans le buste.  

Les reliquaires en forme d’église

Les reliquaires en forme d’église sont particulièrement prisés au Moyen Âge. Il peut s’agir de châsses architecturales qui couvrent la totalité du corps, ou encore de reliquaires miniaturisés. Les ateliers de Limoges se distinguent dans la réalisation de chasses de ce type orfévrées et émaillées au Moyen Âge. 

A partir du XIIIème siècle, les différentes formes de reliquaires sont désormais fixées. 

Styles de reliquaires, de la Renaissance à l’art contemporain

Les styles des reliquaires évoluent au fil des siècles. 

Les reliquaires de la Renaissance sont bien souvent des chefs d’œuvres d’orfèvrerie, qui se distinguent par un raffinement extrême du travail des métaux. Les reliquaires sont souvent réalisés en or et en argent, parfois rehaussés d’émaux. La nef de sainte Ursule réalisée pour Anne de Bretagne témoigne de l’originalité et de la préciosité des reliquaires de la Renaissance. 

A la période Baroque, les reliquaires sont au cœur des préoccupations de l’Église, dans le contexte de la Réforme. En effet, le culte des saints est considéré par les réformateurs comme une marque d’idolâtrie. En réaction, l’Église catholique choisit de proposer des œuvres d’art capables d’émouvoir le spectateur et de toucher non seulement sa raison mais également ses émotions. Les reliquaires deviennent alors plus monumentaux, et représentent le triomphe des saints et martyrs sur la mort. 

Au siècle des Lumières, les intellectuels jettent le discrédit sur le culte des reliques. Cependant, on réalise des reliquaires de poche, présentant la relique sur papier enroulé dès le XVIIIème siècle. Après les destructions révolutionnaires, on observe un nouvel élan de ferveur catholique. De nombreux reliquaires de bois et de métal sont alors créés. Le style néogothique est particulièrement apprécié, et nombre des reliquaires du XIXème siècle imitent leurs précédents médiévaux. 

Depuis le concile de Vatican II, les artistes portent un intérêt moindre aux reliquaires. Cependant, certains artistes contemporains spécialisés dans la création de mobilier religieux, comme Goudji, s’illustrent aujourd’hui dans la création de reliquaires.

Faites estimer gratuitement un reliquaire

Si la vente de reliques est strictement interdite, les reliquaires demeurent ouverts aux enchères, et permettent souvent de faire de belles acquisitions. 

Les pièces anciennes demeurent plus accessibles que les tableaux et sculptures contemporains. 

Ainsi, un tableau-reliquaire médiéval dépasse rarement les 100 000 €. Le record est détenu par la vente du tableau-reliquaire de Francesco di Vannuccio adjugé à New York en 2010 pour 604 605 € (850 000 $). 

De la même manière, un buste reliquaire de bois peint du XVIème siècle peut être acquis pour un budget de 40 000 €. 

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(Illus.) Boite reliquaire tardo-antique, argent, Milan, Museo Diocesano 

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Corans anciens

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Estimation gratuite de Coran ancien

Les Corans anciens comptent bien souvent parmi les chefs d’œuvres des arts du livre de l’Islam.

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La composition des Corans anciens

Le Coran, fondement de l’Islam, recueille les révélations faites au prophète Muhammad. Il s’agirait de la copie conforme de la version originelle de la loi, inscrite dans le ciel depuis le commencement. 

Le Coran est constitué de 114 chapitres (sourates) en prose rimée, de longueur variable (de 3 à 286 versets), ordonnés par ordre de longueur décroissante. La composition ne suit donc pas la chronologie de la rédaction. Les versets étaient conservés par transmission orale jusqu’à la mort de Muhammad, et sont consignés par écrit immédiatement après sa mort. La composition du Coran est fixée sous le troisième calife Othman. 

Il s’agit de la transcription exacte du discours d’Allah à Muhammad. Pour cette raison, la récitation du texte est d’une importance capitale, et le livre qui le contient doit en faciliter la diction. Le terme Quran, qui signifie « récitation » ou « exposé », fait écho à cet usage. 

Les premiers Corans anciens

Jusqu’au Xème siècle, les premiers Corans anciens se présentent selon une forme unique, qui les distingue nettement des autres livres. 

