Estimation gratuite terre cuite

Terre cuite

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Estimation gratuite céramique en terre cuite ​

La terre cuite désigne toute création artistique d’argile nue, non émaillée, cuite à basse température (800-900°). Il s’agit d’une céramique tendre employée pour réaliser des objets d’usage commun (tuiles, pots à fleurs, vases…), mais aussi des œuvres d’art (modèle préparatoire, sculpture..).
Si la terre cuite est couverte d’une glaçure translucide, on la désigne sous le nom de terre vernissée. En revanche, si la glaçure est opaque, il s’agit d’une faïence.

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Préhistoire et terre cuite

L‘art de la terre cuite est utilisé dès la Préhistoire pour créer des œuvres en céramique. Les Vénus du Gravettien tels que la Vénus de Dolni Vestonice (26 000-24 000 av. J.-C.) constituent les premières sculptures de terre cuite au Paléolithique supérieur. 

Avec le Néolithique, la sédentarisation et le développement de l’agriculture entraînent de nouvelles formes d’objets de terre cuite. La production de vases et plats correspond à la fois à la hiérarchisation et à la spécialisation de la société, ainsi qu’aux besoins de stockage nouveaux. Les œuvres de terre cuite portent un décor incisé dans la pâte, et sont cuites en plein air. Progressivement, le four à bois se développe. 

Les terres cuites de l'Antiquité

La terre cuite prend de multiples formes sous l’Antiquité. 

La céramique est un matériau de prédilection des objets d’usage commun. La vaisselle de terre cuite et les amphores sont à ce titre considérés comme des marqueurs archéologiques. Des techniques de travail de la terre cuite sont spécifiques à certaines cultures. Ainsi, le bucchero, terre cuite « fumée » cuite en atmosphère oxydante, est une production typique de l’Étrurie.  

La petite statuaire est également très liée à la terre cuite. Les statuettes de Tanagra, en terre cuite moulée, sont un des multiples exemples cet artisanat. La terre cuite peut également être employée dès l’Antiquité pour des sculptures de grande taille. En témoigne l’armée de terre cuite du premier empereur chinois. 

Les réalisations de terre cuite sont particulièrement adaptées aux ornements architecturaux. L’Étrurie et l’empire romain ont ainsi livré un grand nombre de décors de terre cuite architecturale, tels que les éléments de tympan, les frises décoratives, et les statues acrotères en céramique. 

La terre cuite à la Renaissance et à l’époque moderne

L’art de la terre cuite connaît un renouveau à la Renaissance, notamment grâce à l’impulsion donnée par Donatello qui mène des expérimentations dans toutes les techniques. La terre cuite est alors surtout utilisée pour la statuaire. Matériau ductile et peu couteux, l’argile modelée peut servir de modèle pour convertir l’œuvre en bronze ou en marbre, ou bien être recouverte d’un vernis qui masque la terre cuite (devant ainsi de la faïence). 

En tant que création préparatoire, la terre cuite est pratiquée par tous les grands sculpteurs à l’époque moderne. Des modello d’argile sont ainsi créés de la main de maîtres tels que le Bernin ou encore l’Algarde. Les bustes de terre cuite se diffusent au XVIIIème siècle, avec des artistes comme Houdon. Cette technique est alors appréciée pour sa sobriété et sa capacité à traduire le naturel. Les sculpteurs du XIXème siècle continuent à pratiquer la terre cuite pour les modèles préparatoires. Cependant, cette technique est finalement supplantée par le plâtre. 

La terre cuite contemporaine

L’art de la terre cuite prend un tour nouveau à l’époque contemporaine, avec le développement de techniques de production nouvelles. 

L’apparition de la terre cuite d’édition dans les années 1890 en Allemagne permet une large diffusion de la petite sculpture de terre cuite moulée et peinte. De grandes maisons telles que Noblet-Caplin proposent de multiples modèles de statuettes et figurines reprenant parfois des modèles de sculpteurs renommés tels qu’Antonio Canova ou Etienne Falconet. Les créations, généralement de petite taille, s’inspirent le plus souvent des sculptures du Salon de l’époque. 

Bien que négligée au profit de la terre vernissée et du grès lors du retour à la céramique sous l’Art Nouveau, la terre cuite demeure la matière de prédilection de nombreux artistes contemporains comme Antony Gormley. 