Les Corans anciens sont rédigés sur parchemin, support le plus précieux, tandis que les autres livres sont écrits sur papyrus. Le livre est formé d’une série de feuilles pliées en deux, en bifolio, cousues en cahiers de format oblong. Le Coran, extrêmement épais, est divisé en plusieurs livrets contenus dans une reliure-coffret.  

L’écriture, monumentale, majestueuse, met en valeur la parole divine. Le Coran est à la fois calligraphié et enluminé de décors géométriques. Ces derniers indiquent la division du texte et les prosternations durant la lecture. Des pages ornées dites pages-tapis introduisent chaque volume. 

Les Corans anciens : les transformations de l’époque médiévale

À l’époque médiévale, à partir du Xème siècle, les Corans anciens se transforment. L’usage du papier se généralise, et supplante le parchemin. Cette évolution se traduit par l’adoption du format vertical pour les Corans anciens. Les décors des bandeaux et des pages-tapis s’y adaptent. 

Les enluminures, connues exclusivement dans les Corans à cette période, demeurent très abondantes. Le décor, géométrique et rayonnant, permet de mettre en valeur les divisions dans le texte. 

Les manuscrits sont désormais renforcés par des plats de reliure constitués de cartonnages couverts de cuir. Les ornements de la couverture annoncent le plus souvent les motifs du décor peint. Le contreplat, au revers, peut être de cuir gaufré (notamment dans l’empire Mamelouk), ou encore en textile précieux, comme le lampas de soie.

La mise en page des Corans anciens

La mise en page des Corans anciens se fixe au XIVème siècle. Cette période correspond à l’aube de l’âge d’or de l’art du livre des cultures de l’Islam. 

Les ornements des Corans sont miniaturisés à partir du XIVème siècle sur les manuscrits de Shiraz en Iran. Ils portent des motifs d’entrelacs réguliers, de palmettes et de fleurs sur des champs bleus, noirs et dorés. Les décors peints permettent toujours la subdivision des chapitres et frontispices. Les premières lignes du texte sont parfois intégrées à la composition. 

Le renouveau des techniques de reliure accompagne ce renouvellement du décor peint. Des filigranes sont réalisés sur les reliures de cuir et les fonds de soie colorée. Les décors géométriques couvrants sont délaissés au profit des jeux de pleins et de vide. La composition privilégiée présente une rosette au centre de la reliure, rehaussée de quatre motifs d’angles. Ce type de décor se diffuse également sur les tapis contemporains d’Anatolie et d’Iran. 

En raison de son statut de livre saint, le Coran ne peut être mis en image. Cependant, à partir du XIVème siècle, la vie du prophète est illustrée dans d’autres ouvrages. Ainsi, on note la réalisation de nombreux cycles consacrés à Muhammad dans l’art timouride.

Faites estimer gratuitement un Coran ancien

L’estimation d’un Coran ancien dépend de son ancienneté, de la qualité de réalisation de sa calligraphie et de ses ornements, de ses dimensions et de son état de conservation. 

Certains Corans sont exceptionnels par leurs caractéristiques, comme le plus petit Coran du monde, une réalisation yéménite de 4,1 cm de haut, ou encore le Coran contemporain peint sur soie à l’or et l’argent liquide en Azerbaïdjan. 

Le record des ventes est détenu par Le Coran timouride, aussi appelé le Coran Aq Qoyunlu, manuscrit du XVème siècle calligraphié et enluminé dans l’empire timouride sur papier chinois. Ce dernier a été adjugé pour 9,9 millions de dollars à Londres en 2020. 

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(Illus.) Manuscrit coranique, Chapitre IV, Les femmes (al-Nisa), XIIIème-XIVème siècle, Irlande, The Chester Beatty Library

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Bible ancienne

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Estimation gratuite de Bible ancienne

L’histoire des Bibles anciennes se confond avec celle des livres anciens. Après une codification rapide du texte, les Bibles se présentent d’abord sous forme manuscrite avant de tirer parti de l’invention de l’imprimerie. 

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Composition d’une Bible ancienne

Les Bibles anciennes se composent de deux sections, l’Ancien et le Nouveau Testament. L’Ancien Testament est un ensemble de textes de genres littéraires variés (textes législatifs, prières, oracles prophétiques, récits narratifs…) rédigés au Ier millénaire avant notre ère. Ces textes renvoient à l’histoire de la relation entre Dieu et les Hommes, de la Création à l’arrivée d’Abraham à Canaan vers 1200 avant notre ère. 

Le Nouveau Testament quant à lui réunit des textes écrits dans la seconde moitié du Ier siècle de notre ère. Les écrits, rédigés en Judée, en Syrie, en Grèce, et en Asie Mineure par les quatre Évangélistes, relatent la vie du Christ et proclament sa résurrection. 

Le canon est fixé entre le Ier et le IVème siècle. Les écrits sélectionnés pour intégrer la Bible ancienne sont ceux considérés comme nécessaire pour comprendre le message biblique.  

Les Bibles anciennes manuscrites 

La transmission des textes saints se fait très rapidement par écrit, et les premières Bibles sont donc manuscrites. Les plus anciens manuscrits sont des rouleaux de papyrus, rédigés en langue grecque. En raison de la fragilité du papyrus, rares sont les exemplaires connus. Notre connaissance des premières Bibles a été renouvelée par la découverte des manuscrits de la Mer Morte au milieu du XIXème siècle. 

Les Bibles manuscrites bénéficient de l’adoption du parchemin et se présentent sous forme de codex dès le Vème siècle de notre ère. Ils sont formés de peaux travaillées, repliées et cousues en livrets. Ils sont alors plus résistants, et portent des ornements particulièrement luxueux. Ainsi, le Codex Rossanensis (VIème s.) est constitué de parchemins teints à la pourpre, les inscriptions sont écrites à l’or et à l’argent, et les pages sont rehaussées d’enluminures. 

Grâce aux scriptoria, l’art du livre se diffuse largement. Les Bibles anciennes sont souvent peintes de décors qui éclairent le texte, le commentent et le complètent. Les lettrines et enluminures qui permettent de se repérer dans le texte témoignent d’une grande fantaisie du décor à l’époque médiévale. 

Avec l’essor de la dévotion privée au XIVème siècle, les Bibles anciennes se diffusent plus largement dans la société. L’art de la Bible manuscrite connaît son apogée au XVème siècle. 

Les Bibles anciennes imprimées

Les Bibles anciennes bénéficient de l’imprimerie dès son invention au XVème siècle. C’est d’ailleurs une Bible qui constitue le premier ouvrage imprimé par Johannes Gutenberg en 1450-1452. Les premières Bibles illustrées sont des incunables. Bien que réalisés à la planche à imprimer, les ouvrages reprennent la mise en page et la typographie des manuscrits. 

Progressivement à l’époque moderne (XVIème-XVIIIème siècle), la Bible ancienne imprimée prend véritablement son indépendance par rapport au manuscrit. 

De nombreuses Bibles sont imprimées en réponse à la demande accentuée par la Réforme. Les fidèles souhaitent désormais prier de manière personnelle, avec leur propre Bible. Ainsi, de nombreuses Bibles luthériennes sont imprimées au XVIème siècle dans le Würtemberg. 

L’imprimerie ne prive pas les Bibles anciennes de leur ornement. Il s’agit d’abord d’ornements insérés dans les pages de texte, à partir de planches de bois gravé. Lorsque la presse à imprimer adopte une forme cylindrique, les illustrations sont séparées du texte. Elles peuvent désormais occuper une pleine page, et sont bien souvent rehaussées de peintures. Au XVIIème siècle, la gravure sur bois est progressivement remplacée par la gravure en taille-douce sur cuivre, qui permet davantage de finesse de représentation.

L’impression des Bibles se transforme dans les années 1850, lorsque la presse mécanique se substitue à la presse à bras. La Bible devient alors un objet de possession courante. 

Faites estimer gratuitement une Bible ancienne 

La Bible demeure aujourd’hui le livre le plus vendu au monde, pour une gamme de prix des plus larges, à partir de quelques centaines d’euros. L’estimation dépend de l’ancienneté de la Bible, de la technique employée pour la réaliser (imprimerie ou manuscrit), de la nature de son décor et de sa reliure, et de son état de conservation. La provenance de l’œuvre, souvent indiquée par un ex-libris, peut influencer son estimation. 

La Bible détenant le record des ventes est un exemplaire imprimé par Gutenberg en 1455, adjugée pour 4,6 millions d’euros en 1987. Rares sont les Bibles de cette édition historique en raison de son tirage limité. Les Bibles complètes sont particulièrement recherchées. 

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(Illus.) Feuillet de la Bibbia Bassetti, v. 1251-1275, Trente, Bibliothèque communale

 

 

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