Faire estimer gratuitement une terre cuite

Malgré la simplicité du matériau, de grands chefs d’œuvres ont été réalisés en terre cuite. Les œuvres de la Renaissance et les modèles préparatoires de l’époque moderne comptent parmi les pièces les plus recherchées des collectionneurs. 

Le record des ventes est détenu par une vierge à l’enfant en buste par Andrea Briosco (v. 1520-1532), adjugée à Londres en 2002 pour 4 689 000 € (3 000 000 £). Le modèle préparatoire attribué au Bernin, Il Moro, a lui aussi suscité un engouement fort à Londres en 2002, et a été adjugé pour 2 963 240 € (1 900 000 £). Les créations de Pablo Picasso suscitent de la même façon un engouement fort des collectionneurs. Elles s’échangent pour 300 000 à 1 500 000 €. 

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Donatello, Madone Piot, terre cuite, v. 1440-1460, Paris, Musée du Louvre.

 

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Terre vernissée

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Estimation gratuite céramique en terre vernisée

La terre vernissée est une terre cuite couverte d’une glaçure plombifère translucide. Cette dernière rend la céramique à la fois brillante et étanche. La glaçure, qui peut être monochrome ou polychrome, laisse apparente la couleur de l’argile sous-jacente.

La technique de la terre vernissée naît en Chine au Vème siècle av. n.-è., et en Égypte et au Proche-Orient un siècle plus tard. Elle se développe également dans l’empire romain au Ier siècle av. n.-è. sous la forme de la céramique sigillée, et se diffuse en Gaule au Ier siècle de notre ère, avant de disparaître sous les Mérovingiens. La terre vernissée réapparaît au cours du XIIIème siècle en France, en Angleterre et en Italie, et elle connaît un essor tel qu’elle devient la technique principale du Moyen Âge au XVIIIème siècle en Europe. Les objets sont alors désignés sous le nom de plommures, car le plomb entre dans la composition du vernis.

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Les terres vernissées du Moyen Âge : les plommures 

Les plommures ou terres vernissées du Moyen Âge sont caractérisées par les coloris jaune, brun, vert, bleu et rouge des glaçures, qui laissent visible l’argile, parfois elle-même incisée avant cuisson pour former un dessin. 

Les terres vernissées sont utilisées dans de nombreux contextes au Moyen Âge, en particulier pour réaliser des pots, des carreaux de pavements, et des sculptures telles que des épis de faitages de toit. Ces dernières sont le plus souvent modelées à la main. 

L’art de la terre vernissée à la Renaissance 

La Renaissance encourage une diversification des techniques décoratives de la terre vernissée. 

Ce phénomène accompagne la diffusion du décor en relief des céramiques. Parmi les terres vernissées, les productions d’Avon et de Bernard Palissy sont les plus emblématiques des décors moulés en relief et soulignés au vernis. Les rustiques figulines de Bernard Palissy remportent un engouement tel qu’elles sont copiées du XVIème au XVIIIème siècle. 

Le décor peint sous glaçure prend un important essor. Le sgraffito compte parmi les techniques de décor peint sous vernis les plus répandues. Avant que ne soit apposée la glaçure, la pièce est couverte d’une couche d’engobe grattée à la pointe pour former un dessin, laissant ainsi apparaître l’argile sous-jacente. Cette technique est particulièrement prisée à Beauvais. 

Le décor peut également être dessiné à l’engobe sur la pièce de terre à l’aide d’une corne de vache évidée, avant d’être couverte de glaçure. Ce type de décor est très pratiqué dans le Pas-de-Calais à la Renaissance. 

Outre les décors peints, la qualité de la glaçure constitue elle-aussi un élément important du décor de la terre vernissée. Le Saintonge s’établit une réputation à la Renaissance de glaçure vert épinard particulièrement soignée. 

La glaçure transparente peut au contraire mettre en valeur la qualité du travail de la pâte. Ainsi, dans le cas des terres de Saint-Porchaire, la glaçure plombifère transparente souligne les motifs estampés dans l’argile. Ces céramiques sont associées au règne d’Henri II, et produites entre 1560 et 1570. Le décor est estampé à la matrice dans le corps de l’objet, et les cavités sont comblées par de la terre brune.  

Les terres vernissées à l’époque moderne 

À l’époque moderne, les terres vernissées souffrent de la concurrence de la faïence et de la porcelaine. Après le raffinement des décors de la Renaissance, la production s’essouffle. Le décor historié est délaissé au profit de motifs ornementaux. Les terres vernissées sont progressivement réservées aux poteries d’usage, aux carreaux de pavement, et aux sculptures d’extérieur. Cette technique connaît un déclin au XIXème siècle, avant de renaître à la fin du siècle. 

Les terres vernissées de la modernité

La terre vernissée bénéficie du regain d’intérêt des artistes de la modernité pour les arts décoratifs. Les créateurs de l’Art Nouveau tels qu’Émile Gallé ou encore Hector Guimard s’intéressent particulièrement à cette technique. À la fin du XIXème siècle, des manufactures telles que la faïencerie de Creil et de Montereau proposent de nouvelles pièces, associées à la modernité. 

Cet intérêt des artistes de l’Avant-garde artistique pour la terre vernissée continue au XXème siècle, notamment grâce à l’Art Déco. Des artistes parmi lesquels Pierre Bonnard, Henri Matisse, André Derain ou encore Maurice de Vlaminck participent à ce renouveau de la terre vernissée. L’installation de Pablo Picasso à Vallauris dans les années 1950 stimule également la modernisation de cet artisanat dans la région. 

Faire estimer gratuitement une terre vernissée

Les créations de terre vernissée sont le plus souvent associées aux créations d’art populaire. Les œuvres d’artistes du XXème siècle s’échangent pour quelques centaines à quelques milliers d’euros. Le record des ventes est détenu par une terre vernissée de Pablo Picasso, L’oiseau, adjugée pour 7 927 € (52 000 FRF ) à Paris en 1989. 

Les créations emblématiques de la Renaissance, ou dans le goût de la Renaissance sont également parmi les pièces les plus recherchées par les collectionneurs. Ainsi, les pièces modernes « dans le goût des rustiques figulines de Bernard Palissy » peuvent se vendre pour 1 000 à 2 500 €, comme le plat de Georges Pull réalisé en 1850, vendu pour 2 765 € (12 000 PLZ) à Varsovie en 2019.  

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Faïence

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La faïence est une technique artistique née en Irak au IXème siècle. Il s’agit d’une céramique couverte d’une glaçure blanche et opaque qui dissimule l’argile sous-jacente. En cela, elle se distingue de la terre cuite vernissée, qui demeure translucide. La glaçure peut être peinte au pinceau avant cuisson de grand feu. 

La technique de la faïence se diffuse en Espagne au XIIème siècle par l’intermédiaire des Omeyyades d’Espagne, puis rejoint l’Italie au XIIIème siècle. Ces derniers implantent ensuite la faïence en France et aux Pays-Bas au tournant du XVIème siècle. Les artisans français et hollandais progressent dans la maitrise de cette technique, qui connaît son âge d’or au XVIIème-XVIIIème siècle. Elle connaît finalement un déclin à la fin du XVIIIème siècle, en raison du manque de combustibles et de la concurrence des porcelaines et faïences fines anglaises. 

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Les faïences d’Espagne

C’est par l’Espagne que la technique de la faïence rejoint l’Europe. Paterna et Manisès sont de hauts lieux de production des faïences espagnoles à l’époque médiévale. Les faïences sont souvent couvertes d’un décor animalier ou héraldique, et sont avant tout des pièces décoratives. Les ateliers de Manisès parviennent à imiter le lustre métallique des faïences islamiques grâce à l’emploi de sels métalliques, appliqués en troisième cuisson en atmosphère réductrice.

La majolique, faïence italienne 

La faïence se diffuse en Italie au XIIIème siècle sous le nom de majolique, et y connaît son apogée au XVème siècle. Les premiers centres de production au XIIIème siècle sont Faenza, Florence, et Orvieto. Ces derniers sont cependant supplantés par Urbino au XVIème siècle, qui parvient à réaliser un décor de lustre métallique, à l’imitation des pièces espagnoles. 

La faïence italienne se distingue par la qualité de la terre employée, et la conception de décors historiés. Florence est le premier centre à proposer un décor historié au XVIème siècle. Cette innovation est rendue possible par l’essor de l’imprimerie et l’emploi du poncif. Cependant, vers 1570, les décors historiés lassent, et les décors se simplifient. On voit apparaître des compositions ornementales, à motifs végétaux et de grotesques. Le fond blanc redevient visible, et porte parfois un motif bleu, à l’imitation de la porcelaine. Dans les années 1590, les formes sont parfois rehaussées d’un décor bicolore léger dit « à compendiario », composé de traits à peine esquissés. 

Outre les pièces de vaisselles, les artisans réalisent de nombreux pots à pharmacie, et certains se distinguent dans la production de sculptures en faïence, comme la dynastie Della Robbia.

Diffusion de la faïence aux Pays Bas 

La technique de la faïence se diffuse aux Pays-Bas et en France grâce à l’immigration d’artisans italiens dans ces pays au début du XVIème siècle. 

Aux Pays-Bas, les potiers s’installent d’abord à Anvers vers 1500, avant d’émigrer à Delft en 1585, lorsque Philippe II prend la ville. Cette période inaugure l’âge d’or de la faïence néerlandaise, au XVIIème siècle. Les faïenciers de Delft demeurent célèbres pour la céramique d’inspiration chinoise dite « de kraak », à décor bleu sur fond blanc.

La faïence française : Origine et succès

La faïence apparait en France dans les années 1530, à Lyon, Nevers et Rouen. Des artisans originaires de Gênes et Faenza s’installent à Lyon et Nevers, tandis que Masséot Abaquesne se forme à Faenza avant de créer la manufacture de Rouen. La manufacture de Moustiers ouvre peu après, dans les années 1550, avec l’installation de la famille Clérissy, elle aussi probablement originaire d’Italie. De ce fait, ces premières productions sont fortement inspirées des décors italiens. 

Au XVIIème siècle, les différentes manufactures s’affranchissent du modèle italien et se tournent vers des influences venues d’Orient. La manufacture de Nevers propose des décors dits persans, qui s’inspirent en réalité de la porcelaine chinoise. De la même manière, les décors de lambrequin en camaïeu de bleu qui ornent les faïences de Rouen sont probablement l’héritage des motifs chinois « Wan-li ». 

Le XVIIIème siècle est également florissant en matière de faïence, et c’est la manufacture Hannong de Strasbourg qui se montre la plus innovante. Ces derniers mettent au point un décor de petit feu, qui rend possible la réalisation de décors rose ou encore carmin. Les ateliers de Moustiers sont également très dynamiques, avec des décors polychromes « de grotesques » ou « aux chinois ». Les décors s’essoufflent cependant à la fin du XVIIIème siècle, et les faïenciers souffrent de la concurrence de la porcelaine. 

Les renouveaux de la faïence aux XIXème et XXème siècles

La faïence française connaît un renouveau dans sa production grâce à l’industrialisation des processus. L’essor de la faïence de Quimper et de Gien au XIXème siècle sont emblématiques de ce phénomène. L’industrialisation permet en effet d’imiter à grande échelle et à coût modique les pièces iconiques du passé, et de rendre ainsi les productions plus accessibles. 

Le développement de faïenceries d’art à Vallauris au XXème siècle est un autre aspect du renouveau de la faïence contemporaine. Cette production a bénéficié de l’installation de Pablo Picasso sur la Côte d’Azur en 1947. Vallauris est devenue emblématique d’une création novatrice au milieu du XXème siècle, et accueille pour cette raison la biennale d’art céramique depuis 1968. 

Faire estimer gratuitement une faïence

L’estimation d’une faïence dépend de l’ancienneté et de la nature de la pièce, de son état de conservation, ainsi que de la cote de l’artiste qui l’a produit. Parmi les faïences les plus recherchées, on compte les œuvres de Pablo Picasso réalisées dans les années 1950. Ainsi, le Gros oiseau corrida (1953) de l’artiste a été vendu en 2021 pour 94 290 € (80 000 £ ) à Londres. 

Quant aux faïences d’édition, elles s’échangent pour des prix plus bas, mais peuvent atteindre jusqu’à 3 000 €, comme Eve au pommier de Konstanty Laszczka vendue en 2001 à Lodz (Pologne) pour 3 136 € (12 000 PLZ ). 

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(Illus) Plat historié représentant le sacrifice de Marco Curzio, Faenza, atelier du maître Pietro Bergantini, 17 juin 1529, Faenza, Museo Internazionale delle Ceramiche. 

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